Conférencier : Mathieu Laporte-Saumure, Ph.D., Chef de la Division du développement en sol contaminé - MELCCFP

Après des études de 1er et 2e cycles en géologie, Mathieu Laporte-Saumure a complété un doctorat (PhD) en Sciences de la Terre à l’INRS à Québec, dans les domaines de la caractérisation et du traitement des sols contaminés en métaux, et de la mobilité des contaminants.

Après avoir travaillé en recherche chez RDDC à Valcartier, il joint les rangs du MELCC en 2012, où il est chef de l’équipe du développement de sols contaminés et travaille à l’application et au développement de l’encadrement légal et réglementaire québécois en matière de gestion des sols contaminés et de réhabilitation des terrains. Il travaille également au développement des guides et lignes directrices publiés par le MELCC dans ce domaine, ainsi que sur les dossiers de réhabilitation par analyse de risque.

Il cumule plus de 12 ans d’expérience dans le domaine des terrains contaminés.

Résumé de la conférence : 

C’est en 2014 que Solterra commence ces activités de valorisation de sols avec son projet de réhabilitation d’un ancien Lieux d’Enfouissement Sanitaire (LES). Suite à la vente du terrain pour la valeur des taxes par la ville de Mascouche et à la transformation du terrain en site d’entrainement équestre qui a mené à la découverte d’un ancien LES.

Solterra a entrepris des travaux de réhabilitation en collaboration avec le MELCCFP de l’époque pour la réhabilitation du LES sans aucune demande financière gouvernemental ou municipal. Le but de Solterra était de financer la réhabilitation en valorisant des sols de plage « A-B ». Malgré le fait que le milieu environnemental discutait pour des projets de valorisation de sols faiblement contaminés depuis de nombreuses années et la problématique des dispositions illégales de sol, le projet de Solterra fut l’un des premiers projets à grande échelle de valorisation et plaçait les jalons pour tous les projets de valorisation de sols faiblement contaminés. Lors de la conférence Solterra expliqueral’historique du LES et toutes les étapes qu’il a fallu franchir avec les autorités CPTAQ, MELCCFP et l’acceptabilité sociale du projet, À la fin du projet la forêt restaurer qui comptera plus 70 000 arbres et contribuera à l’enlèvement de 1750 tonnes de CO2 par année soit 43 750 tonnes pour les 25 prochaines années.

Conférencières : Laurence Faucher et Jesse Applebaum (co-conférencier), Solterra inc.

Laurence Faucher : Au fil des années, elle a acquis une expertise approfondie qui lui permet de coordonner efficacement des équipes, des projets et des processus complexes. Son engagement envers l’excellence, combiné à une vision stratégique, l’aide à relever les défis inhérents à son secteur avec pragmatisme et détermination.

Au-delà de son métier, elle est motivée par la possibilité de faire une différence concrète pour notre planète et pour les générations futures. Chez Solterra, elle trouve un environnement idéal pour conjuguer ses passions et ses compétences au service de l’environnement.

Conférencier : Alexandre Ouellet, Directeur régional du contrôle environnemental de l'Outaouais, Montréal, Laval et du COR - MELCCFP

Biochimiste de formation (2004), Alexandre Ouellet est également titulaire d’un doctorat en chimie (2010) dans le domaine de l’environnement; plus particulièrement, il étudie l’augmentation de la production des gaz à effet de serre des systèmes aquatiques suivant la coupe forestière de leurs bassins versant. Par la suite, il termine des études postdoctorales à l’INRS dans le laboratoire de contrôle du dopage, où il devient associé de recherche en 2012. À l’aide de l’analyse isotopique, il travaille sur l’élaboration de méthodes permettant de mieux discriminer la production endogène de l’abus professionnel de stéroïdes anabolisants. En 2014, il devient chargé de projets au Centre d’Expertise en Analyse de l’Environnement du Québec, il travaille sur la réalisation de divers projets de caractérisation de l’air ambiant en plus de codiriger des projets de recherches appliquées dans domaine de la criminalistique environnementale. Il devient directeur régional en 2017 et travaille depuis dans le domaine du contrôle réglementaire au sein du ministère de l’Environnement.