Le secteur Air, Changements climatiques et Énergie couvre essentiellement les domaines de la pollution atmosphérique, des changements climatiques et de la transition énergétique. Le secteur comprend des acteurs publics, parapublics et privés, tels que les ministères, les organisations municipales, les chaires de recherche universitaires ainsi que les firmes de génie-conseil.
Les grands dossiers actuellement en cours comprennent, entre autres :
Finalement, les membres du secteur élaborent chaque année la programmation du Colloque Air, Changements climatiques et Énergie dans le but de promouvoir les avancées technologiques et les projets novateurs dans le secteur.
Le secteur Air, Changements climatiques et Énergie comprend divers comités permanents. La vocation de ces comités est de permettre aux différents intervenants de ce secteur d’activité de se rencontrer pour partager l’expertise et les expériences acquises afin de répondre aux défis actuels et futurs.
Réseau Environnement est facilitateur pour le programme Partenaires dans la protection du climat (PPC) au Québec, un programme développé par la Fédération canadienne des municipalités et de l’ICLEI Canada. Ce programme vise à stimuler, outiller et reconnaître les municipalités qui s’engagent dans la lutte contre les changements climatiques.
Bientôt détenteur d’un baccalauréat en génie civil, profil environnement, Simon Lafleur intègre l’équipe de Réseau Environnement comme chargé de projet en efficacité énergétique. En combinant sa vision dynamique des enjeux énergétiques à ses deux années d’expériences acquises dans le domaine, Simon est en mesure d’apporter des solutions d’efficacité énergétique innovantes tout en adaptant celles-ci aux besoins réels de l’industrie.
Courriel : slafleur@reseau-environnement.com
Robert cumule plus de 35 années d’expérience dans la direction générale d’entreprises et le démarrage de projets innovants visant à créer de la valeur pour les actionnaires. Il a œuvré dans les secteurs de l’environnement, des biotechnologies et des TIC, tant au sein d’entreprises privées et publiques que dans la haute fonction publique fédérale.
Il a été directeur général de Laval Technopole, président-directeur général de la Cité de la Biotechnologie et de la santé humaine du Montréal métropolitain, président de VAL-CHUM, société de valorisation de la recherche médicale du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (200 chercheurs et 175 brevets sous gestion) et président et chef de la direction de Teknor Ordinateurs industriels (conception de cartes pour ordinateurs industriels / 200 employés / Bourse de Toronto).
Ses expériences de travail comprennent plusieurs années dans le secteur de l’environnement, notamment comme président-directeur général de Bioflo, où il a développé et commercialisé une biotechnologie de traitement des eaux. À Environnement Canada, il a occupé différents postes de haute responsabilité, dont celui de directeur général de la Biosphère de Montréal, de directeur général de la Direction de la protection de l’environnement et de conseiller principal au ministre de l’Environnement lors du Sommet de la terre à Rio de Janeiro en 1992. Il a été membre de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie du Gouvernement du Canada. Chez KPMG, il était directeur principal, responsable des services environnementaux pour le Québec. Il a pratiqué en droit de l’environnement chez McCarthy Tétreault.
Depuis 2008, il s’est joint à ATOUT recrutement pour la réalisation de plusieurs mandats de recherche de cadres pour des entreprises et des OBNL. La diversité de son parcours professionnel lui a permis de développer un réseau d’affaires de haut niveau au Canada et à l’international. Il met au profit des organisations son savoir-faire dans la gestion du capital humain et la saine gouvernance.
Il est actuellement président de la Fondation québécoise pour la recherche en environnement. Il a siégé sur les conseils d’administrations des sections québécoises de l’American Water Works Association et de la Solid Waste Association of North America. Il a été membre de la Table Ronde Nationale sur l’Environnement et l’Économie du Gouvernement du Canada, de Eco-Canada, d’Écotech Québec et président de Réseau Environnement. Il est actuellement membre du CA d’EnviroCompétences (comité sectoriel de la main-d’œuvre en environnement au Québec).
Forte d’une quinzaine années d’expériences en gestion d’organisations, Josée Gauthier a poursuivi des études administration des affaires à l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle possède également un certificat en psychologie organisationnelle ainsi qu’un en gestion des ressources humaines. Mme Gauthier est présentement directrice générale du Groupe Coderr. Passionnée et engagée, elle a eu l’opportunité de collaborer au sein de divers projets, principalement dans les secteurs de la gestion des matières résiduelles et du développement du potentiel humain via l’insertion socio-professionnel.
Mme Gauthier désire mettre ses expériences à profit afin d’assurer le bon fonctionnement et la réussite de tous les projets entrepris par le regroupement.
À l’écoute des besoins des membres, orienté vers l’action et les résultats, elle aspire à identifier et reconnaitre les opportunités afin de représenter au mieux le Réseau Environnement auprès de la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Courriel : joseegauthier@coderr.ca
Christiane Pelchat est avocate en droit administratif et en droit à l’égalité et possède une vaste expérience de gestion d’organismes publics, en droit à égalité et en bonne gouvernance, et en analyse des politiques publiques. Maintenant Fellow de l’Institut des Études internationales de Montréal (IEIM-UQAM). Durant les dernières années, elle a été consultante en bonne gouvernance, démocratie et égalité des femmes au Québec en Haïti et en Afrique de l’Ouest.
Ancienne diplomate du Québec au Mexique, elle maitrise l’art de travailler à la fois avec la société civile, les partis politiques ou les élues et élus des différents paliers de gouvernement dans plusieurs pays du monde. Durant deux ans en Côte d’Ivoire elle a mis sur pied et a géré le programme d’observation par PVT comme directrice pays de National Democratic Institute où elle a mobilisé 50 % de femmes comme observatrices du processus démocratique.
Haute gestionnaire de la Fonction publique québécoise, de 2004 à 2014, elle maitrise la gestion axée sur les résultats, elle a une excellente connaissance du fonctionnement des gouvernements du Québec et du Canada. Mme Pelchat était déléguée du Québec à Mexico de 2011 à 2014. De 2006 à 2011, elle a été présidente du Conseil du statut de la femme du Québec.
Elle-même ancienne députée, elle possède aussi une expérience en fonctionnement des parlements, en représentation devant les Commissions parlementaires et autres forums publics. Mme Christiane Pelchat a été députée de la circonscription électorale de Vachon en 1985 et réélue en 1989.
Candice est la coordonnatrice du secteur Eau, de la section québécoise de l’American Water Works Association (AWWA) ainsi que de l’affiliation avec la Water Environment Federation (WEF) chez Réseau Environnement depuis juillet 2019.
Courriel : cbaan@reseau-environnement.com
Ikram Abdeljelil est directrice du secteur technique chez Réseau Environnement. Détentrice d’une maîtrise en génie de l’environnement de l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS) en 2011, ainsi que d’un diplôme d’ingénieure en eau et environnement de l’École nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges en France (ENSIL), Ikram possède plus de 8 ans d’expérience dans le domaine de l’environnement.
Ella a notamment commencé sa carrière en tant que chargée de cours, de travaux pratiques et de laboratoire au niveau Baccalauréat et Maîtrise à l’ÉTS, d’abord à temps plein puis à temps partiel jusqu’en 2015. Ikram a poursuivi son cheminement professionnel en tant que chargée d’expertise dans le département de Recherche et développement – Ingénierie pour une firme de génie-conseil dans le domaine des sites contaminés et du traitement des eaux de mai 2012 à novembre 2018.
Courriel : iabdeljelil@reseau-environnement.com
Présidente du comité régional : Josée Gauthier, Collecte Coderr
Courriel : saguenay@reseau-environnement.com
Membres du comité régional :
Catherine Dufour Rannou, Centre québécois du développement durable
Annie Flamand, GHD
Marie-Christine Gagné, AGAT Laboratoires
Julie Élize Guérin, Ville de Saguenay
Mally-Tamara Morin-Doré, Les industries M.E.S. et S.T.A.C.A.
Régis Pilote, Agrinova
Normand Villeneuve, Norda Stelo
Présidente du comité régional : Léa-Jeanne Grenier
Courriel : mauricie@reseau-environnement.com
Membres du comité régional :
Lydia Allard, Université du Québec à Trois-Rivières
Pierre Bellavance, Pluritec
Christophe Poirier-Paquet, Tekno
Titulaire d’un baccalauréat en Génie des eaux de l’Université Laval en 2015 et membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec, M. Yannick Castel-Girard oeuvre depuis 2016 comme ingénieur en traitement des eaux chez WSP, se spécialisant dans les domaines du traitement l’eau potable et des eaux usées ainsi que du pompage d’eau. M. Castel-Girard est passionné par l’innovation environnementale et développe ses habiletés en génie-conseil et en gestion de projets.
Actif au sein de Réseau Environnement depuis 2016, il a notamment participé à la création du comité Relève et a été récipiendaire du prix Distinction Relève en 2018. En tant qu’administrateur Relève, il espère contribuer à faire rayonner davantage la relève au sein de l’organisation ainsi que dans le milieu de l’environnement.
Administrateur au sein du conseil d’administration de Réseau Environnement, M. Jonathan Mongrain est très engagé dans le milieu environnemental, notamment chez CAP Développement Durable. Titulaire d’un Baccalauréat en Études de l’environnement, il complète en ce moment un DESS en gestion et développement durable à HEC Montréal.
Passionné, il s’intéresse aux dossiers touchant l’aménagement du territoire, l’agriculture et l’alimentation durable, la foresterie, la gestion des matières résiduelles, l’événementiel, la vulgarisation scientifique, la communication-marketing, la politique et les enjeux touchant la relève.
Diplômée d’un baccalauréat en administration des affaires (concentration marketing) et d’un MBA en responsabilité sociale et environnementale des organisations de l’Université Laval, Noémie a acquis au cours des dernières années de l’expérience en communications, en rédaction et en gestion d’événements et de projets.
Elle s’est jointe à l’équipe de Réseau Environnement à l’été 2019 avec pour mission de planifier et de coordonner la mise en œuvre des campagnes et des activités de communication en lien avec les évènements et les services de l’organisme.
Courriel : ngroleau@reseau-environnement.com
Courriel : cmassamba@tracesquebec.net
Courriel : jajeremie@reseau-environnement.com
Détentrice d’un baccalauréat en géographie environnementale de l’Université de Montréal et d’une maîtrise en gestion des ressources maritimes de l’Université du Québec à Rimouski, Samuelle est coordonnatrice du secteur Matières résiduelles en remplacement de Marion Audouin pour la durée de son congé de maternité.
Avant d’intégrer l’équipe de Réseau Environnement, Samuelle a travaillé auprès d’organisme sur différents mandats en sensibilisation environnementale et a été notamment responsable d’un projet d’implantation d’une collecte de résidus alimentaires en milieu résidentiel.
Courriel : slandry-levesque@reseau-environnement.com
Cumulant plus de 30 années d’expérience dans le domaine de l’environnement, Ghislain Vallée a au fils des années développé une expertise dans la gestion des matières résiduelles dangereuses, des sols contaminés et des matières résiduelles.
Il a œuvré principalement dans le secteur industriel, ce qui lui a permis de participer à différents projets de décontamination, réhabilitation et d’intervenir auprès des décideurs du secteur privé et des instances gouvernementales.
Courriel : gvallee@tracesquebec.net
Diplômée d’un Baccalauréat en animation et recherche culturelle à l’Université du Québec à Montréal, Geneviève Kirner a acquis plus de 10 ans d’expérience en gestion d’événements principalement dans le domaine de la musique et du cirque.
Avide passionnée de logistique et d’événementiel, elle s’est jointe à Réseau Environnement dont les valeurs et missions rejoignaient les siennes.
Courriel : gkirner@reseau-environnement.com
Détenteur d’un baccalauréat en études de l’environnement de l’Université de Sherbrooke, Charles Leclerc est coordonnateur du secteur Air, Changements climatiques et Énergie ainsi que du secteur Biodiversité.
Auparavant, Charles a travaillé pour une firme de consultant en environnement pour diverses clientèles et a occupé le rôle de responsable de l’environnement au sein de la municipalité de Saint-Marc-sur-Richelieu. Ses expériences variées lui confèrent une perspective globale du domaine de l’environnement, ainsi qu’une connaissance approfondie du secteur municipal.
Courriel : cleclerc@reseau-environnement.com
Coordonnateur aux évènements chez Réseau Environnement, James Guilbaud a coordonné la logistique d’Americana 2019 et est chargé des colloques GMR et ACCÉ.
Il détient un master Négociateur Trilingue en Commerce International, obtenu en France. Il a géré des projets de tout type en Europe et Amérique du Nord. Ces expériences l’ont amené à être plus flexible et fort d’adaptation en évènementiel. De plus, c’est un passionné de logistique.
Courriel : jguilbaud@reseau-environnement.com
Mme Léa-Jeanne Grenier a été élue présidente du comité régional de la Mauricie et du Centre-du-Québec en avril 2019.
Aspirant à travailler en environnement, Mme Léa-Jeanne Grenier choisit d’orienter ses études universitaires vers les sciences de l’agriculture. Ce domaine soulève de nombreux enjeux environnementaux, éthiques et sociaux qui l’interpellent grandement. Pendant son parcours, elle complète des stages professionnels et de recherche notamment dans les domaines de la lutte intégrée et de la gestion des matières résiduelles fertilisantes. Elle se découvre alors un grand intérêt pour le recyclage des boues municipales. Mme Léa-Jeanne Grenier devient titulaire en 2017 d’un baccalauréat en agronomie, sols et environnement à l’Université Laval et obtient son titre d’agronome en 2018. Elle est aujourd’hui chargée de projets chez Bionest, entreprise spécialisée dans l’assainissement décentralisé des eaux usées de nature domestique.
Yves Gauthier a un Baccalauréat en administration des affaires (BAA) de HEC et il est membre Fellow de l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec (FCPA, FCA). Il a aussi un diplôme de l’association des administrateurs de sociétés obtenu à l’université McGill (IAS.D) et un diplôme en gestion de l’environnement de l’université de Sherbrooke.
Il a une longue expérience chez KPMG en tant qu’associé, il a été Vice-président à Valeurs mobilières Desjardins et aussi à la Caisse de dépôt et placement du Québec. Il a été Principal au Bureau du vérificateur général à Ottawa, et plus récemment a été Vice-président des programmes internationaux à la Fondation canadienne pour l’audit et la responsabilisation financée par Affaires mondiales Canada. Il a fait de la formation et participé à des audits de performance et d’environnement au Canada et à l’international dans notamment plusieurs pays africains.
Il préside depuis quelques années le comité d’audit du Ministère de la Justice du Canada, et il est membre des comités d’audit de la ville de Montréal et de la ville de Laval. Il est membre du conseil d’administration et trésorier de l’Institut de recherche en biologie végétale, membre du conseil d’administration et du comité d’audit du Musée d’Art contemporain de Montréal, et membre du conseil d’administration de la Fondation québécoise de recherche sur l’environnement.
Détentrice d’une maîtrise en géographie, spécialisée en géomorphologie, Adeline Kilicaslan possède plus de 15 ans d’expérience en environnement. Elle a d’abord œuvré dans le domaine de la géomatique appliqué à l’environnement et au secteur minier. Par la suite, Adeline a travaillé dans des firmes privées en tant que chargée de projet pendant une dizaine d’années, accumulant l’expertise de différents mandats de caractérisation, suivi et réhabilitation environnementaux de terrains contaminés. Elle a élargi son expertise par des mandats plus spécifiques, dont la gestion de système de produits pétroliers, la vérification de conformité environnementale et le soutien aux industriels.
Ses habiletés de communication et d’organisation, son esprit d’équipe et son dynamisme en font un atout intéressant dans l’équipe de Réseau Environnement.
Courriel : akilicaslan@reseau-environnement.com
Me Karine Boies est titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université Laval et membre du Barreau du Québec. Elle exerce au sein de l’équipe de droit municipal et de l’environnement au sein du cabinet Cain Lamarre. Impliquée depuis 2009 au sein de Réseau Environnement, elle siège actuellement à titre de présidente sortante au conseil d’administration et s’implique comme présidente du comité gouvernance, au comité audit et dans de nombreux projets et comités découlant du travail de l’organisation.
Dans le cadre de sa pratique, elle a acquis une expérience dans les domaines du droit municipal, du droit de l’environnement et du droit agricole. Elle a eu l’opportunité d’approfondir cette expertise en collaborant à plusieurs dossiers diversifiés, en rédigeant de plusieurs publications et en dispensant de nombreuses conférences et des formations à des intervenants du milieu.
En plus de sa connaissance des diverses facettes du droit municipal et du droit de l’environnement, Me Boies a développé des compétences particulières dans les dossiers d’autorisations administratives, notamment auprès du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques que de la Commission de la protection du territoire agricole du Québec. En matière pénale, elle agit également à titre de procureure poursuivante pour plusieurs municipalités mais également en défense en matière d’environnement, transport et infractions pénales d’autres types pour les entreprises.
M. Michel Lamontagne est administrateur sur le conseil d’administration de Réseau Environnement depuis mars 2013.
M. Gaëtan Laflamme agit à titre de conseiller financier auprès de différentes institutions financières et pour certains de leurs clients depuis 40 ans. Il a entre autres été associé-directeur national chez KPMG, associé chez Samson Bélair/Deloitte & Touche aux services financiers spéciaux et est désormais associé directeur des services financiers chez Petrie Raymond.
Son expertise est surtout dans le domaine d’études de viabilité, de diagnostic, de redressement et de réorganisation d’entreprises et de revue diligente et financement. Il a occupé le rôle d’administrateur pour plusieurs organisations telles que RECYC-Québec, Alliance Vivafilms et la Régie des installations olympiques. Il agit aussi comme officier de Cour à titre de séquestre judiciaire et expert témoin.
Mme Coralie Lamaire Chad travaille chez Bionest depuis 2014. Après avoir débuté au département de la recherche et du développement, elle est maintenant attitrée à la certification des technologies de traitement des eaux usées, développées par l’entreprise.
Au sein de Réseau Environnement, elle est présidente du comité régional de la Mauricie et du Centre-du Québec. Elle participe aussi aux comités techniques du secteur de l’eau sur la réglementation en eaux usées et sur l’assainissement décentralisé.
Courriel : clamairechad@bionest.ca
M. Marc-André Desjardins a obtenu un baccalauréat en génie civil en 1984, une maîtrise en génie de l’environnement en 1986 et un doctorat en assainissement en 1994 à l’École polytechnique de Montréal. Il a débuté sa carrière dans le génie-conseil en 1986, dans le secteur du traitement de l’eau potable et des eaux usées municipales et industrielles. Il a d’abord oeuvré au sein de la firme Bertrand Roy Experts-Conseils à titre d’ingénieur résident et ingénieur de projet durant six ans, pour ensuite se joindre en janvier 1993 à l’équipe d’AXOR Experts-Conseils. Il a occupé successivement au sein de cette entreprise les postes d’ingénieur de projet, chargé de discipline, chargé de projet, directeur de division et finalement, à partir de 2003, associé principal, à titre de vice-président Environnement.
Dès 1980, lorsqu’il était encore étudiant, il est devenu membre de l’Association québécoise des techniques de l’eau (l’AQTE, qui deviendra Réseau Environnement). M. Desjardins a participé à plusieurs comités du secteur Eau et a été président de la Fondation québécoise de la recherche sur l’eau (FQRE) entre 1995 et 1996, vice-président du secteur Eau de l’Association de 2003 à 2007, vice-président désigné de 2013 à avril 2015, président du conseil d’administration de Réseau Environnement de avril 2015 à avril 2017, et depuis président sortant de l’Association.
Titulaire d’un baccalauréat en génie civil de l’Université Laval depuis 1990 et membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec, M. André Carange a démarré sa carrière dans la construction avant de s’orienter dans le traitement des sols contaminés.
Il occupe les fonctions de vice-président, Développement des affaires pour LVM-Englobe en 2010, puis pour le groupe Horizon Environnement de 2015 à 2019. Actif au sein de Réseau Environnement depuis 1995, il a occupé les postes de directeur de comité de réhabilitation et le poste de vice-président du secteur Sols et Eaux souterraines pendant 7 ans.
Son expertise dans la gestion des sols contaminés a, entre autres, aidé Réseau Environnement à implanter le système de traçabilité des sols contaminés sous le nom de Traces Québec. À la retraite, M. André Carange prend maintenant la tête du conseil d’administration de Réseau Environnement et mettra son dévouement et son expertise à son service.
Population desservie | Taxes en sus |
Moins de 10 001 habitants | 1 390,00 $ |
10 001 à 25 000 habitants | 2 060,00 $ |
25 001 à 50 000 habitants | 2 815,00 $ |
50 001 à 100 000 habitants | 4 060,00 $ |
100 001 à 250 000 habitants | 5 505,00 $ |
Plus de 250 000 habitants | 6 675,00 $ |
Station supplémentaire | 1 390,00 $ |
Note : Un rabais de 15% est offert sur le second programme; lorsqu’une municipalité souscrit à deux programmes d’excellence.
L’approche présentée dans le manuel consiste en :
Analyse des performances de chaque étape du réseau de distribution;
Recherche des facteurs limitant les performances. Ces facteurs se retrouvent habituellement dans les domaines de la conception, de l’exploitation et de l’administration;
Priorisation des améliorations à apporter dans ces domaines;
Évaluation des résultats après la mise en œuvre de ces améliorations.
Phase I : Engagement de la municipalité envers la qualité de son eau potable;
Phase II : Compilation des données de chlore, de pression et du taux de bris pendant une année, qui servira d’année de référence;
Phase III : Analyse détaillée de la performance du réseau de distribution et d’optimisation de son fonctionnement;
Phase IV : Application systématique des meilleures pratiques dans tous les domaines. Cette 4e phase correspond à un contrôle et à des objectifs de qualité plus sévères.
Courriel : cpiquet@reseau-environnement.com
Diplômé d’un baccalauréat en Administration des affaires – Marketing de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Philippe Bergeron occupe le poste de coordonnateur communications numériques chez Réseau Environnement depuis le printemps 2018.
Philippe contribue au développement et assure la création, la mise en ligne et la qualité des contenus des plateformes numériques de Réseau Environnement.
Courriel : pbergeron@reseau-environnement.com
Présidente du comité régional : Nathalie Touzin
Courriel : abitibi@reseau-environnement.com
Membres du comité :
Bruno Lacroix, AGAT Laboratoires
Donald Ratté, SNC-Lavalin
Nathalie Touzin, Ville de Malartic
Présidente du comité régional : Geneviève Pigeon
Courriel : bas-saint-laurent@reseau-environnement.com
Membres du comité :
Georges Allen, Premier Tech
Stéphane Chiasson, Ville d’Amqui
Hugo Desjardins, Groupe Bouffard
Patrick Gagnon, Campor Environnement
Christian Gagné, Béton provincial
Mathieu Geneau, Ville de Rimouski
Stéphane Gauthier, Conteneurs Verts
Claire Lafrance, Ville de Rimouski
Geneviève Pigeon, Ville de Rivière-du-Loup
Caroline Ratté, Ville de Matane
Président du comité régional : Jean-Louis Chamard
Courriel : quebec@reseau-environnement.com
Membres du comité :
Vincent Bélanger-Fortin, WSP
Jean-Louis Chamard, Chamard stratégies environnementales
Marie-Claude Chevrette, Éconeau
Maxine Dandois-Fafard, CentrEau
Hubert Demard, Retraité
Mireille Genest, Englobe
Gérard Gosselin, APIGI
Jézabel A. Lacombe, Ville de Schefferville
Hugues Lapierre, Englobe
Loïc Lévesque, GÉNIE+
Marc Marin, Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports
Jérôme Spaggiari, Atelier phusis
Lucie Vallée, Institut national de la recherche scientifique
Céline Vaneeckhaute, Bio-Engine, Université Laval
Christian Vézina, Avizo Experts-Conseils
Présidente du comité régional : Isabelle Audet
Courriel : estrie@reseau-environnement.com
Membres du comité régional :
Michel Bélanger, ADDERE
Véronique Belley-Vézina, Université de Sherbrooke
Patricia Côté, Nature-Action
Guillaume Côté, Terraquavie
Marie-Pier Lussier, CLD Brome-Missisquoi
Marie Dallaire, AMEUS
Dominique Robert-Dubord, Municipalité du Canton d’Orford
Camille Simon, Helfy Canada
Germain Thibault, Avizo Experts-Conseils
Présidente du comité régional : Élise Villeneuve
Courriel : montreal@reseau-environnement.com
Membres du comité :
André Carange, Signaterre
Shannon Coulter Low, Conseillère indépendante en gestion des déchets
Mathieu Guillemette, Éco Entreprises Québec
Julie Lasfargues, Aquatech
Charles Meunier, Mabarex
Lise Raymond, Arbrevert
Elise Villeneuve, EnviroRcube
Président du comité régional : Benoît Delage
Courriel : outaouais@reseau-environnement.com
Membres du comité régional :
Marilou Brouillet, Firme LME
Paul Chénard, WSP
Benoît Delage, CREDDO
Nicolas Greugny, Conseil régional de l’environnement et du développement durable de l’Outaouais
Vincent Loiselle, Défense nationale et les Forces armées,canadiennes
Isaël Poirier, Chemco
Marcel Roy, J.F. Sabourin et associés
Luc St-Hilaire, Tricentris
Giorgio Vecco, Agence de bassin versant des 7
Laurent Pilon, M. Sc., est coordonnateur des secteurs Sols et Eaux souterraines et Air et Changements climatiques chez Réseau Environnement. Laurent détient un baccalauréat en Géologie de l’environnement et une maîtrise en Hydrogéologie, tous deux de l’Université du Québec à Montréal. Son mémoire de maîtrise portait sur la réhabilitation d’eaux souterraines contaminées en contaminants inorganiques à l’aide de barrières réactives perméables.
Laurent est à l’emploi de Réseau Environnement depuis août 2014. Il a occupé dans le passé les postes de technicien de chantier en géoenvironnement et de chargé de projets en environnement, cumulant près de 5 années d’expérience dans le domaine des évaluations environnementales de site, des réhabilitations environnementales et des études hydrogéologiques.
Courriel : lpilon@reseau-environnement.com
M. Giasson a fondé Enutech Inc en 2002 et y agit à titre de directeur de projets. Il a rédigé ou supervisé des centaines d’études environnementales phases I à IV et des avis techniques en traitement in situ. Il dirige aussi les projets de traitement in situ par barrière réactive, par réduction biogéochimique, par oxydation biologique et/ou chimique, et par phytoréhabilitation. Au sein d’Enutech, M Giasson et son équipe ont mis au point plusieurs lignes de produits injectables permettant de traiter les sols et eaux souterraines de manière in situ, sans excavation selon les besoins spécifiques de chaque site.
Titulaire d’un doctorat de l’UQAM en biogéochimie des sols, M. Giasson est aussi aide-professeur et chargé de cours à l’UQAM et à l’Université de Montréal depuis 2004. Il enseigne différents cours de 1er et 2e cycle dans le département des Sciences de la Terre et celui des Sciences de l’Environnement.
Membre de Réseau Environnement depuis plus de 15 ans, M. Giasson est aussi impliqué auprès de différents comités dans le secteur Sols et Eaux souterraines (SES). Chez Réseau Environnement, il compte aider à promouvoir le secteur SES qui lui est cher et qui est de plus en plus d’actualité. Que l’on parle de disposition illégale des sols, de gestion des sols A-B, de traitement in situ, de caractérisation haute définition ou du rôle de l’expert, M. Giasson compte défendre les intérêts des membres de l’Association dans ces domaines.
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Réseauter |
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La mise à jour des PGMR de seconde génération touche à sa fin, il faut maintenant débuter les réflexions quant à la prochaine version. Quelles sont les améliorations qui pourraient être apportées au processus de compilation de données, de rédaction et de mise en place? Ce dernier atelier se veut interactif en permettant au public de s’exprimer via des sondages et des prises de parole constructives.
Francis Vermette détient une maîtrise en géographie. Depuis 11 ans chez RECYC-QUÉBEC, il a été notamment responsable et expert contenu pour les différentes enquêtes menées auprès des installations de gestion des matières résiduelles nécessaires à la production des Bilans de la gestion des matières résiduelles au Québec depuis 2008, de même que pour les différentes études de caractérisation d’envergure provinciale réalisées au niveau résidentiel, commercial ou à l’élimination.
Après avoir été chef d’équipe au niveau du Régime de compensation et de la collecte sélective, il est depuis juillet 2018 Directeur aux Opérations et responsable des services aux municipalités, du Régime de compensation et de la collecte sélective, des matières organiques, des résidus de CRD et de la réalisation des Bilans de la gestion des matières résiduelles au Québec.
Les médias depuis plusieurs mois véhiculent un message de « crise » vis-à-vis du système de collecte des matières sélectives, entraînant une “crise” de confiance de la part des citoyens, alors que le milieu fait face à une problématique financière. Dans ce contexte, les gestionnaires et professionnels craignent une baisse du taux de participation des citoyens au programme de collecte en place. Au regard de cas concrets, les stratégies communicationnelles de chacun vont être présentées et expliquées ainsi que les résultats visés et obtenus. Ce panel a pour objectif de trouver des pistes de solutions pour améliorer les communications sur le long terme pour encourager les citoyens à poursuivre leur effort.
Mme Taraneh Sépahsalari, ingénieure de formation, est directrice générale de Récup-Estrie depuis 2010 à ce titre elle dirige et supervise l’ensemble des activités de la Régie de récupération de l’Estrie. Cette entité est un regroupement municipal estrien qui inclut la Ville de Sherbrooke et les MRC de Memphrémagog, de Coaticook, du Haut-Saint-François, du Val-Saint-François et des Sources. Le regroupement a la responsabilité du tri des matières recyclables produites par plus de 200 000 personnes à des fins de valorisation. Dans le cadre de ses fonctions, elle a participé activement au projet de modernisation du centre de tri qui a permis l’installation de tri optique et d’une nouvelle ligne de séparation du papier et contenants. Par le passé, madame Sépahsalari a travaillé dans l’industrie des pâtes et papiers, notamment chez Cascades et Kruger.
Ingénieur de formation, Frédéric Potvin fait partie de l’équipe qui, en 1996, mettra sur pied l’organisme de gestion des matières recyclables aujourd’hui connu sous le nom de Tricentris, centre de tri. Après 22 ans sous sa direction, Tricentris est passé d’un centre de tri traitant quelques milliers de tonnes de matières recyclables à ce qui est aujourd’hui la plus importante organisation de tri au Québec. Opérant maintenant trois centres de tri, Tricentris, fort de ses quelques 250 employés, traite chaque année près du tiers des matières recyclables d’origine domestique du Québec. M. Potvin ajoute le traitement du verre à son champ de compétences avec l’ouverture en 2013 de la première usine de micronisation du verre au Canada. Frédéric Potvin a développé Tricentris à son image et en a fait un organisme responsable, rassembleur, innovateur et unique en son genre. Personne-ressource du milieu, Frédéric Potvin a siégé au fil des ans sur plusieurs comités relatifs à la collecte sélective et contribue régulièrement au magazine 3RVE.
La prochaine révision des PGMR semble très loin devant nous, alors que nous sommes à fond dans leur mise en œuvre. Toutefois, débuter dès maintenant la collecte des données est nécessaire. En effet, les inventaires du secteur des ICI et de celui des CRD sont le maillon faible des PGMR adoptés en 2016. Considérant qu’ils doivent être révisés d’ici 2023, il faut prévoir une collecte de données pour l’année 2020… ce qui n’est pas si loin que ça finalement! Un cadre pourrait être mis en place à ce sujet par le MDDLECC, appuyé sur l’article 53.26 de la Loi sur la qualité de l’environnement.
Toutefois, avant que les outils réglementaires ne soient mis en place, les MRC doivent travailler de près avec l’entreprise privée à ce sujet. Une méthode de travail est suggérée afin de respecter le besoin de confidentialité des entreprises tout en facilitant les obligations de planification des MRC et l’atteinte des objectifs de la PQGMR. Il est proposé d’impliquer davantage les entreprises dans la démarche, et que la troisième génération de PGMR fasse le pont entre le secteur municipal et le secteur privé.
Madame Sandra Messih oeuvre pour le compte de Chamard depuis 2000 et a activement participé au développement de l’entreprise. Elle oeuvre depuis 18 ans en gestion des matières résiduelles, autant auprès du milieu municipal que du secteur privé, collaborant avec toute la chaîne de valeur. Elle a été impliquée dans l’élaboration de huit PGMR de deuxième génération, dont le PMGMR de la CMQ.
Monsieur Ian Chartrand œuvre depuis 15 ans en gestion des matières résiduelles auprès du milieu municipal. Il a tout d’abord contribué à la mise en œuvre de la première génération des plans de gestion des matières résiduelles dans quatre MRC. Fort de cette expérience, il dirigé la réalisation des PGMR révisés de celles-ci et a poursuivi leur mise en oeuvre. Il travaille pour le compte de Chamard stratégies environnementales depuis 2017.
La filtration est un procédé au cœur du traitement de l’eau dédiée à la consommation qui est largement répandu dans le domaine de l’eau usée. Le suivi de l’état des filtres permet d’identifier et d’anticiper plusieurs problèmes, dont un phénomène de colmatage des dispositifs de filtration intégrés aux faux-fonds de filtre. La présente conférence propose une revue sommaire des impacts d’un colmatage de faux-fond de filtre, ainsi que les démarches particulières d’identification et de diagnostic de colmatage de filtres aux stations de production d’eau potable Chomedey et Pont-Viau, de la Ville de Laval.
M. Charest est ingénieur en mécanique et procédés au Service de la gestion de l’eau de la Ville de Laval depuis 2014. Il s’occupe principalement des travaux de maintien d’actifs des infrastructures en eau. M. Charest a complété son baccalauréat (2005) et sa maîtrise (2009) en génie civil à l’École Polytechnique de Montréal. De 2005 à 2014, il a travaillé sur de multiples projets pour la firme Dessau au sein du service « Eau, traitement et pompage ».
M. Allard est chef de la division “Eau potable” au service de la gestion de l’eau de la Ville de Laval depuis 2006. Il est responsable des trois stations d’eau potable, d’une capacité de 495 000 m³/d, et du réseau de distribution, d’une longueur de 1600 km. Il a obtenu son diplôme d’études collégiales en assainissement des eaux en 1983 au Cégep Saint-Laurent.
Des données de concentration de DBO5C soluble ont été obtenues pour 9 stations de récupération des ressources de l’eau (StaRRE) du Québec utilisant le procédé d’étangs aérés facultatifs. L’analyse de ces données a permis de déterminer qu’à partir de la sortie de l’étang 2, la DBO5C soluble se maintient à une valeur maximale de 9 mg/L jusqu’à l’effluent des étangs. Une équation de saturation a été déterminée qui permet de relier la DBO5C soluble à la DBO5C totale à l’effluent. La valeur des deux constantes de cette équation, la DBO5C soluble maximale et la constante de demi-saturation, sont de 9 et 8 mg/L respectivement. Cette relation serait applicable pour des concentrations de DBO5C totale inférieures à 25 mg/L à n’importe quel point d’échantillonnage excluant l’affluent. Le ratio global reliant la DBO5C particulaire et les MES à l’effluent aurait une valeur de 0,35 mg DBO5C /mg MES. L’utilisation de ratios saisonniers est toutefois suggérée afin de permettre une meilleure estimation des MES à l’effluent. Les informations tirées des données sur les étangs aérés du Québec sont pertinentes pour le développement de solutions adaptées pour l’optimisation des StaRRE du Québec.
Mélissa Tremblay est bachelière en biologie moléculaire (Université Laval) et en génie biotechnologique (Université de Sherbrooke). Elle est membre de l’Ordre des Ingénieurs du Québec et possède plus de 5 ans d’expérience dans le domaine du traitement des eaux industrielles. Elle réalise présentement une maîtrise professionnelle en traitement des eaux, à la Polytechnique de Montréal, sous la supervision du professeur Yves Comeau.
Les solutions d’hypochlorite (SH) sont largement utilisées dans les installations de production d’eau potable (IPEP) canadiennes. Cependant, les SH contiennent des sous-produits tels que le bromate, le chlorate, le chlorite et le perchlorate. Ces sous-produits peuvent être formés durant les processus de fabrication de ces solutions et/ou durant leur transport et leur entreposage. En effet, les SH se dégradent naturellement avec le temps entraînant ainsi la formation de sous-produits et diminuant leur efficacité. Bien que cette dégradation ne puisse être évitée, elle peut être minimisée. Les petites IPEP sont connues pour avoir des ressources plus limitées que celles de plus grande taille et peuvent donc faire face à certaines difficultés pour mettre en application les meilleures pratiques de gestion des SH. Une étude a été réalisée par la Chaire de recherche en eau potable de l’Université Laval en collaboration avec le MDDELCC dans le but de documenter les pratiques de gestion des SH appliquées dans les petites IPEP. Ainsi, diverses entrevues ont été réalisées auprès des opérateurs de neuf petites IPEP. Les résultats des entrevues ainsi que le guide en découlant seront présentés.
Manuel J. Rodriguez est titulaire de la Chaire de recherche CRSNG en gestion et surveillance de la qualité de l’eau potable de l’Université Laval. Il est aussi directeur du Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD) et professeur titulaire à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional (ESAD) où il enseigne dans le domaine de l’environnement et de l’eau. La programmation de recherche du professeur Rodriguez concerne la gestion de la qualité de l’eau potable, avec une approche intégrée du bassin versant au robinet du consommateur. Il s’intéresse à la génération de connaissances sur l’évolution spatio-temporelle de la qualité de l’eau dans les sources d’approvisionnement et dans les réseaux de distribution, et au développement d’outils d’aide à la décision pour la gestion de l’eau potable.
Le Centre de traitement des boues de fosses septiques (CTBFS) de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, en opération depuis 2005, traite en moyenne 12 500m3 annuellement. Suite à une séparation solide/liquide des boues, le filtrat est traité dans des étangs aérés. Selon sa conception originale et malgré les améliorations apportées au fil du temps, le CTBFS a enregistré des dépassements de ses objectifs environnementaux de rejet à l’effluent. Une collaboration avec Roger Tessier Environnement (RTE) a permis d’enrayer cette problématique. Ainsi, depuis 2015, avec l’aval du bureau régional du MDDELCC, le sulfate ferreux est employé comme réactif pour la déphosphatation. Ce résidu sidérurgique se démarque des réactifs utilisés précédemment (alun, sulfate ferrique) en étant beaucoup moins dispendieux et non-acidifiant. De plus, un régime aération-anoxie a été mis en place afin d’alterner la nitrification-dénitrification et d’ainsi bénéficier d’un retour d’alcalinité, du dégazage de l’azote et d’une diminution des nitrates à l’effluent. Ces changements novateurs, économiques et efficaces portent un potentiel d’application dans plusieurs stations d’épuration de la province.
Kimberley Mason M. Env., est directrice du service de l’hygiène du milieu – environnement , de la MRC Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG) depuis 2009. Elle y oeuvre à implanter des solutions opérationnelles conformes à la réglementation, mais adaptées à une région éloignée, avec une faible densité de population.
Carolane Saumur-Belley, détient un B.Sc. en biochimie (option microbiologie) et a rejoint en 2018 l’équipe de la MRCVG en tant que coordonnatrice en environnement. Elle est responsable de l’efficacité du procédé au Centre de traitement des boues de fosses septiques (CTFBS).
L’optimisation des procédés de traitement de l’eau potable est une tâche complexe qui requiert un savoir opérationnel et des outils de suivi appropriés. Les usines de traitement d’eau potable alimentées en eau de surface sont vulnérables aux épisodes de dégradation transitoires de la qualité de l’eau, qui sont liés à certains épisodes hydroclimatiques tels que les fortes pluies, les épisodes de sécheresse, ainsi qu’à une alternance de ces deux phénomènes. L’objectif de ce projet est d’analyser les performances du traitement de l’eau potable en station afin d’établir une référence d’opération et d’évaluer la résilience d’un système de traitement (qualité de l’eau traitée, dosages de produits chimiques) durant plusieurs épisodes de pluie. Les résultats anticipés de ce travail pourront aider les gestionnaires de la qualité de l’eau potable et les opérateurs à optimiser leur traitement et à anticiper l’augmentation attendue de la fréquence et de la variabilité des épisodes transitoires de dégradation de la qualité de l’eau brute avec les changements climatiques.
Titulaire d’un master recherche en Sciences de l’Environnement Industriel et Urbain de l’École des Mines, et d’un doctorat en Biologie et Sciences de la Santé obtenu à l’École des Hautes Études en Santé Publique, Ianis Delpla est post doctorant à la Chaire de Recherche en Eau Potable de l’Université Laval. Il travaille sur le développement de modèles de prédiction de l’évolution de la qualité des eaux brutes et des eaux potables en lien avec les modifications climatiques et d’occupation du sol annoncées pour le siècle en cours au sud du Québec. Ses travaux sont orientés vers la modélisation empirique des polluants organiques des sources d’eau potable et de l’eau traitée. Il a également élaboré des outils de suivi de la qualité des eaux autour des fortes pluies dans des bassins versants agricoles approvisionnant de petites unités de traitement en France et au Québec.
Au Canada, il revient aux gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, aux autorités municipales et aux propriétaires et exploitants des infrastructures essentielles de veiller à la résilience de ces infrastructures. Puisque les catastrophes surviennent habituellement à l’échelle locale, ce sont majoritairement les propriétaires et les exploitants, la municipalité et la province ou le territoire qui sont les premiers à réagir.
L’établissement de partenariats entre les secteurs d’infrastructures essentielles (IE), comme les infrastructures d’eau, est important pour renforcer leur résilience en adoptant une combinaison appropriée de mesures visant à régler les interruptions et à assurer la prestation des services essentiels. Ceci est d’autant plus valable pour les petites municipalités, premières cibles des pirates informatiques qui en font leur terrain de jeux.
La perturbation des infrastructures essentielles, comme celles liées à l’eau, pourrait se traduire en pertes de vie et en effets économiques néfastes et pourrait considérablement ébranler la confiance du grand public.
Dans un contexte de connectivité des équipements et de partage de l’information, comment s’assurer que les pratiques soient sécurisées?
Après avoir évalué différentes méthodologies et divers standards, le Service de la gestion de l’eau de la Ville de Laval a élaboré un programme sur 5 ans pour sécuriser son infrastructure informatique. Basée sur les ressources de l’American Water Works Association, une description sommaire du plan et de la démarche de mise en œuvre par la Ville de Laval sera présentée.
Le gouvernement fédéral remplit ses responsabilités de leadership national en ce qui a trait à la gestion des urgences, ce qui comprend les infrastructures essentielles en vertu de la Loi sur la gestion des urgences (LGU). L’aide apportée par Sécurité publique Canada pour la protection des infrastructures considérées comme critiques sera développée.
IN-SEC-M, la grappe industrielle canadienne en cybersécurité participera également aux échanges et amènera son expertise sur la mobilisation des joueurs clés pour mener des actions concrètes.
Éric Walker est ingénieur automatisation depuis plus de 15 ans avec une spécialisation dans les technologies opérationnelles depuis une dizaine d’années. Il a obtenu son diplôme d’études universitaire en génie de l’Université McGill en 1997, suite auquel il a travaillé pour la compagnie Stelco comme ingénieur de projets. De 2000 à 2006, il a travaillé à la Brasserie Labatt en tant que responsable d’automatisation pour le plan de Ville LaSalle puis dans plusieurs firmes de consultation en automatisation et a développé une expertise en technologies opérationnelles. Depuis janvier 2016, M. Walker est à l’emploi de la Ville de Laval au Service de la gestion de l’eau.
M. Turbide a vingt-huit ans d’expérience dans le domaine des technologies de l’information. Depuis les vingt dernières années, il s’est impliqué dans tous les aspects de la sécurité des technologies de l’information, d’abord en tant que responsable opérationnel, en enseignement, en consultation, et à partir de 2010 en tant qu’analyste technique senior dans le portefeuille de systèmes de contrôle industriel au Centre canadien de la réponse aux incidents cybernétiques. M. Turbide a récemment rejoint le groupe des infrastructures essentielles de Sécurité publique Canada pour diriger le programme de sécurité des systèmes de contrôle industriels.
En 2011, dans le cadre de la Stratégie montréalaise de l’eau, la Ville de Montréal s’est engagée à installer 16 200 compteurs opérationnels dans les industries, les commerces et les institutions (ICI) dans un délai de 6 ans. Les objectifs du projet ont ensuite été revus à la hausse pour atteindre 23 500 compteurs en 10 ans, tout en gardant la cible initiale comme une balise intermédiaire.
Le projet Mesure de la consommation d’eau (MCE) a débuté en juillet 2012. La cible intermédiaire de 16 200 compteurs opérationnels a été atteinte en mai 2018, soit une avance d’un mois sur ce qui était prévu dans la Stratégie montréalaise de l’eau. Pour l’année 2017 spécifiquement, l’équipe du projet a atteint une cadence record avec plus de 4 500 compteurs mis en exploitation.
Un autre objectif était de diminuer le coût d’exploitation des compteurs d’eau grâce à la technologie de relève. Avec l’acquisition du système de relève automatisé, la Ville de Montréal a été en mesure de réduire ce coût, tout en bénéficiant des avantages que procure cette solution.
Rémi Lacroix est détenteur d’un baccalauréat émis par l’École de technologie supérieure. Ayant débuté sa carrière en 2008, M. Lacroix s’est joint à la Ville de Montréal en 2009. Depuis ce temps, il occupe un poste d’ingénieur au Service de l’eau.
Au sein de la section de la mesure de la consommation d’eau, M. Lacroix travaille principalement au déploiement de l’installation des compteurs d’eau et du système de relève dans les industries, commerces et institutions ainsi qu’à la réglementation sur la mesure d’eau. M. Lacroix a réalisé plusieurs conférences au cours des dernières années portant, notamment, sur des sujets traitant des compteurs d’eau.
Suite à l’adoption du Règlement sur les ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées (ROMAEU) par le Gouvernement du Québec en 2014, de nouveaux critères de rejet en DBO5, MES et non-toxicité aiguë devront être adoptés. Les stations de type physico-chimiques (épurant 55% du débit total traité au Québec) sont particulièrement concernées par ce changement. Dans le cadre d’un cours à Polytechnique Montréal, la mise aux normes d’une StaRRE a été étudiée.
L’évolution de la population et des débits à traiter ont été évalués afin de pouvoir dimensionner les nouveaux équipements et vérifier si ceux déjà en place répondent aux besoins futurs. Le programme BioWin® a permis d’effectuer des simulations pour appuyer les calculs effectués.
Huit différents procédés de traitement secondaires ont été considérés, et deux filières de traitement liquide ont été proposées, une utilisant la technologie BiostyrDuo® (biofiltre à biomasse fixée) et l’autre des MBBR (bioréacteur à lit mobile). Pour la filière solide, la digestion anaérobie en deux phases a été considérée, ainsi que la digestion anaérobie sèche.
L’étude de cas a permis d’identifier les éléments critiques qui nécessiteront des études plus approfondies lors de la mise à niveau.
Simon Amiot a débuté ses études universitaires au baccalauréat en droit, à l’Université de Sherbrooke où il a terminé sa première année d’étude. Il a par la suite complété un baccalauréat en génie civil, à Polytechnique (2014-2018). Il travaille au sein du laboratoire de recherche en traitement des eaux usées depuis l’été 2015, d’abord sur la déphosphatation des eaux usées par filtres à scories et l’impact des nanoparticules d’argent sur le traitement des eaux usées (2015-2016). Il travaille depuis le printemps 2017 sur le développement et l’optimisation d’un système de traitement des eaux usées municipales à partir de plantations filtrantes de saules. Il effectue une maîtrise recherche à l’École Polytechnique, en génie civil, spécialité environnement, depuis l’hiver 2018 sur ce dernier sujet, plus précisément sur la modélisation du projet à partir de données expérimentales.
Pascale Mazerolle a étudié à l’université McGill, au campus MacDonald de Sainte-Anne-de-Bellevue et y a obtenu son baccalauréat en Génie des Bioressources (2013-2017). C’est à la suite d’un échange universitaire en Australie, dans une région faisant face à de nombreux défis relatifs à la gestion de l’eau, que Pascale décida d’approfondir ses connaissances dans le domaine de traitement des eaux et d’entreprendre des études supérieures. En 2017, elle commença à travailler sur un projet portant sur les filtres plantés de saules, un système de traitement des eaux usées pour les petites collectivités, dans le contexte de climat hivernal du Québec. Ce projet est réalisé dans le cadre de sa maîtrise professionnelle qu’elle poursuit actuellement à l’École Polytechnique de Montréal.
Présentation du logiciel appelé SORA2 Tableau de bord. Ce logiciel sert dans un premier volet à présenter l’ensemble du réseau d’eau potable de la ville de Québec regroupé en réseaux de distribution, paliers de pression et secteurs de consommation. Il affiche en temps réel les pressions des différents postes en périphérie des paliers de pression ainsi que les consommations des secteurs selon l’amenée ou le soutirage dans chaque secteur, tout en tenant compte des réservoirs. Différentes alarmes servent aussi à la prise de décisions dans les situations d’exceptions. Le deuxième volet sert aux calculs de bilans en eau en fournissant un outil de validation des consommations versus la production et à aider à la recherche de fuites dans le réseau. Toutes les données de ce logiciel sont historisées pour consultations ultérieures. Des accès supplémentaires aux outils villes telles que la carte interactive permettent entre autres de visualiser une manne d’informations corporatives telles que la localisation des conduites, le système de gestion des infrastructures donnant toutes les informations des ouvrages et même une image satellite pour repérer les différentes structures.
Louis Vézina est automaticien en contrôle de procédé à la ville de Québec (anciennement Communauté urbaine de Québec) depuis 1995. M. Vézina est diplômé en Informatique de Génie de l’Université Laval (1987) et a été employé du Groupe Laperrière et Verreault de 1987 à 1995 en tant qu’analyste en informatique et automaticien.
Le vieillissement du réseau de conduites d’eau potable compromet l’approvisionnement de l’eau en abondance, en permanence et de bonne qualité auprès des différentes parties prenantes. À cet égard, la Direction des réseaux d’eau (DRE) s’est engagée depuis 2016 dans le Programme d’excellence en eau potable – Volet Distribution (PEXEP-D) pour optimiser l’exploitation du réseau de distribution d’eau potable. La mise en place du PEXEP-D a amorcé une optimisation du rendement du réseau et rejoint la Stratégie montréalaise de l’eau 2011-2020 qui englobe tout le cycle de la gestion de l’eau et toute la durée de vie des actifs de l’eau.
Nathalie Oum détient un diplôme d’ingénieur en Hydraulique et Mécanique des fluides, un diplôme de maîtrise et de doctorat en génie civil. Elle a travaillé au Consortium CGT sur le projet d’élaboration du Plan d’intervention des réseaux d’eau et de voirie de la Ville de Montréal. Ensuite, elle a intégré le Service de l’eau de la Ville où elle collabore dans l’élaboration du plan de gestion des actifs des réseaux d’eau.
Oumoul Khairy Sy est titulaire d’un diplôme universitaire de technologie (DUT) et d’un diplôme d’ingénieur en génie civil. Elle a travaillé comme chargée de projets à Total Sénégal et chargée de projet adjointe au CERIU. Elle se joint ensuite au Service de l’Eau de la Ville de Montréal où elle travaille sur plusieurs mandats, dont le PEXEP-D.
Santé Canada prévoit publier, dans les prochains mois, la révision de la recommandation canadienne sur le manganèse dans l’eau potable réalisée en collaboration avec le Comité fédéral-provincial-territorial sur l’eau potable. Basée sur de nouvelles connaissances, cette recommandation canadienne prévoit l’ajout d’une valeur maximale pour protéger la santé et la réduction de l’objectif d’ordre esthétique.
Comme la précédente recommandation canadienne pour le manganèse n’établissait pas de valeur maximale pour protéger la santé, aucune norme pour le manganèse n’est fixée par le Règlement sur la qualité de l’eau potable et aucun suivi systématique n’est réalisé par les responsables de réseaux de distribution d’eau potable au Québec. Néanmoins, des mesures ont déjà été mises en place dans plusieurs installations de production d’eau potable pour réduire la présence du manganèse étant donné que ce dernier colore l’eau et lui donne un goût particulier.
Cette conférence sera l’occasion d’être informé à propos des actions que le ministère a mis en œuvre en vue de la publication la recommandation canadienne révisée sur le manganèse dans l’eau potable.
Madame Anouka Bolduc est diplômée en biologie de l’Université de Sherbrooke et détient un diplôme de deuxième cycle en Santé environnementale de l’Université de Montréal.
Elle travaille au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques depuis 17 ans.
De 2001 à 2008, elle travaille à la Direction régionale de l’Estrie et de la Montérégie et, depuis 2009 à la Direction de l’eau potable et des eaux souterraines. Au sein de cette direction, Mme Bolduc développe l’expertise relative aux composés chimiques dans l’eau potable et contribue à l’élaboration et la mise en œuvre de la réglementation en matière d’eau potable et du programme de surveillances de la qualité de l’eau potable ainsi qu’à la production de bilans quinquennaux de la qualité de l’eau potable au Québec.
Chaque année, de nombreux dispositifs d’épuration des eaux usées pour les résidences isolées sont reconstruits pour des habitations où l’installation septique n’avait que quelques années d’utilisation. Dans plusieurs cas, la reconstruction qui aurait pu être évitée dès le départ si l’étude de caractérisation du site et des sols avait été réalisée selon les règles de l’art et si le Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r.22) avait été respecté et correctement appliqué.
Parmi les différents mandats que j’ai réalisés à titre d’expert en assainissement décentralisé, je vous présente quelques cas qui illustrent les manquements en matière de conception et d’application de la réglementation qui peuvent entraîner des dommages à l’environnement, ainsi que des conséquences économiques et des désagréments considérables pour les propriétaires de ces résidences.
En tant que professionnel travaillant dans le domaine, il est important de connaître les rôles et responsabilités concernant la conception de dispositif d’épuration des eaux, mais aussi de l’application du règlement.
Titulaire d’un MBA de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM et d’un baccalauréat en Génie biotechnologique de l’Université de Sherbrooke, Jean-Sébastien possède plus de 10 ans d’expérience professionnelle en gestion de l’eau.
Il a commencé sa carrière en R&D et en certification de produits chez un fournisseur de technologies en traitement de l’eau. Il a ensuite occupé un poste d’ingénieur dans une firme de génie-conseil en environnement. Jean-Sébastien est actuellement associé chez Équipe Indigo, firme de génie-conseil et de construction spécialisée en assainissement décentralisé.
Jean-Sébastien est également chargé de cours à l’École polytechnique de Montréal en traitement autonome et décentralisé de l’eau et il est amené à réaliser des mandats à titre d’expert dans le cadre d’installation septiques défaillantes pour des municipalités, des firmes d’avocats et des assureurs.
Dans le cadre du règlement sur le Prélèvement des Eaux et leur Protection (RPEP), les responsables des usines d’eau potable de catégorie 1 doivent réaliser une analyse de la vulnérabilité de leur source d’eau potable. Dans la grande région de Montréal, l’emplacement des usines de production d’eau potable en milieu densément urbanisé rend certaines directives du GUIDE de réalisation difficilement applicables. Le RPEP requiert que des inventaires détaillés soient réalisés dans les aires de protection prédéterminées. Cependant, les bassins de drainage urbain étendent les superficies réelles des aires de protection en milieu urbain. Pour simplifier les inventaires, des indices sont donc proposés. Des résultats préliminaires indiquent que, parmi 7 BDU évalués, un BDU unitaire pose la plus grande menace tandis que le risque associé à deux BDU pseudo-sanitaires est moindre pour les prises d’eau en aval. À partir des résultats finaux, une trame de données standardisée sera développée pour échanger entre les municipalités de la région.
Madame Anne-Sophie Madoux-Humery est associée de recherche au sein de la Chaire Industrielle en Eau Potable de Polytechnique Montréal. Elle travaille depuis 10 ans sur l’évaluation de la vulnérabilité et la protection des prises d’eau potable au Canada. Titulaire d’un baccalauréat en génie chimique de l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Poitiers (France), elle a complété sa maîtrise (2010) et son doctorat (2015) en génie civil à Polytechnique Montréal.
La contamination des eaux naturelles par les résidus médicamenteux présente un problème sanitaire où ces contaminants émergents réfractaires (analgésiques, anti-inflammatoires, antiépileptiques, antibiotiques/biostatiques, etc.) ont été détectées dans les eaux usées et dans l’environnement. À travers la consommation de ces médicaments par la population, ces composés aboutissent dans les eaux usées où ils échappent au traitement classique. Les tendances actuelles de R&D sont désormais orientées vers les techniques ultra-oxydantes, propres (sans ajout de réactifs), moins coûteuses, simples, efficaces et capables d’oxyder les CERs jusqu’à leur minéralisation. De ce point de vue, le procédé hybride mettant en synergie les techniques à membrane (BioUF) et les propriétés d’électrooxydation avancée (EOA) a été évalué pour le traitement à la source des eaux usées d’hôpitaux. Par ailleurs, le développement de nouvelles méthodes analytiques d’identification des CERs ainsi que les risques écotoxicologiques associés aux concentrations de ces composés dans les eaux usées et dans l’environnement ont également été évalués.
Mme Anne Carabin est une professionnelle de recherche à l’INRS dans l’équipe du professeur Patrick Drogui et coordinatrice du programme FONCER en Technologies Environnementales de Décontamination et Gestion Intégrée des Eaux et Effluents Résiduaires. Ce programme réunit 7 universités canadiennes et plus d’une vingtaine de collaborateurs dans le domaine névralgique du traitement et de la gestion des eaux. Parallèlement à cela, elle est aussi coordinatrice du Regroupement des écotoxicologues du Québec dirigé par le professeur Patrice Couture à l’INRS.
Les activités de tri et d’entreposage de l’industrie de récupération des métaux ferreux et non ferreux se font dans des aires à ciel ouvert et les précipitations génèrent des eaux de ruissellement de surface caractérisées par une charge diversifiée en contaminants dont les métaux, les hydrocarbures, les matières en suspension, etc. Dans ce cadre, un système de marais filtrant a été proposé comme technologie passive pouvant réduire la contamination des eaux de ruissellement et produire un rejet répondant aux normes. Le défi technique consistait à présenter un marais ou une combinaison de marais capables, par l’intermédiaire d’un substrat réactionnel spécifique, de traiter l’ensemble de ces contaminants en tenant compte des particularités et conditions de traitement nécessaires pour chaque élément. Le projet de recherche a démontré que la combinaison d’un biofiltre aérobie et un marais filtrant à écoulement horizontal sous la surface doté d’un substrat réactif spécifique et adapté est une solution passive pour le traitement des eaux de ruissellement de surface.
M. Abdelaziz Gherrou, est titulaire d’un Ph.D. en chimie avec spécialisation en traitement des eaux. Il travaille actuellement comme chercheur chimiste au Centre des technologies de l’eau (CTE), un centre collégial de transfert de technologies rattaché au Cégep de Saint-Laurent. M. Gherrou a commencé sa carrière comme professeur de chimie à l’université avant de rejoindre l’industrie où il a participé à développer différentes technologies de traitement des eaux basées sur des procédés physicochimiques (échange ionique, adsorption, électrochimie, oxydation avancée, précipitation, etc.). Depuis qu’il a rejoint le CTE en 2009, M. Gherrou a réalisé plusieurs projets de R&D ayant abouti à solutionner diverses problématiques, souvent complexes, reliées à la contamination des eaux par différents contaminants chimiques et microbiologiques. Ses travaux de recherches ont donné lieu à plusieurs publications scientifiques parues dans différentes revues internationales spécialisées et dans des actes de séminaires et congrès. Il est aussi auteur de deux brevets d’innovations concernant deux nouvelles technologies, l’une dédiée à la récupération de métaux et l’autre à l’oxydation avancée de contaminants organiques. M. Gherrou a participé à la formation de plusieurs techniciens et chercheurs dans le domaine général de la chimie et celui du traitement des eaux en particulier. Il publie régulièrement des chroniques dans la revue Chimiste de l’Ordre des chimistes du Québec (OCQ) et a agi durant plusieurs années comme inspecteur auprès de l’OCQ.
M. Mercier est diplômé de l’Université Laval en génie civil et détient une maîtrise en traitement des eaux usées de l’Université de Windsor en Ontario. Depuis plus de vingt ans, il œuvre dans le secteur du traitement des eaux autonomes et décentralisé. Il a travaillé à titre d’ingénieur conseil, pendant plus de dix ans, période lors de laquelle il a fait la conception de centaines d’installations résidentielles, commerciales et communautaires. M. Mercier a participé au développement et à la commercialisation de technologies qu’on retrouve actuellement au Québec et au Canada. Il est président d’Enviro-Neptune, firme spécialisée en recherche et développement ainsi qu’Enviro-STEP Technologies, entreprise faisant la commercialisation et la distribution de technologies d’assainissement décentralisé au Canada.
L’implantation des compteurs d’eau dans les industries, commerces et institutions n’est pas une mince tâche. La présentation expliquera la démarche de la Ville de Laval. Tout au long du projet, il a été décidé de mettre l’accent sur l’accompagnement des ICI et leur utilisation de l’eau.
Jean-François Therrien détient un diplôme d’études collégiales en eau et assainissement. En tant que superviseur production et entretien à la Ville de Laval, Jean-François est responsable des activités concernant les programmes d’économie d’eau (recherche de fuites), le parc des compteurs d’eau et le contrôle de la qualité de l’eau distribuée. De plus, il est membre de Réseau Environnement et participe à divers comités tels que le programme d’excellence en eau potable volet distribution, Comité Québec en économie d’eau potable et le Comité Québec du programme de vérification des dispositifs anti-refoulement sous le giron de la CMMTQ.
Véronique Boulet est titulaire d’un diplôme d’études collégiales en assainissement des eaux (2012), suite à quoi elle a complété un stage au centre des technologies de l’eau (CTEAU) dans le cadre d’un projet de réduction de consommation d’eau potable, financé par le ministère des Affaires municipales, Régions et occupation du territoire (MAMROT).
Technicienne en environnement à la Ville de Laval, Véronique travaille au département Compteurs d’eau depuis 2013. Son mandat consiste principalement à la mise aux normes des entrées de service des bâtiments ICI ainsi qu’à l’analyse des consommations d’eau dans le but d’émettre une série de recommandations visant à réduire les pertes et les mauvais usages de l’eau potable.
La protection des sources d’approvisionnement en eau potable est importante pour assurer la production d’une eau saine et réduire les risques pour la santé publique. La première étape nécessaire à la protection des sources est l’analyse de la vulnérabilité de celles-ci.
La conférence aura pour but d’informer le public sur ce que le gouvernement fait pour appuyer les municipalités dans l’analyse de la vulnérabilité de leurs sources d’eau potable. Sur le plan technique, ce soutien se traduit notamment par la publication de trois guides, ainsi que des outils de vulgarisation permettant de bien s’approprier la démarche d’analyse de vulnérabilité.
À la suite des analyses de vulnérabilité, plusieurs municipalités voudront vraisemblablement mettre en place des plans de protection et de conservation des sources d’eau potable, et des plans de mesures d’urgence, pour s’occuper des menaces qui auront été relevées. Le Ministère entend ainsi proposer une démarche concernant l’élaboration de ces différents plans. Un guide est en cours de production afin d’expliciter cette démarche. Les orientations envisagées pour le contenu de ce guide seront abordées.
Monsieur Philippe Grégoire est diplômé en écologie de l’Université de Sherbrooke et détient une double maîtrise en gestion de l’environnement et en biologie, cheminement en écologie internationale, de l’Université de Sherbrooke. Il possède plus de 7 ans d’expérience dans le domaine de l’environnement et de la biologie, expérience acquise principalement dans le milieu communautaire. M. Grégoire travaille depuis 2017 au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, à la Direction de l’eau potable et des eaux souterraines, où il contribue au développement d’un programme d’aide financière aux municipalités pour la réalisation d’analyses de vulnérabilité de leurs sources d’eau potable, mais aussi à la production, révision et coordination de l’élaboration de guides techniques et autres outils destinées à cette protection des sources d’eau potable.
Les eaux usées industrielles sont généralement des effluents complexes et difficiles à traiter par les procédés conventionnels. Il devient ainsi urgent de développer des procédés innovants et performants permettant l’élimination d’une large gamme de polluants. Les procédés électrochimiques tels que l’électrocoagulation (EC) et l’électro-oxydation (EO) ont récemment montré leur efficacité pour le traitement de matrices industrielles complexes. Afin de respecter les normes de rejet à l’égout, les performances des procédés EO, EC, et des procédés couplés EC-EO ont été évaluées pour traiter les eaux résiduaires, issues des opérations de nettoyage des cuves industrielles, fortement chargées en demande chimique en oxygène totale (DCOt – 10 360 ± 665 mgO2/L) et en phosphore total (Pt – 22,9 ± 0,9 mg/L). Après une étape de caractérisation l’EO a été testé puis l’EC et enfin le couplage EC-EO. Plusieurs paramètres ont été analysés (types d’anode, densités de courant et quantités d’électricité) afin d’évaluer l’efficacité de chacun des procédés et déterminer les meilleures conditions de traitement. Le couplage a permis l’enlèvement du Pt (97 ± 0,2 %) et la DCOt a été éliminée à hauteur de 94 ± 0,5 % permettant ainsi le respect de la norme de rejet à l’égout. Par ailleurs, le couplage EC-EO permet de réduire la consommation énergétique à 120,4 kWh/m3 contre 365 kWh/m3 lorsque le procédé d’EO est utilisé seul. Enfin, une étude technico-économique sommaire a permis d’estimer les coûts d’exploitation pour le traitement successif EC-EO et le procédé EO seul, montrant que le couplage EC-EO permet de réduire les coûts d’opération de 70% lorsque le procédé d’EO est utilisé seul.
Isbath Bona Ouré Sanni est étudiante à la maîtrise en Sciences de l’Eau à l’Institut National de la Recherche Scientifique centre Eau Terre et Environnement. Elle est passionnée par l’environnement et le traitement des eaux. Son projet de maîtrise portait sur le traitement par voie électrochimique des eaux usées industrielles fortement contaminées. Elle a obtenu son baccalauréat en génie de l’environnement en 2014 et est arrivée au Québec au cours de l’année 2016 afin d’y poursuivre des études supérieures.
Comme de nombreuses villes, la Ville de Trois-Rivières se tourne vers la gestion intégrée des eaux pluviales. Pour ce faire, la municipalité s’est lancée dans un vaste programme d’implantation de biorétentions. Or ,de nombreuses lacunes existent encore quant aux performances de ces systèmes sous notre climat et quant au rôle que jouent certaines composantes dans ces performances. Des équipes de l’Institut de recherche en biologie végétale, de la Chaire en paysage et environnement de l’Université de Montréal et de la Chaire en eau potable de l’École Polytechnique se sont alliées à la Ville de Trois-Rivières dans un projet de recherche d’envergure visant à améliorer les connaissances sur ces sujets. Six biorétentions seront suivies sur trois ans afin d’étudier des paramètres de performances quantitatifs et qualitatifs et l’impact des biorétentions sur l’eau souterraine. Des expériences en serre fourniront des éléments de réponse sur les critères de choix des végétaux qui permettront aux municipalités d’effectuer des choix éclairés en cette matière. Un ambitieux programme sera dévoilé lors de cette conférence!
Danielle Dagenais est professeure agrégée et directrice de l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage (Université de Montréal). Agronome (B.Sc. Agr. (McGill)), elle est détentrice d’une maîtrise en génie de l’environnement (École Polytechnique) et d’un doctorat en aménagement (Université de Montréal). Ses travaux portent sur l’implantation des infrastructures vertes pour la gestion des eaux pluviales. Elle aborde ce sujet de façon transdisciplinaire dans une perspective aménagiste, de résilience et d’adaptation au changement climatique. Avec une équipe de chercheurs, elle entame cet été un projet de recherche, subventionné par le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie, Ouranos et la ville de Trois-Rivières sur l’implantation d’infrastructures vertes et la protection des sources d’eau potable.
Détenteur d’un baccalauréat en géographie environnementale ainsi que d’une maîtrise en Sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Trois-Rivières, il occupe la fonction de Spécialiste en environnement pour la Ville de Trois-Rivières depuis 2008. Monsieur Saint-Laurent est responsable des dossiers de réhabilitation de terrains contaminés, de lutte aux îlots de chaleur, d’inventaire et de réduction des émissions de gaz à effet de serre ainsi que de l’adaptation aux changements climatiques. Il est titulaire depuis décembre 2014 de l’attestation « Gestionnaire du carbone » dispensée par l’Institut du carbone et de l’efficacité énergétique et le Collège Shawinigan. Monsieur Saint-Laurent fait partie de l’équipe du projet de réfection de la rue Saint-Maurice qui a débuté en 2015.
Au Nunavik, les petits systèmes d’eau potable sont particulièrement vulnérables à la contamination de leur eau. L’approvisionnement se fait à partir d’eau de surface et le traitement consiste généralement à une simple désinfection. Aussi, l’aménagement de conduites souterraines est impossible en raison de la présence du pergélisol. L’eau est donc distribuée, au sein d’un village, à l’aide de camions-citernes dans des réservoirs situés chez l’habitant. Ce mode de distribution présente un haut risque de contamination aussi bien lors de la distribution que lors de l’entreposage de l’eau. Malgré les risques pour la santé humaine, peu d’informations sont disponibles sur la qualité de l’eau potable au Nunavik. Notre projet propose donc de réaliser un portrait précis de l’accès et de la qualité de l’eau potable au sein des villages nordiques du Nunavik. Ce portrait permettra d’identifier les principales sources de risques à la santé humaine liés à la consommation de l’eau potable qui permettront par la suite de développer des plans de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau (PGSSE) dans les villages sélectionnés.
Stéphanie Guilherme est diplômée d’une école d’ingénieur en France en Chimie analytique et d’un Master en Toxicologie, Environnement et Santé. En 2014, elle a obtenu son doctorat qui portait sur l’étude de l’occurrence des sous-produits de la désinfection dans les petits réseaux de distribution d’eau potable de Québec et de Terre-Neuve et Labrador. Depuis, Stéphanie est stagiaire postdoctorale à l’Université Laval, au sein de la Chaire de recherche en eau potable. Ces projets de recherche portent sur le traitement de l’eau et le suivi de la qualité de l’eau potable, en particulier avec les communautés nordiques du Nunavik.
L’urbanisation a engendré de grandes modifications des conditions hydrologiques naturelles et l’utilisation de pratiques de gestion optimales (PGO) s’impose afin de limiter les impacts. Le Marché Public de Longueuil a été conçu de manière à traiter les eaux pluviales à la source grâce à des PGO installées en série. Ces PGO ont été suivies en période estivale, et d’excellentes performances ont été observées (Brodeur-Doucet, 2018). Or, peu d’information existe sur le comportement des PGO en saison froide. L’objectif principal de ce projet est donc de déterminer l’efficacité épuratoire de PGO implantées en série en climat hivernal. Pour ce faire, une campagne d’échantillonnage a été réalisée à l’hiver 2018 sur le site du Marché. Lors d’événements pluvieux, une collecte manuelle d’échantillons a été effectuée en quatre points critiques du site, permettant d’évaluer la performance épuratoire des PGO. Les résultats obtenus jusqu’à maintenant sont très positifs, les PGO permettant l’obtention d’une qualité d’eau à l’effluent excellente. À premier abord, le comportement des PGO apparaît similaire en saison hivernale à celui en saison estivale au point de vue la performance.
Béatrice Pineau détient un Baccalauréat en Génie Civil de l’Université Laval (2017) et est présentement candidate à la maîtrise en génie des eaux de l’Université Laval sous la direction de Paul Lessard, ing., Ph.D et Geneviève Pelletier, ing., Ph.D.
Madame Pineau a récemment était récipiendaire du premier prix Philip H. Jones pour la meilleure présentation orale au 32e Congrès de l’Est du Canada sur la qualité de l’eau le 4 mai 2018 à Sherbrooke.
Les accidents reliés au travail occasionnent des blessures graves ou des décès. Pour prévenir les accidents, des mesures de contrôle doivent être mises en place dès les étapes de conception ou de mise à niveau des usines, et ce, avant le début des activités. Ces mesures de contrôle vont de la reconnaissance des dangers à l’élaboration des mesures d’urgence en cas d’accident. Elles demandent la compréhension d’une multitude d’éléments complexes. Elles impliquent l’information, la formation mais surtout la concertation et la coordination des travailleurs, des superviseurs et des gestionnaires dans une démarche paritaire. Cette table ronde a pour objectif de discuter des projets novateurs en santé et sécurité en milieu de travail et de montrer comment il est possible de faire rimer sécurité et productivité en améliorant la conception des infrastructures servant au traitement et au transport de l’eau afin de permettre l’applicabilité de procédures sécuritaires de travail pour se conformer aux exigences réglementaires.
La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu devait mettre à niveau ses décanteurs à voile de boues. Le projet d’amélioration de l’usine présenté a permis de diminuer drastiquement le temps de nettoyage et donc le temps passé par les techniciens en espace clos. Il est à noter que ce projet a remporté le prix régional, catégories organismes publics, des Grands prix innovation santé et sécurité du travail de la CNESST.
La Ville de Repentigny avait besoin d’un nouveau réservoir d’eau potable. Avant même de le construire, dès l’étape de conception, la sécurité des travailleurs de chantier qui allaient l’ériger et ensuite ceux de la municipalité qui allait l’entretenir a été au cœur des discussions. Avec l’optique d’éliminer les dangers à la source, il a été convenu d’éviter que ce réservoir souterrain soit conçu en espace clos.
Enfin, les innovations des villes de Québec et de Montréal ont permis l’applicabilité des procédures sécuritaires de cadenassage lors d’interventions sur les réseaux d’aqueduc, seront abordés par Élaine Guénette, conseillère à l’APSAM.
Antoine Laporte est diplômé du Collège de Saint-Laurent en assainissement des eaux et de l’Université du Québec à Montréal en administration. À l’emploi de la Ville de Repentigny depuis 1981, il occupe le poste de directeur adjoint à la Gestion des infrastructures où il est responsable de la production de l’eau potable et du traitement des eaux usées. Auparavant, il a été surintendant des stations de filtration et d’épuration de la Ville de Saint-Eustache alors qu’il a commencé dans le domaine en 1975 à titre de technicien au Ministère de l’Environnement du Québec. Membre de plusieurs comités traitant de santé et sécurité, de la formation ainsi que de la réglementation en matière d’eaux potable et usées, il a été récipiendaire de distinctions de l’AWWA, de la WEF, de Réseau environnement et de l’AQTE. Antoine Laporte a aussi reçu une mention honorable de l’Assemblée nationale du Québec.
Titulaire d’un DEC obtenu au CEGEP St-Laurent en 1988, Éric Desbiens travaille depuis 30 ans au service de la ville de St-Jean-sur-Richelieu. Après avoir était technicien en traitement d’eau pendant 8 ans, il est devenu chef de la division de l’eau potable en 1997, et ce jusqu’à aujourd’hui.
Depuis janvier 2007, Élaine Guénette est conseillère en prévention à l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail secteur “affaires municipales”, l’APSAM, pour les dossiers : traitement de l’eau potable, des eaux usées et des eaux de piscines, les aqueducs et les égouts, les sites d’enfouissement techniques, le chlore, les espaces clos, le cadenassage et les risques biologiques. Technicienne en assainissement, elle a été formatrice associée pour cet organisme de 1996 à 2006. À ce titre elle a collaboré à la rédaction des cours relatifs à la santé et la sécurité du travail reliées aux espaces clos, au cadenassage ainsi qu’aux transports et aux traitements des eaux potables et des eaux usées. Elle a enseigné à la commission scolaire des Trois-Lacs (1993) ainsi qu’au Cégep de Saint-Laurent (de 1990 à 2006) où elle a élaborée de nombreuses formations professionnelles.
Dans un contexte de changement climatique, la gestion durable des eaux pluviales est devenue un enjeu important du développement urbain, notamment pour gérer les problèmes d’inondation et de refoulement. Les nouvelles pratiques de gestion de ces eaux doivent désormais être intégrées dès les étapes de planification du territoire et d’élaboration d’outils règlementaires pour faciliter les prises de décision lors de la conception et de la réalisation de tous projets.
Pour intégrer de nouvelles pratiques de gestion des eaux pluviales et assurer la répétition des projets, il est nécessaire de réfléchir différemment et de favoriser des processus de prise de décision alternatifs et le partage de gouvernance. En effet, la communication et la concertation entre les partenaires impliqués, les différents services municipaux, mais aussi les représentants de la société civile et les citoyens est capitale pour stimuler un travail multidisciplinaire répondant aux enjeux de la gestion de l’eau.
Au cours de cette table ronde, l’évolution des processus décisionnels au Québec ainsi que les enjeux associés, notamment en termes d’acceptabilité sociale, de l’échelle des bassins versants à celle d’une ruelle, seront abordés par les panélistes.
Jean-Philippe Baril Boyer est titulaire d’un baccalauréat en géographie environnementale de l’Université du Québec à Trois-Rivières et d’une maîtrise en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval. Il a agi pendant plus de deux ans à titre de chargé de projets au sein de l’organisme de bassin versant de la rivière Saint-Maurice (BVSM). Il a également travaillé au sein du service de l’urbanisme de la Ville de Neuville.
Depuis mai 2018, il agit à titre d’agent de projets et de communications au sein du ROBVQ. Il est notamment responsable du dossier de la gestion durable des eaux pluviales.
Urbaniste, Pascale Rouillé est candidate au doctorat en aménagement à l’Université de Montréal et présidente et co-fondatrice des Ateliers Ublo. Elle est aussi titulaire d’une Maîtrise en urbanisme et aménagement du territoire réalisée à l’Institut d’Urbanisme de Paris. Elle est aussi membre de l’Ordre des Urbanistes du Québec ainsi que de l’Office Professionnel de qualification des Urbanistes en France. Elle s’est spécialisée en intégration de la gestion durable des eaux de pluie dans les opérations d’aménagement et les documents d’urbanisme via différents projets de la planification au suivi pendant l’opération aussi bien au sein de projets privés que municipaux.
Odile Craig est urbaniste (OUQ) et possède près de 10 ans d’expérience en aménagement urbain et planification urbaine participative. Au CEUM depuis 2012, elle offre des services-conseils auprès des municipalités et des organisations partout au Québec relativement à l’aménagement de la ville à échelle humaine et des processus de participation publique. À ce jour, elle a animé des formations et des conférences auprès de plus de 700 professionnels et décideurs à travers le Québec. Depuis 2017, elle coordonne le projet d’adaptation aux changements climatiques Sous les pavés qui vise à déminéraliser à la main et de manière participative une douzaine d’espaces publics pour sensibiliser aux alternatives de la gestion des eaux pluviales.
Entre 2009 et 2012, elle a été chargée de projets au sein de deux municipalités avec la Fondation Rues principales, où elle a coordonné différents projets d’amélioration du cadre bâti, des espaces publics et de revitalisation commerciale dans une approche de planification participative en milieu municipal.
Coordonnatrice du programme Environnement bâti à Ouranos et co-pilote du partenariat Ville de Montréal-Ouranos, Nathalie Bleau est aménagiste et chercheuse formée à l’Université de Montréal. Elle a d’abord œuvré dans les institutions académiques et le secteur parapublic. Arrivée en 2007 à Ouranos, elle fait partie du groupe “Vulnérabilités, Impacts et Adaptation”. Elle s’est spécialisée dans les questions relatives aux enjeux liés à l’environnement bâti dans un contexte de changements climatiques. De ce fait, la gouvernance, l’aménagement du territoire, les infrastructures et les bâtiments font partie de ses thèmes d’intérêt.
Par notre PROPRE énergie, une démarche unique de mobilisation nationale, se déploie actuellement à l’échelle régionale. Soutenue par le Fonds vert pour trois ans, elle vise à mobiliser les décideurs, les élus, les professionnels partout au Québec pour agir sur l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à leurs impacts. Elle favorise la transition énergétique dans toutes les régions afin de leur permettre de profiter des bénéfices économiques, sociaux et environnementaux qui en découlent.
À partir de cette démarche, du plan d’action du Comité sur les changements climatiques de l’Union des Municipalités du Québec, des programmes de la Fédération Canadienne des Municipalités concernant les changements climatiques, des activités du secteur Air et Changements climatiques de Réseau Environnement, de la collaboration du FAQDD et de l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie, des organisations se sont alliées pour créer ensemble Phare, une carte interactive d’initiatives québécoises inspirantes servant de référence municipale en matière d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.
Envie de collaborer? Venez nous rencontrer!
Directeur général du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec depuis février 2017, Vincent Moreau œuvre au sein du réseau depuis 2010, dont quatre ans à titre de directeur général du Comité régional de l’environnement de la Montérégie. Diplômé ès sciences en géographie, il s’est beaucoup investi dans la mobilisation et la sensibilisation en matière de lutte contre les changements climatiques. Il possède une solide expérience de gestion dans le milieu communautaire et privé. Il siège aux conseils d’administration du Fonds d’action québécois pour le développement durable, de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société, du Territoires innovants en économie sociale et solidaire, et de l’Alliance pour une économie verte – SWITCH. Il est également membre du Comité-conseil sur les changements climatiques du Ministère du développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques, ainsi que sur le Comité consultatif pour le plan de mobilité durable du Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports.
Cette conférence vise d’abord à faire le point sur les dernières projections des principaux impacts pressentis (hausses des températures, variations des précipitations, inondations) en Estrie. Comment s’adapter à ces changements déjà observés ou à venir? Des initiatives régionales inspirantes pour atténuer les gaz à effet de serre (GES) ou s’adapter aux impacts des changements climatiques seront présentées. Par la suite, dans le cadre de la démarche nationale Par notre propre énergie, nous présenterons l’enjeu central de la réduction des émissions de GES identifié pour l’Estrie, soit le transport des personnes. Le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE) développe actuellement la plateforme Embarque Estrie! dont le but est de centraliser et de mettre en valeur sur une plateforme Web toutes les options en transport durable disponibles aux citoyens et travailleurs de la région. Par l’entremise de la plateforme, le CREE accompagnera les municipalités et les individus dans la planification des déplacements dans une optique de mobilité durable, en considérant l’ensemble des moyens de transport, incluant les modes actifs.
Formée en biologie et en environnement, Geneviève Pomerleau cumule plusieurs années d’expérience en sensibilisation et éducation environnementale. La conservation de la biodiversité, les espèces exotiques envahissantes, la promotion d’aménagements favorisant les transports actifs et la transition énergétique font partie de ses principaux dossiers. Elle est chargée de projets au CREE depuis 2012, ayant travaillé de 2004 à 2011 au Conseil régional de l’environnement de la Côte-Nord.
Léonie Lepage-Ouellette est chargée de projets au Conseil régional de l’environnement de l’Estrie depuis décembre 2017. Formée d’abord en droit, elle a récemment gradué de la maîtrise en environnement. Elle cumule déjà quelques années d’expérience en mobilisation et en sensibilisation des citoyens. Ses projets actuels gravitent autour de la mobilité durable et de la réduction des gaz à effet de serre.
Le financement innovateur vise à faciliter la rénovation écoénergétique résidentielle et commerciale au Québec en simplifiant l’accès au capital. Son fonctionnement est simple : un propriétaire d’un bâtiment réalise des travaux écoénergétiques et obtient un financement qu’il rembourse ensuite à même la taxe foncière grâce, en partie ou en totalité, aux économies d’énergie générées. Les résultats sont optimisés par un service d’accompagnement personnalisé effectué par des professionnels de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Lier le financement à l’impôt foncier est ce qui distingue ce financement des outils financiers traditionnels.
Ce mécanisme de financement est en plein essor aux États-Unis et commence à percer le marché canadien. Au Québec, l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie s’est penchée sur le concept, menant à ses initiatives FIME (résidentiel) et IDEEFICC (commercial). Des résultats prometteurs ont découlé de son projet pilote dans les municipalités pionnières de Plessisville, Varennes et Verchères. L’AQME vise un déploiement provincial de ce financement innovateur pour rendre la rénovation écoénergétique accessible à tous.
Valérie Sanderson est directrice de projets à l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie. À ce titre, elle pilote les programmes FIME et IDEEFICC de l’association, des programmes de financement innovateur visant à faciliter la rénovation écoénergétique résidentielle et commerciale. Elle a également travaillé au développement de divers autres projets de l’association, dont la trousse à outils en ligne Ma municipalité efficace. Valérie œuvre depuis près de 10 ans dans le domaine de l’environnement et détient un baccalauréat en économie et études du développement international de l’Université McGill, ainsi qu’une maîtrise en gestion de l’environnement de l’Université de Sherbrooke.
Dans la lutte contre les changements climatiques, les municipalités ont un rôle important à jouer, de par la mise en œuvre de stratégies et de mesures d’atténuation ou d’adaptation sur leur territoire. Cependant, elles se retrouvent souvent limitées par les mécanismes de financement traditionnels.
Des outils de financement novateurs existent et permettent de financer l’élaboration et la mise en œuvre de ces initiatives. L’atelier sera l’occasion de présenter différents outils innovants qui permettent aux municipalités de financer des projets liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’énergie. Les présentations porteront sur l’efficacité, le potentiel de reproductibilité et les défis liés à la mise en place de ces outils. Une activité synthèse clôturera l’atelier.
Les technologies de l’information et de communication (TIC) ont un rôle clé à jouer dans la transition mondiale vers une économie sobre en carbone. Un nombre croissant d’études démontre que de nombreuses solutions offertes par les entreprises de télécommunications (telles que la vidéoconférence, le télétravail, l’hébergement de données et la dématérialisation) permettent de diminuer significativement les émissions de gaz à effet de serre de leurs clients.
Plusieurs études ont été réalisées pour quantifier les avantages environnementaux et économiques de ces solutions, dont le rapport SMARTer 2030 de la Global eSustainability Initiative (GeSI). Ce dernier révèle que :
– Un déploiement généralisé des TIC permettrait d’économiser jusqu’à 10 fois les émissions de carbone générées par ce secteur d’ici 2030.
– Les TIC offrant de tels bénéfices environnementaux procurent également des avantages économiques à leurs utilisateurs, estimés à US$ 207 milliards au Canada d’ici 2030.
Cette conférence présentera les faits saillants de l’analyse de la GeSI et des exemples concrets de TIC offrant à la fois des bénéfices environnementaux et des bénéfices économiques pour leurs utilisateurs.
Catherine Jacques-Brissette est spécialiste en Responsabilité d’entreprise & environnement chez Bell. Elle est responsable de la stratégie liée aux changements climatiques, incluant l’évaluation et la divulgation des émissions de gaz à effet de serre à travers toute la chaîne de valeurs de l’entreprise, la divulgation des risques et des opportunités, ainsi que le développement de cibles de réduction.
Elle a obtenu un baccalauréat en actuariat de l’Université du Québec à Montréal avec mention d’honneur en 2008. Catherine est également associée de la Society of Actuaries et de l’Institut canadien des actuaires.
Elle préside la Commission sur les changements climatiques & la viabilité de l’Institut canadien des actuaires, qui vise à promouvoir le rôle important que peuvent jouer les actuaires dans la lutte aux changements climatiques. Catherine est aussi membre de CAP Développement durable.
Les changements climatiques sont déjà bien présents au Québec. Que ce soit à travers l’augmentation de la fréquence des phénomènes extrêmes ou par la modification des conditions d’enneigement, les conséquences se font ressentir de différentes façons. Les activités économiques sont directement touchées, au point où l’adaptation devient un enjeu économique majeur. La présentation propose de donner un tour d’horizon des défis liés à l’adaptation aux changements climatiques en mettant de l’avant les solutions sous l’angle économique à partir d’exemples locaux et internationaux. Les différents aspects liés à l’adaptation aux changements climatiques suivants seront présentés: sécurité et la santé publique, écosystèmes et biodiversité, agriculture et foresterie, tourisme, construction, gestion de l’eau, aménagement urbain et transports. Des exemples de solutions d’adaptation avec leur co-bénéfices économiques seront présentés. Face à tous ces défis, le plan d’adaptation est présenté comme l’outil idéal permettant de faire le portrait des risques auxquels une population est exposée et de définir les actions les plus appropriées pour réduire son exposition.
M. Pascal Geneviève est co-fondateur et directeur général de Groupe Conseil Carbone. De formation en ingénierie, M. Geneviève est spécialisé en empreinte carbone des organisations et des projets, en adaptation aux changements climatiques, analyse du cycle de vie et en écoconception. Certifié Quantificateur en Inventaire de GES, il supervise les activités de l’entreprise dans les réalisations des mandats dans tous les secteurs d’activités. Passionné par le défi de la lutte aux changements climatiques, M. Geneviève donne régulièrement des formations sur les sujets de l’adaptation et de l’atténuation aux changements climatiques. M. Geneviève est reconnu pour ses capacités de gestionnaire d’équipe et pour son aisance à animer des sessions avec de multiples participants. M. Geneviève est titulaire d’une maîtrise en génie mécanique de l’Université de l’Illinois à Urbana Champaign.
Au Québec, les MRC regroupent plusieurs villes et villages étalés sur un territoire souvent vaste, et présentent des enjeux divers : urbains, agricoles, touristiques, de santé et de sécurité publique, etc. Pôle régional responsable de l’aménagement du territoire, les MRC constituent des lieux de concertation où les partenaires travaillent déjà en concertation. Elles constituent ainsi une instance incontournable pour la mise en place de stratégies d’adaptation aux changements climatiques. La MRC de Memphrémagog est l’une des premières MRC du Québec à amorcer l’élaboration d’une telle planification à l’échelle de son territoire. Mais comment sensibiliser les différents acteurs du milieu aux conséquences des changements climatiques? Comment les mobiliser pour relever collectivement un tel défi? Chaque partie prenante cherche des bénéfices pour son secteur d’activités – qu’ils soient écologiques, économiques, institutionnels, politiques, sociaux ou opportuns. La création d’un cadre de gouvernance participative permet de mobiliser les partenaires et favorise le maillage entre l’atteinte des objectifs individuels et l’avancement global de la stratégie collective d’adaptation.
Détentrice d’un baccalauréat en biochimie de l’Université de Montréal (2004), Alexandra Roy travaille à titre de chargée de projets à la MRC de Memphrémagog depuis plus de dix ans. Elle y coordonne notamment la mise en œuvre du plan d’action en environnement, qui prévoit des initiatives en matière de lutte aux changements climatiques et de protection de la qualité de l’environnement, de la qualité de l’eau et de la biodiversité. Elle travaille en étroite collaboration avec les membres du conseil des maires et du comité consultatif en développement durable de la MRC, ainsi qu’avec les municipalités locales. Candidate à la maîtrise en environnement à l’Université de Sherbrooke, son projet de recherche s’intitule Mise en place d’une approche de gouvernance collaborative dans le cadre de l’élaboration de la stratégie d’adaptation aux changements climatiques dans la MRC de Memphrémagog.
À cause de l’augmentation de la population au Québec et du développement économique, de nombreux étangs aérés facultatifs (ÉAF) doivent être mis à niveau afin d’augmenter leur capacité de traitement. Cette mise à niveau doit aussi s’accompagner d’une mise aux normes de rejet en DBO5C et MES et en non-toxicité aiguë de l’effluent qui est normalement associée à l’azote ammoniacal. Des guides de conception sont disponibles pour les ÉAF mais ne prennent pas en compte les nouvelles options technologiques disponibles.
L’objectif général de ce projet est de proposer une nouvelle approche de conception pour la gestion optimale des boues accumulées dans les ÉAF. À cette fin, les données de performance de stations d’ÉAF existantes sont analysées pour développer et proposer un modèle empirique de mise à niveau. Les données de boues (ex. % de remplissage, fréquence de vidange) et d’eaux usées (ex. MES, DBO5C, NH4) de différents ÉAF du Québec ont donc été colligées et analysées afin de mettre en évidence certains liens entre ces paramètres pour les 10 dernières années d’opération. Ces ÉAF ont été sélectionnés en fonction de leurs différentes catégories, charge et importance de charge industrielle. Les différents problèmes soulevés par les opérateurs rencontrés à ces ÉAF semblent récurrents et tendent à confirmer qu’une mise à jour est nécessaire afin de régler ces problèmes et d’optimiser leur fonctionnement.
Les ÉAF représentant 67% des 811 stations d’épuration québécoises, la plupart conçues dans les années 80-90. Plusieurs nouvelles technologies sont offertes par l’industrie et, à la vue de nos résultats, certaines seront présentées et recommandées aux municipalités afin qu’elles puissent les considérer pour la mise à niveau et aux normes de leurs ÉAF.
Matthias Blanchard a réalisé sa maitrise en Biologie/Ecotoxicologie à l’UQAM, sous la supervision du Pr. Pierre-Yves Robidoux du CNRC-IRB. Il a pu y travailler en collaboration avec le Département de Défense Nationale, au sujet de l’impact de la contamination des sites militaires aux métaux lourds et aux explosifs, notamment sur la survie et la reproduction des vers de terre. Il a ensuite travaillé au CNRC-IRB en Santé Humaine (agent technique), puis chez Maxxam Analytics (Analyste) et enfin chez AgatLabs (Technicien de Lab. A). Depuis 2017, il est étudiant en Maitrise professionnelle, en Génie de l’Environnement, à l’École Polytechnique, sous la supervision du Pr. Yves Comeau. Il est passionné par les sciences et l’environnement et espère pouvoir participer activement à la recherche de solutions pertinentes vis-à-vis des multiples problématiques environnementales découlant de l’activité humaine.
Les calculs de conceptions pour les ouvrages d’assainissement sont faits de manière générale en fonction des débits et des concentrations théoriques suggérés dans le Guide pour l’étude des technologies conventionnelles du traitement des eaux usées d’origine domestique du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Les valeurs présentées dans ce guide sont basées sur la littérature scientifique. Or, dans plusieurs cas, la charge hydraulique observée à l’affluent des installations septiques de terrains de camping s’avère grandement inférieure à la capacité de conception journalière, mais présente des concentrations bien supérieures aux valeurs théoriques proposées dans le guide. Ces valeurs ont notamment été observées dans le cadre de suivis environnementaux exigés par le ministère.
Afin d’émettre des recommandations, un portrait de la situation a été réalisé par le comité Assainissement décentralisé communautaire – Sous-comité Camping de Réseau Environnement. Le sous-comité s’est intéressé aux critères de dimensionnement pour différents types de campings (aire de service-restaurant, activités, présence de véhicules motorisés, de sites récréatifs, de vidanges, etc) et a réalisé un répertoire de cas réels. Parmi les données récoltées, cinq sites de la SÉPAQ ont été sélectionnés à l’été 2018 pour évaluer les charges organiques et hydrauliques provenant des installations d’eaux usées desservant différents types d’établissements de camping.
Marie-Christine Bélanger occupe le poste de directrice produits au sein de Premier Tech Aqua, une entreprise canadienne et chef de file de l’industrie de l’assainissement autonome et décentralisé. Elle a obtenu un diplôme en Génie physique de l’Université Laval (1992) et une maîtrise en Génie chimique de L’École Polytechnique de Montréal (1994). Elle a cumulé plus de 5 ans d’expérience professionnelle à titre de gestionnaire de projet en assainissement autonomes et décentralisés au sein de GSI Environnement avant de poursuivre sa carrière à titre de directrice de développement de projet pour le Groupe Celdex, une entreprise spécialisée dans le développement de programmes intégrés en gestion des déchets dans les pays émergents. Au cours des 15 dernières années, elle œuvre dans le secteur du traitement autonome des eaux usées. Son poste et ses fonctions au sein de PTA l’ont amenée à jouer un rôle clé dans plusieurs comités directeurs et consultatifs à travers l’Amérique du Nord pour le développement et l’amélioration des règlements et standards touchant l’ensemble de l’industrie menant à une meilleure protection de l’environnement et de la santé publique.
M. Sauvageau a fait ses débuts en 1992 dans le domaine de la gestion et de l’exploitation des ouvrages d’eau municipaux chez la société Aquatech. À titre de technicien en assainissement des eaux diplômé du Cégep Saint-Laurent, il a notamment assuré les rôles de surintendant auprès d’installations d’eaux usées et d’eau potable municipales, industrielles et institutionnelles, de formateur (interne, municipal et à l’international), de responsable de secteur et finalement celui de directeur technique et responsable des projets en recherche et développement pour la société Aquatech.
Depuis 2013, M. Sauvageau occupe le poste de conseiller en eau potable et eaux usées à la Sépaq, où il est appelé à intervenir dans plus de 800 ouvrages d’eaux répartis dans les différents parcs nationaux, réserves fauniques et centres touristiques de la province.
Le vieillissement des infrastructures de distribution d’eau potable représente un défi important pour les villes canadiennes. Ce vieillissement se traduit par une augmentation des bris de conduites, et s’avère lourd en conséquence économiques, sociales et environnementales. Il est donc primordial de mieux comprendre l’importance relative des différents mécanismes de dégradation des conduites afin de mieux gérer le maintien du réseau de distribution de l’eau. La dégradation d’une conduite n’est pas seulement liée à la vie utile de la conduite, mais également à une multitude d’autres facteurs environnementaux qui influencent d’une façon non linéaire la dégradation de celle-ci tels que sa localisation, le type de sol et l’historique des bris. Les algorithmes d’apprentissage automatique permettent une meilleure modélisation de la détérioration des conduites en se basant sur l’historique des bris afin d’évaluer empiriquement les facteurs qui influencent la dégradation des segments d’aqueduc. En conclusion, les approches d’apprentissage automatique ont le potentiel de guider les gestionnaires dans le choix de maintien des actifs tout en minimisant le nombre de bris sur le territoire.
Nicolas Saint-Gelais est un chercheur postdoctoral à l’université de Montréal et directeur scientifique de CANN Forecast, une startup qui met l’intelligence artificielle au service de la gestion de l’eau.
Abdelghani Yousfi est un ingénieur en génie civil. Depuis 2012, il a rejoint la Ville de Montréal où il collabore dans l’élaboration du Plan d’intervention des réseaux d’eau.
La transition vers une économie sobre en carbone offre l’opportunité aux collectivités et aux entreprises d’être plus innovantes, compétitives et performantes. Cette transition mise notamment sur des solutions de marché, telles que le marché du carbone et les marchés liés à l’approvisionnement en énergie, pour minimiser les coûts de la décarbonisation et maximiser la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Ces solutions de marché permettent vraisemblablement de générer des retombées économiques, environnementales et sociales pour le Québec et le Canada, mais leur mise en œuvre demeure un défi.
Le panel, composé de différents experts sur le marché du carbone et le secteur énergétique, abordera la façon dont ces solutions de marché permettent de décarboniser l’économie québécoise et canadienne ainsi que les gains qu’ils génèrent, tout en soulignant les changements nécessaires et les méthodes à préconiser pour l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de GES et de transition énergétique au Québec et au Canada.
Pierre-Olivier Pineau (Ph.D. HEC Montréal) est professeur titulaire au département des sciences de la décision de HEC Montréal et titulaire de la chaire de gestion du secteur de l’énergie. Il est un spécialiste des politiques énergétiques, notamment du secteur de l’électricité. Il a publié de nombreux articles sur le secteur de l’énergie, dont la plupart explore les liens entre l’énergie et certains aspects du développement durable. Il intervient régulièrement dans les médias pour analyser l’actualité énergétique. Il a produit divers rapports pour le gouvernement ou des organismes publics.
Il est Fellow au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations, membre de la CAEE, du Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable, et de l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire. Avant d’être à HEC Montréal, il a été professeur à l’Université de Victoria (BC) de 2001 à 2006.
Mark Purdon est un expert dans le domaine émergent des politiques environnementales comparatives. Il s’intéresse particulièrement à la relation entre la politique de changement climatique et l’économie politique, avec une vaste expérience de recherche dans les pays en développement et développés. Il s’intéresse également à la politique internationale de financement climatique ainsi qu’à l’économie politique du climat et de la politique énergétique en Amérique du Nord, avec un intérêt particulier pour le marché nord-américain du carbone.
Mark a obtenu un doctorat en sciences politiques à l’Université de Toronto en 2013 et a complété une bourse postdoctorale du Conseil de recherches en sciences humaines à la London School of Economics en 2014. Il s’est joint au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’École des sciences de la gestion de l’UQÀM en 2018 et est le fondateur et directeur général de l’Institut québécois du carbone.
Ingénieur de formation, avec près de 25 ans d’expérience en environnement, M. Ouyed est fondateur et Président de OSC Consultants, une firme de consultation spécialisée dans la gestion des émissions de gaz à effet de serre et dans les mécanismes opérationnels du marché du carbone réglementaire.
Depuis avril 2016, il agit également comme directeur technique et développement de Pyrobiom Énergies, une entreprise québécoise qui transforme la biomasse forestière résiduelle en biocombustibles solides et liquides renouvelables.
Conférencier, formateur et auteur, M. Ouyed est un expert reconnu au Québec et au Canada, qui conseille et accompagne les entreprises pour la réduction de l’impact financier du marché du carbone sur leurs activités. Il développe pour ses clients industriels des stratégies et des plans d’actions, afin qu’ils puissent réduire les risques liés à leurs émissions de GES.
Martin Clermont est fondateur et le PDG de Solutions Will, une entreprise qui offre une solution de mutualisation sur le marché volontaire du carbone. Depuis plus de 30 ans, M. Clermont a participé à la réalisation de quelques projets innovants dans le secteur du développement durable. Il a, en parallèle, réalisé divers mandats, pour le Secrétariat de la Convention de Bâle (SBC), dans une vingtaine de pays du monde.
Depuis 2007, M. Clermont est activement impliqué dans les marchés du carbone. Il a conçu et dirigé le développement d’une méthodologie, unique au monde, d’agrégation de réduction d’émissions de GES des petits émetteurs, et ce, jusqu’à son acceptation par le programme de certification VCS. Il a déposé, comme promoteur, un premier projet pour le Québec: une première mondiale. Il est ingénieur, détient deux baccalauréats de l’ÉTS ainsi qu’une Maîtrise en Science de l’Environnement de l’UQAM.
La Ville de Laval a lancé en 2011 un programme innovateur de compensation des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au développement de son territoire. Concrètement, la Ville de Laval a modifié son règlement municipal afin d’intégrer une clause imposant une tarification aux promoteurs immobiliers qui est dédiée à la compensation des émissions de GES. Ainsi, un promoteur immobilier qui demande un permis de raccordement pour un terrain de 464,5 m² devra s’acquitter d’une compensation monétaire d’environ 150 $.
Depuis 2011, le programme a permis de cumuler une somme totale de 1,75M$ et de financer les initiatives suivantes :
– Service de collecte porte-à-porte pour la récupération des appareils de réfrigération;
– Subvention citoyenne pour la conversion de système de chauffage résidentiel au mazout vers un système à énergie renouvelable;
– Subvention citoyenne pour l’achat d’un véhicule entièrement électrique;
– Subvention citoyenne pour l’achat d’un vélo à assistance électrique;
– Contribution financière au projet-pilote de taxis électriques de la COOP Taxis Laval.
La Ville de Laval estime que ces mesures permettront, à terme, de réduire de plus de 4 000 tCO2e par année.
Ian Dessureault est conseiller professionnel en changement climatique à la Ville de Laval. Il est diplômé d’un baccalauréat en génie électrique/informatique et d’une maîtrise en génie chimique de l’École Polytechnique de Montréal ainsi que d’un diplôme en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi. M. Dessureault œuvre dans le domaine des changements climatiques depuis plus de 10 ans, dont 7 à la Ville de Laval. Monsieur Dessureault travaille principalement dans l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de mitigation et d’adaptation aux changements climatiques.
Issu du bloc de 250 mégawatts (MW) de l’appel d’offres lancé par Hydro-Québec en 2009, le parc éolien Pierre-De Saurel est le seul projet au Québec avec un modèle d’affaires 100 % communautaire. Il a été développé, construit et est opéré par une société en commandite dont l’unique actionnaire est la MRC Pierre-De Saurel.
Le parc éolien Pierre-De Saurel est un projet qui émane de la volonté des élus de diversifier les sources de revenus pour diminuer l’effort des contribuables. Il est créateur de richesses et permettra la réalisation de projets régionaux. Le parc éolien Pierre-De Saurel a été mis en service le 28 décembre 2016.
Coûts et retombées :
– Le coût du projet est de 71,2 M$. Ce montant inclut le coût du démantèlement prévu à la fin du projet estimé à 7 M$. Le projet est autofinancé par la vente d’électricité à Hydro-Québec en vertu d’un contrat de 20 ans, indexé annuellement pour un total estimé de 206 M$.
– Pour la MRC de Pierre-De Saurel, l’unique actionnaire, le risque est limité à la mise de fonds de 14 M$. La communauté profitera de la totalité des retombées directes de 53 M$ sur 20 ans.”
M. Lefebvre est vice-président ressources humaines chez G Services Miniers Inc. Il a occupé les postes de Directeur de cabinet au sein du gouvernement du Québec. Depuis octobre 2013, il est administrateur au sein du conseil d’administration du Parc éolien Pierre-De Saurel et agi à titre de président depuis cette date.
Produits forestiers Résolu est un chef de file mondial de l’industrie des produits forestiers offrant une grande variété de produits, notamment de la pâte commerciale, des papiers tissus, des produits du bois, du papier journal et des papiers pour usages spéciaux, qu’elle commercialise dans près de 70 pays. La Société possède ou exploite quelques 40 installations de fabrication ainsi que des actifs de production d’électricité aux États-Unis et au Canada (Québec et Ontario).
Résolu est engagée depuis plusieurs années dans la réduction de ses émissions de GES. Dans le cadre de son engagement à réduire notre empreinte carbone, l’entreprise a dépassé son objectif global de réduction absolue des émissions de GES de 65 % avant la fin de 2015 par rapport au niveau de 2000. Cet objectif était parmi les plus ambitieux du secteur, mais l’organisation a rempli l’engagement deux ans plus tôt que prévu en 2013. À la fin de 2017, la réduction des émissions de GES avait réduit de 76 %.
La présentation porte sur la stratégie de Résolu relativement à la réduction de ses émission de GES, les facteurs clés considérés dans cette stratégie et les défis et bénéfices en découlant.
Madame Catherine Primeau est une ingénieure mécanique diplômée de la Polytechnique de Montréal et détient une maîtrise en gestion de l’environnement de l’université de Sherbrooke. Elle a travaillé pendant 7 ans dans la mécanique des alternateurs hydroélectriques avant de joindre l’équipe environnement du siège social de Produits forestiers Résolu en 2010. Elle a alors travaillé à l’élaboration d’un plan de gestion des gaz à effet de serre pour la compagnie, en plus de contribuer à l’élaboration d’une cible ambitieuse de réduction des émissions de GES pour l’entreprise. Riche des dernières années passées à supporter les usines et opérations forestières dans les questions environnementales, elle se concentre plus spécifiquement depuis janvier 2018 aux stratégies d’entreprises en lien avec l’innovation, l’énergie et les changements climatiques, trois sphères étroitement liées.
Selon le plus récent inventaire du MDDELCC, le secteur industriel, commercial et institutionnel (ICI), excluant le volet transport, serait responsable de près de 40 % de l’ensemble des émissions de GES au Québec. Il n’est pas surprenant que ce secteur soit ciblé prioritairement par le marché québécois du carbone (ou système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions) en vue de faciliter l’atteinte des objectifs de réduction visés par le Québec ainsi que par l’Accord de Paris sur le climat.
Mais au-delà des mécanismes plus coercitifs de tarification du carbone (ex. taxes ou bourses du carbone) pour les grands émetteurs, le contexte très évolutif des gestes et actions posés pour atténuer les émissions de GES des organisations (ex. PME, institutions d’enseignement) permet une certaine latitude quant aux approches préconisées pour atteindre les cibles de réduction d’émissions de GES sur une base incitative, mais tout de même volontaire.
Cette présentation mettra en évidence un certain nombre d’initiatives concrètes mises de l’avant dans le secteur ICI pour réduire localement ou plus globalement (par le biais de la compensation) les émissions GES d’organisations québécoises impliquées et actives à cet égard, sur une base volontaire.
François Lafortune, Ph.D. (chimie) a été professeur de chimie universitaire pendant près de 10 ans, avant de se réorienter vers la gestion des matières résiduelles et l’évaluation de nouvelles technologies environnementales pour le compte d’organisations publiques (ex. Recyc-Québec) et privées au Canada et aux États-Unis.
Il s’est spécialisé depuis une quinzaine d’années dans le domaine des inventaires et plans d’action dans le secteur municipal et dans la vérification de projets de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (ou GES), ainsi qu’en accompagnement de petites et moyennes entreprises (PME) axées sur l’innovation technologique et vouées au développement durable. Ses activités d’expertise-conseil incluent aussi la coordination d’activités de R&D, le développement de nouvelles applications pour les matières résiduelles récupérées (ex. : verre, plastique) et l’obtention pour les PME d’aide financière provenant de programmes gouvernementaux.
Il a agi comme aviseur technique ou examinateur externe pour les mémoires de maîtrise d’étudiantes et d’étudiants de l’Université de Sherbrooke, de l’UQAM et de HEC Montréal. Il compte à son actif plus d’une vingtaine de publications spécialisées en chimie et de présentations en GES, changements climatiques et en gestion des matières résiduelles.
ECOTIERRA est une entreprise sherbrookoise née du désire de donner le pouvoir aux petits producteurs d’assurer le développement durable de leurs communautés. Entreprise sociale ayant pour objectif de réaliser sa mission avant tout, ses fondateurs ont vite réalisé qu’en plus d’avoir un impact positif pour les communautés impliquées dans leurs projets d’agroforesterie durable, ils participaient à la lutte aux changements climatiques en réduisant les émissions de GES dû au déboisement et à la dégradation des sols.
Maintenant en opération en Amérique Latine, en Afrique et ici avec la création du premier projet carbone forestier groupé au Québec, les entrepreneurs sherbrookois ont su faire de la lutte contre les changements climatiques un élément différenciateur générant de la valeur pour leur entreprise, leurs partenaires de projets, les investisseurs et surtout pour les petits producteurs.
Un parcours inspirant démontrant que la lutte aux changements climatiques peut faire partie intégrante d’un modèle d’affaire durable.
Originaire de Paris, Thibaud a eu une carrière de 25 ans en ventes et développement de marque en Amérique du Nord, bouleversant le monde de l’alimentation moderne avec des propositions de marques innovantes B2B et B2C.
D’abord chez Groupe Bel, un producteur mondial de produits laitiers, il a dirigé la réintroduction du portefeuille de marques sur le marché américain et lancé les opérations de vente et de fabrication au Canada. Ensuite, il a collaboré avec des start-ups innovantes sur les marchés des jus, des produits de boulangerie et des légumes surgelés.
Thibaud a toujours eu à cœur de viser de développer des chaînes de valeur alimentaire plus durable. Il a été jusqu’à tout récemment le président du conseil d’administration du Croquarium, le plus grand réseau québécois de jardins alimentaires éducatifs.
Le Québec est en meilleure posture qu’il y a 10 ans en matière d’économie d’eau potable avec une réduction de 2% par année de la quantité d’eau distribuée depuis 2001. Ceci s’explique notamment par le contrôle actif des fuites, l’amélioration de la qualité des données, l’impact des campagnes de sensibilisation. Il faut aussi savoir qu’au Canada, seuls deux provinces émettent un rapport relatif aux pertes d’eau : l’Alberta et le Québec. Ce suivi des pertes d’eau est primordial pour atteindre les objectifs d’économie d’eau potable en plus d’une sensibilisation des citoyens. Bien évidemment il y a encore de nombreux efforts à fournir. L’amélioration des connaissances de son réseau, de la population, mais aussi du coût de fonctionnement des services d’eau permettrait aux municipalités une saine gestion de l’eau et de ses actifs.
Au cours de cette discussion de 30 minutes, nos intervenants dresseront un bilan de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable mise en place en 2011 par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et aborderont les perspectives pour les années à venir. De quels objectifs et outils devraient aujourd’hui se doter les municipalités pour maintenir ce bilan positif et poursuivre les efforts accomplis?
Alain Lalumière possède un diplôme d’études collégiales en traitement des eaux du Cégep St-Laurent (1977) et des certificats en administration de l’UQAC (1985) et de l’ÉNAP (2005). Il a travaillé pour Environnement Canada et Environnement Québec de 1977 à 1984, puis à la Ville de Saguenay en tant que Chef de la division du traitement des eaux et Directeur adjoint eaux, réseaux et environnement entre 2002 et 2010. Il est maintenant chargé de projet chez Réseau Eenvironnement depuis juin 2010 et agit principalement comme coordonnateur des Programmes d’Excellence en eaux potables et eaux usées. Il s’investit également en tant que bénévole pour Réseau Environnement pour laquelle il a été président du chapitre régional de la région Saguenay-Lac-Saint-Jean de 1985 à 1992 puis président de l’Association québécoise des techniques de l’eau entre 1993 et 1994. Il est aussi directeur de plusieurs activités et comités. Alain Lalumière s’implique auprès de l’American Water Works Association pour laquelle il a été directeur de la section québécoise entre 1996 et 1999 et pour laquelle il est présentement membre du conseil d’administration.
Titulaire d’un diplôme en technique d’assainissement des eaux du Cégep de Saint-Laurent, M. Yanick Fortier a occupé le poste d’opérateur d’usine de filtration pour la Ville de Saint-Eustache de 2003 à 2008. Après avoir obtenu un certificat en administration en 2006, son cheminement de carrière l’a amené à occuper le poste de contremaître Division égouts-aqueduc, de 2008 à 2011, à la Ville de Saint-Eustache, puis celui de surintendant au Service des eaux, poste qu’il occupe depuis. Il est aussi le Directeur de la Section québécoise de l’American Water Works Association. (SQ-AWWA)
M. Fortier a été honoré en remportant les distinctions George Warren Fuller en 2016 et Raymond Larivée en 2018. Ces reconnaissances sont remises à un membre de l’AWWA et de Réseau Environnement qui s’est illustré – par son professionnalisme et son implication – dans le développement des connaissances et des activités dans le domaine de l’eau potable et des eaux usées.
M. Mathieu Laneuville est l’ingénieur responsable de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire. Il représente le ministère sur plusieurs comités québécois et internationaux et est récipiendaire de nombreuses distinctions, dont la Fuller Award de l’American Water Works Association. M. Laneuville est titulaire d’un baccalauréat en génie civil de l’École Polytechnique de Montréal et d’une maîtrise de l’École de technologie supérieure.
Les inondations sont la catastrophe naturelle la plus fréquente et la plus coûteuse au Canada. Dans ce contexte, il est important de s’assurer que des pratiques exemplaires de réduction du risque d’inondation soient intégrées à la conception et à la construction des nouvelles zones résidentielles pour mieux les protéger contre les inondations mais aussi dans le cadre bâti déjà existant. C’est dans cet esprit que le groupe de normalisation CSA a élaboré la norme CSA-Z800 Guideline on basement flood protection and risk reduction.
La conférence présente les différents agencements permis par la réglementation pour protéger les bâtiments contre les refoulements d’égouts. Elle précise les exigences prévues par la réglementation provinciale et offre des solutions aux municipalités pour bonifier la protection de bâtiments.
M. Éric Gagnier, conseiller technique en plomberie pour la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) depuis novembre 2005. Technologue en mécanique du bâtiment, il a été inspecteur à la RBQ de 1989 à 2005. Il est conseiller technique à la Direction de la réglementation et de l’expertise-conseil et s’occupe de l’interprétation et du soutien à la réglementaire en plomberie pour le Québec.
La rivière Saint-Charles est la principale source d’eau potable de la Ville de Québec. Elle dessert en effet plus de 50% de sa population. Dans une perspective d’utilisation durable et de préservation de la qualité de cette ressource, la Ville de Québec se questionne depuis plusieurs années sur l’aménagement et l’utilisation de son territoire dans ce bassin versant. Les objectifs environnementaux croisent les objectifs d’aménagement de façon régulière lors des démarches de planification du territoire. Toutefois, il est difficile de déterminer l’impact des divers usages et ainsi encadrer adéquatement ceux-ci afin d’assurer une préservation de la qualité de l’eau.
Un projet d’analyse multicritère est né de cette problématique. L’objectif étant de classifier les activités incompatibles avec la protection d’une source d’eau potable. La chercheure Irène Abi-Zeid de l’Université Laval et spécialiste en aide multicritère à la décision a élaboré une méthodologie permettant d’identifier et de quantifier le poids de chaque usage présent dans le bassin versant de la prise d’eau. Une étude qui permettra de combiner l’aménagement et l’environnement vers l’atteinte d’un objectif commun.
Mme Anne-Marie Cantin est diplômée en microbiologie de l’Université Laval et possède une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke. Elle commence sa carrière comme coordonnatrice d’un laboratoire privé de production de mycorhize, pour, par la suite, se spécialiser comme professionnelle en environnement; cumulant ainsi près de quinze ans d’expérience comme conseillère en gestion des matières résiduelles, en gestion de l’eau et en protection des milieux naturels. Elle œuvre au sein du Service du traitement des eaux pour la Division de la qualité de l’eau de la Ville de Québec où ses mandats visent actuellement la protection des prises d’eau dont principalement la mise en œuvre des obligations du RPEP.
Irène Abi-Zeid est professeure titulaire au Département opérations et systèmes de décision à l’Université Laval et spécialiste en aide multicritère à la décision. Elle détient une M.Sc. en mathématiques et un Ph.D. en statistiques appliquées aux sciences de l’eau. Ses activités de recherche actuelles incluent la planification des missions de recherche et sauvetage, ainsi que les applications de l’aide à la décision multicritère dans différents domaines incluant l’urbanisme, le transport, la gestion immobilière, et la qualité de l’eau.
Le Groupe CSA, association canadienne de normalisation, a initié, en partenariat avec le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), une série de sept projets visant à intégrer l’adaptation aux changements climatiques aux normes et codes canadiens existants. Dans le but de remédier aux vulnérabilités des infrastructures face au changement climatique, cet effort appuiera une conception résiliente, la construction et la maintenance des systèmes d’infrastructure à travers le Canada avec notamment l’élaboration de nouvelles normes sur les infrastructures vertes pour soutenir l’atténuation des inondations et la protection des eaux de surface.
Cette conférence présentera notamment l’importance de ce travail de normalisation dans le contexte actuel pour mieux encadrer la gestion durable des eaux pluviales ainsi que les nouvelles normes sur la conception et la construction des systèmes de biorétention.
M. Gilles Rivard détient un baccalauréat en génie civil de l’Université Laval et une maîtrise en ressources hydriques de l’Université d’Alberta à Edmonton, avec spécialisation en génie municipal et en ressources hydriques. Il cumule plus de 33 ans d’expérience dans les études de réseaux, de gestion des eaux et de modélisation pour des études de réseaux spécifiques et des projets de gestion des ressources hydriques. M. Rivard a occupé depuis l’obtention de son diplôme des postes de responsabilité croissante dans plusieurs firmes importantes de génie-conseil dont SNC-Lavalin et Dessau. Il a fondé, en 2000, la firme Aquapraxis inc, qui se spécialisait en hydrologie urbaine et en modélisation de réseaux. Après un passage chez Genivar (maintenant WSP) et Dessau (maintenant Stantec) de 2010 à 2014, M. Rivard agit depuis le début 2015 comme Vice-président hydrologie urbaine chez Lasalle | NHC, une firme spécialisée en modélisation et gestion des ressources en eau avec des bureaux à Montréal, Edmonton, Vancouver, Seattle, Pasadena et Sacramento.
Il y a un intérêt croissant pour le développement d’outils de financement susceptibles d’aider les municipalités à surmonter les limites des outils existants et à respecter leurs engagements ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Des investissements importants de la part des municipalités, des membres de la collectivité et du secteur privé seront nécessaires pour augmenter drastiquement la présence de systèmes d’énergie renouvelable, assurer la transition vers une mobilité urbaine à bas carbone, réduire considérablement la consommation d’énergie et les émissions de GES des bâtiments, et bien plus encore.
Dans le cadre de cette présentation, le rôle des municipalités dans l’émergence et l’exploitation des opportunités associées aux investissements privés et communautaires sera abordé. De plus, nous discuterons du potentiel de six outils de financement novateurs pour la mise en œuvre d’actions climatiques à grande échelle : les achats groupés, les projets d’énergie propre communautaires, les taxes d’améliorations locales, les contrats de performance énergétique, les fonds renouvelables verts et les obligations vertes.
M. Michaël Houle est responsable du développement des activités du bureau québécois d’ICLEI Canada, de l’exploration des opportunités de financement, et du développement de nouveaux partenariats. Il coordonne aussi la mise en œuvre de programmes et projets d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques à l’échelle du Canada.
Michaël possède une maîtrise en urbanisme de l’Université de Montréal et un baccalauréat en environnement et développement de l’Université McGill. Avant de se joindre à l’équipe d’ICLEI, Michaël a été consultant pour le Centre d’intelligence collective du Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Alexandru Iordan est le directeur Finance durable chez Groupe Conseil Carbone. Il est responsable du service d’accompagnement des entreprises dans la prise en compte des facteurs de risque liés aux changements climatiques au sein des processus décisionnels. M. Iordan a plus de sept ans d’expérience dans le domaine de la gestion des gaz à effet de serre et de l’écoconception. Il a été responsable de l’intégration de réglementations complexes dans les processus d’entreprise, et de la mise en œuvre d’un premier programme de gestion de la conformité des produits pour un des plus importants fabricants d’avions au Canada.
Il a occupé un rôle de leadership au sein de l’International Aerospace Environmental Group dans le développement de normes sur la gestion des risques de conformité et d’obsolescence dans la chaîne d’approvisionnement. Il a également participé au sein de l’OACI à la conception du premier système mondial de compensation des émissions de gaz à effet de serre pour l’aviation. M. Iordan publie régulièrement des articles et participe en tant que conférencier ou panéliste à des événements d’envergure
Depuis le 1er janvier 2017, les exploitants municipaux doivent utiliser le système SOMAEU du MDDELCC pour transmettre leurs rapports mensuels et annuels ainsi que leurs avis au ministre lors de certains événements. Les informations contenues dans ce système permettront au MDDELCC de vérifier le respect des normes et des exigences associées aux ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées aux normes inscrites dans le Règlement sur les ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées, ainsi qu’à délivrer les attestations d’assainissement municipales, tel que prévu à l’article 31.33 de la Loi sur la qualité de l’environnement.
La conférence fera un bilan de la mise en œuvre du système SOMAEU depuis son déploiement et des nouvelles fonctionnalités qui seront déployées d’ici le 1er janvier 2019, dont notamment la détection des non-conformités.
M. Daniel Drolet a complété un diplôme universitaire de 1er cycle en génie civil à l’Université Laval en 1995. Il est à l’emploi du MDDELCC depuis 1999. Il a participé à l’élaboration du Règlement sur les ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées, aux orientations pour la délivrance des attestations d’assainissement et aux références techniques pour la délivrance de la première attestation d’assainissement municipale. Actuellement, son principal mandat consiste à contribuer au développement du nouveau système de suivi des ouvrages municipaux d’assainissement des eaux usées à titre de pilote d’affaires. Il coordonnera également une équipe dédiée à la délivrance des attestations d’assainissement municipales.
Pour les municipalités québécoises, la nécessité devient pressante d’agir pour planifier l’adaptation aux changements et réduire ou éviter les coûts associés aux interventions ou dommages lors d’extrêmes climatiques. Quels sont les approches et outils s’offrant aux collectivités pour y répondre ? La planification de l’adaptation aux changements climatiques s’est imposée au cours des dernières années, en convergence avec les efforts de développement durable. Toutefois, l’approche de résilience climatique basée sur la gestion des risques se profile dorénavant comme un processus incontournable pour y arriver.
Elle mise sur la sécurité civile, l’aménagement du territoire, la gestion des infrastructures (nouvelles ou à améliorer), autant que le développement durable. Elle vise des mesures concrètes pour soutenir la qualité de vie et la sécurité des populations, et du bâti sur le long terme. Elle s’adapte à plusieurs échelles et niveaux de détails, du stratégique aux plans et devis, dont des exemples seront présentés. Elle requiert une collaboration multidisciplinaire, un avantage autant qu’un inconvénient. Plusieurs pistes de financement s’offrent aux municipalités pour y arriver.
Mme Ursule Boyer-Villemaire est géographe-océanographe. Elle détient un doctorat en sciences de l’environnement en évaluation des vulnérabilités des communautés aux changements climatiques, touchant la géomorphologie, les perceptions autant que les politiques publiques, au Québec et en Europe.
Elle a travaillé avec Ouranos durant 2 ans. Elle s’est joint à WSP en 2017. Elle accompagne des collectivités, des ministères et l’industrie dans la réduction des risques en sécurité civile et résilience aux changements climatiques. Elle est aussi chercheuse et chargée de cours affiliée à l’UQAM sur la gestion des risques et l’adaptation aux changements climatiques.
Dans un contexte où l’augmentation de la température mondiale doit être maintenue sous la barre des 2 degrés Celsius, découvrez comment le Groupe ALDO – une entreprise d’envergure internationale comptant plus de 3000 points de vente dans plus de 100 pays – se prépare à une économie faible en carbone.
En mesurant de manière très exhaustive son empreinte sur les changements climatiques, l’entreprise a développé une stratégie de réduction des émissions de carbone basée sur la science et unique à son modèle d’affaire.
Grâce à l’engagement et au soutien constants de nombreuses équipes, la transition vers des opérations faibles en carbone et la conception de produits utilisant des matériaux plus responsables est en cours.
M. Simon Broquet est chef de projets en développement durable au Groupe ALDO et responsable pour les opérations et la mesure de la performance.
Il cumule plus de 8 ans d’expérience en gestion de projets de développement durable. Son profil polyvalent l’a amené à travailler dans des domaines aussi variés que l’agriculture urbaine et les changements climatiques.
Juriste de formation, il a commencé sa carrière en France en accompagnant des municipalités dans leurs plans de développement durable. Il a ensuite été coordonnateur pour l’organisme VertCité et travaillé sur des projets de sensibilisation structurants à Saint-Laurent, Montréal. Simon travaille depuis plus de 3 ans pour le Groupe ALDO et se passionne pour la mesure des impacts de l’entreprise. Il est au coeur de plusieurs initiatives pour les magasins et bureaux et est responsable de la stratégie de réduction des émissions de carbone.
Depuis 1989 le Québec c’est doté d’une politique sur la gestion des sols contaminés et par la suite le Gouvernement a légiféré par différent règlement tel que : Règlement sur l’Enfouissement des Sols Contaminés (2001), Règlement sur la protection et Réhabilitation des Terrains (2003), Règlement sur le Stockage et les Centres de Transfert de Sols Contaminés (2007).
À la suite de ces politiques et réglementations, les entreprises en traitement de sols et confinement se sont développées dans toutes les régions du Québec. Cependant, cette nouvelle industrie de traitement de sols contaminés a généré des sols faiblement contaminés et il a fallu créer des filières d’élimination de ces sols après traitement, principalement avec les Lieux Enfouissement Technique.
Depuis ses 15 dernières l’accélération des travaux de construction ont générés beaucoup de sols faiblement contaminés et de sols contaminés, et malgré plusieurs mémoires écrits par Réseau Environnement pour augmenter la valorisation aucun changement significatif n’est venu de la part du MDDELCC.
Devant cette difficulté de valorisation de sols faiblement contaminés, il s’est créé plusieurs sites illégaux de sols plage «A-B», «B-C» et «>C» et malgré plusieurs plaintes déposées auprès du MDEELCC les sites illégaux continuent à exister. Comme tout le monde ont pu le constater, principalement dans La Presse, plusieurs articles sont parus sous la plume du journaliste Vincent Larouche.
Qu’est que le Gouvernement a fait pour la protection de l’environnement et la santé des Québécois? Réseau Environnement a élaboré des stratégies pour contrer les dispositions illégales qui vous seront présentés lors de cette conférence.
Monsieur André Carange est ingénieur civil depuis 1990 et oeuvre en environnement depuis 1994. Il est impliqué dans plusieurs projets de traitement de sols dont le projet de traitement du Lac Mégantic. Il occupe le poste de V-P développement des affaires depuis 2015 pour le groupe Horizon. Il fait la promotion du secteur Sols et Eaux souterraines de Réseau Environnement depuis 1995, et a travaillé avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) depuis 20 ans à la valorisation de sols contaminés et sur la disposition illégale de sols contaminés, il occupe le poste de V-P secteur depuis 8 ans.
Des criminels ont infiltré le secteur de la décontamination des sols ces dernières années. Il y a eu un mort, des dommages environnementaux importants, et des joueurs honnêtes qui ont subi une concurrence déloyale. Journaliste d’enquête à La Presse, Vincent Larouche est à l’origine de plusieurs révélations sur ce scandale.
Monsieur Vincent Larouche est journaliste au quotidien La Presse. En 2016, il a remporté le prix Judith-Jasmin, qui récompense les meilleurs reportages québécois, dans la catégorie « Journalisme de service ». Il est co-auteur de trois livres qui abordent divers aspects du crime organisé et du terrorisme au Québec.
En dépit des progrès considérables réalisés dans les technologies d’assainissement et les stratégies de gestion, les parties prenantes doivent encore faire face à d’importantes incertitudes dans la gestion des sites contaminés. Cette incertitude découle en grande partie du haut niveau de complexité des contaminants présents dans les systèmes hydrogéologiques. Cette complexité engendre des incertitudes dans la conceptualisation des dynamiques propres aux sites et l’élaboration de stratégies d’assainissement efficientes.
Des avancées dans le rendement sur les sites ont été réalisées dans la foulée de l’avènement d’une nouvelle génération d’outils de diagnostic sur terrain qui recueillent des données à l’échelle appropriée en temps réel sur la concentration des contaminants, leur distribution et les propriétés des matières résiduelles. Ces outils fournissent les données nécessaires pour réduire l’incertitude dans la conceptualisation de la condition des sites, permettant ainsi la mise en place de stratégies de gestion efficaces.
La spectroscopie de réflectance dans le proche infrarouge (NIRS) est une technique optique éprouvée qui présente un vaste éventail d’applications, de la minéralogie à la médecine. Le balayage NIRS ne nécessite qu’une préparation minimale de l’échantillon et génère rapidement des données analytiques à faible coût – des propriétés idéales pour un outil d’évaluation sur le terrain. L’agencement de cette technique à l’automatisation informatique et à l’apprentissage machine augmente sa polyvalence et sa capacité quantitative, tout en accroissant sa précision, sa reproductibilité et la valeur de l’évaluation des sites.
Le rendement, l’utilisation et les avantages d’une nouvelle technique d’évaluation sur le terrain recourant à la spectroscopie de réflectance dans le proche infrarouge et à l’automatisation informatique pour l’analyse de la texture, de la teneur en humidité des sols et des concentrations d’hydrocarbures pétroliers seront explorés au cours de cette présentation.
Ben Sweet est responsable technique des outils et services de caractérisation de sites haute résolution de SCG Industry. Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences de l’environnement de l’Université Acadia et d’une maîtrise en génie chimique de l’Université du Nouveau-Brunswick. Ben Sweet est un membre clé de l’équipe SCG, qui joue un rôle majeur dans la recherche et le développement, la planification des mesures correctives, les essais pilotes, la conception technique et l’interprétation des données des sites contaminés.
À ce titre, il a mené à bien de nombreux projets en Amérique du Nord, notamment des projets de réhabilitation à grande et à petite échelle et des enquêtes de caractérisation de sites haute résolution. Ben Sweet s’efforce de faire en sorte que les clients de SCG disposent des technologies et stratégies les plus récentes et innovantes pour faire face de manière rentable à leurs responsabilités environnementales.
Présentation d’un projet de réhabilitation mixte (traitement in situ/excavation) d’un terrain résidentiel dont les sols sont contaminé à l’huile à chauffage. Suite à l’excavation des sols contaminés situés à l’extérieur du bâtiment et à une certaine distance de celui-ci, un système de remédiation in situ est installé à travers la dalle de béton. Il consiste en un ensemble de puits qui permet l’injection et la libération passive d’oxydants (ou agents libérateurs d’oxygène) et de nutriments dans la zone contaminée.
Les nutriments injectés dans les sols contaminés sont issus d’une valorisation de matières résiduelles provenant de l’industrie brassicole, une solution simultanée à deux problèmes : la gestion d’une matière résiduelle qui ne peut plus être rejetée aux égouts par la brasserie et un apport en nutriments pour les bactéries responsables de la biodégradation des hydrocarbures.
La zone de traitement in situ subira un monitoring environnemental périodique où les paramètres physico-chimiques de l’eau souterraine, les concentrations d’hydrocarbures pétroliers et autres seront quantifiés dans le temps. Le suivi permettra d’ajuster le processus au besoin.
M. Bianchi a complété sa maîtrise en Sciences de la Terre à l’UQÀM en 2008. Celle-ci consistait à élaborer un produit accélérant la dégradation du perchloroéthylène (PCE) en milieu anaérobie. Le produit est présentement utilisé sur différents sites contaminés au PCE au Canada.
Il a ensuite été chargé de projet en environnement pour la firme Enutech Inc. et a participé à plusieurs études de caractérisation et de réhabilitation environnementale de sites contaminés à l’aide de différentes techniques (remédiation in situ, atténuation naturelle contrôlée, excavation…).
Depuis plus de trois ans, M. Bianchi a ouvert une petite firme, AB Enviro-Solutions Inc., qui vise à conseiller les gens aux prises avec divers problèmes de terrains contaminés. Celle-ci met de l’avant l’utilisation de techniques de réhabilitation in situ (lorsque possible) tout en valorisant les matières résiduelles.
La caractérisation de haute résolution des sites contaminés découle de l’intégration d’outils mathématiques et de techniques de mesure sur site qui permettent de mener à une compréhension adéquate de l’hétérogénéité spécifique à chaque site. Cette compréhension adéquate, à la fois approfondie et optimisée, permet de définir un modèle conceptuel fiable d’un site pour lequel le niveau d’incertitude (ou à l’inverse sa représentativité) est connu et toléré par les différents intervenants d’un projet de réhabilitation (propriétaires, promoteurs, ministères, etc.).
Grâce au couplage de différents outils à la fine pointe (analyseurs portables, géophysique, géostatistique, etc.), le portrait « haute résolution » d’un site peut être obtenu plus rapidement, plus efficacement et plus précisément que par une approche conventionnelle et ce, tout en limitant le budget devant être investi. Ce portrait « haute résolution » permet ainsi de fournir un support rationnel pour une prise de décision « raisonnée » et « en temps réel » menant à l’obtention d’une réhabilitation du site optimale, soit à la fois plus appropriée et plus ciblée.
La conférence abordera les différents concepts de l’approche « haute résolution » et présentera des exemples d’application et d’optimisation en intégrant la plus-value des analyseurs portables dans un processus de caractérisation et réhabilitation de sites contaminés.
Jean-Philippe Boudreault est fondateur et directeur principal de Pangeos. Il dirige l’ensemble des projets de caractérisation de haute résolution, de traitement par stabilisation et solidification des activités internes de recherche et développement. Ingénieur de formation, M. Boudreault a également complété un doctorat en génie à l’École de technologie supérieure portant sur le contrôle de l’incertitude lors de la caractérisation environnementale. Il possède plus de quinze ans d’expérience dans le domaine du géoenvironnement, notamment en caractérisation environnementale de sols et sédiments, en réhabilitation de sites et en traitement de sols et de sédiments par stabilisation et solidification.
L’utilisation d’amendements pour le traitement in situ pour la remédiation des sols et/ou des eaux souterraines contaminés a progressé énormément au cours des 20 dernières années. Ces technologies ont prouvé leur efficacité et leurs domaines d’application sont bien compris.Dans les dernières années, le marché de la remédiation in situ des sols et des eaux souterraines a vu l’émergence de produits à base de charbons activés être proposé pour contrôler et traiter un large éventail de contaminants organiques, tels que les produits pétroliers et les solvants chlorés présents en phase dissoute ou sorbée.
Cette présentation révisera les principes d’utilisation de charbons activés et les façons dont ils peuvent être utilisés pour remédier les contaminants organiques présents dans les sols et les eaux souterraines.Des études de cas seront présentés et permettront aux participants d’identifier les paramètres assurant la mise en œuvre et le suivi de projets de traitement utilisant cette technologie.
M. Jean Paré, ing. détient un diplôme en génie chimique de l’Université Laval. Il a été impliqué durant les 24 dernières années dans l’évaluation, le développement, la conception et la promotion des technologies de traitements environnementaux conventionnelles et innovatrices pour l’eau, les sols et l’air.
En tant que vice-président de Chemco Inc, les responsabilités de M. Paré incluent l’évaluation technico-économique des stratégies de traitement, l’aide à la rédaction des certificats d’autorisation, la fourniture des produits, équipements et la logistique d’approvisionnement pour les projets. Durant l’année 2017, il a œuvré et travaillé sur plus de 400 sites contaminés affichant divers problématique à travers le Canada. Il est aussi impliqué avec de plusieurs organisations environnementales comme Réseau-Environnement, RPIC, ESAA, BCEIA, Canadian Brownfield, CLRA.
Récemment, l’actualité mettait en lumière un stratagème relativement à la disposition illégale de sols contaminés et l’impuissance du Directeur des poursuites criminelles et pénales à agir dans ce dossier. Plusieurs organismes et l’industrie ont dénoncé la situation et certains, dont Réseau Environnement, ont suggéré des solutions. L’objectif de cette conférence est d’expliquer l’état du droit applicable en matière de disposition de sols contaminés, mettre en lumière les carences du cadre légal actuel et ce, de manière à initier une réflexion et des échanges avec les participants et autres panélistes quant à des pistes de solutions possibles pour mettre un terme aux stratagèmes illégaux.
Me Karine Boies est associée au sein de l’équipe de droit municipal et de l’environnement de l’étude Cain Lamarre s.e.n.c.r.l. Elle a été admise au Barreau du Québec en 2008. Depuis, en plus de sa pratique professionnelle, elle a collaboré à la rédaction de plusieurs formations et conférences dispensées auprès de diverses associations dont notamment la Fédération québécoise des municipalités, la Corporation des officiers municipaux du Québec, l’Association des directeurs municipaux du Québec, Réseau Environnement et elle agit également à titre de formatrice pour certaines de ces associations. Elle est également co-auteure de deux ouvrages de référence en droit municipal publiés par l’éditeur Lexis Nexis. Depuis avril 2017, elle occupe la fonction de présidente du conseil d’administration de Réseau Environnement.
Cette présentation se veut une introduction aux défis que représente la présence des substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques (PFAS) dans notre environnement. La présentation sera articulée autour de trois thèmes, soit la définition des PFAS, leur caractérisation et leur réhabilitation. Elle présentera les défis rencontrés lors de la caractérisation et la réhabilitation des PFAS et présentera des solutions techniques. Des pistes de réflexion pour l’amélioration de la crédibilité et la validité des résultats seront explorées, de même que des approches en matière de gestion de la qualité.
Mme Maryse Dubois compte plus de vingt années d’expérience dans le domaine des évaluations environnementales de sites et la réhabilitation de terrains contaminés. Elle a travaillé en étroite collaboration tant avec des clients industriels, commerciaux ou institutionnels qu’avec les gouvernements provinciaux et fédéraux. Elle détient, depuis quelques années le titre d’Expert reconnu par le ministère de ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques en vertu de la Section IV de la Loi sur la qualité de l’environnement.
Elle est présentement Directrice d’expertise – Gestion des sites et réhabilitation environnementale chez Stantec. Son rôle l’amène à agir à titre de ressource technique au sein de projets variés et à développer l’Expertise technique au sein de l’entreprise.
Depuis plusieurs années, la fonction environnementale d’Hydro-Québec étudie les dioxines et furannes (PCDD-PCDF) associées à une impureté dans la synthèse du pentachlorophénol (PCP). Le PCP est un fongicide utilisé pour le traitement des poteaux afin d’accroître la durée de vie du bois. Grâce à des partenariats, plusieurs études environnementales ont été réalisées afin d’améliorer la compréhension et la représentativité des résultats de ces organochlorés à l’échelle Ultra-Trace. Plusieurs autres sources anthropiques peuvent influencer les concentrations. Alors, obtenir un résultat représentatif de la réelle contamination et associée uniquement au PCP est un défi! Le but est de ne pas introduire une contamination croisée lors de l’échantillonnage afin d’évaluer adéquatement le mode de gestion des sols et des eaux. Cette démarche a mené à un protocole complémentaire aux guides de caractérisation du MDDELCC. Les exigences techniques imposées au préleveur aident à l’interprétation des résultats analytiques qui ne se limite pas aux critères et normes. Afin de juger de la représentativité des concentrations, des outils ont été développés pour comparer le profil des congénères associés au PCP et l’interprétation du programme de contrôle de la qualité.
André Gauvreau est conseiller recherche scientifique, spécialisé en environnement, chez Hydro-Québec depuis 2006. À la fois géomorphologue et hydrogéologue de formation, il détient plus de 23 ans d’expérience dans le domaine de la caractérisation et réhabilitation environnementale des sols et des eaux souterraines. Cette expérience acquise dans la consultation environnementale est maintenant mise à profit au sein de la Direction Environnement d’Hydro-Québec. L’expertise en caractérisation et en réhabilitation environnementale est maintenant regroupée dans l’unité Expertise – Environnement industriel et forestier. André est chargé de cette équipe qui réalise des Phases I, II et III ainsi que les réhabilitations environnementales. En plus de ses expertises complémentaires en réhabilitation in situet en traitement des eaux usées, ses fonctions en recherche et développement l’ont mené à participer à plusieurs comités d’experts incluant le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) dans le domaine des dioxines et furannes.
Il faut avoir recours à l’interprétation lorsque l’on analyse l’information documentaire dans une phase I. Si le jugement posé, qui est à la base de nos conclusions, reposait seulement sur des évidences, la fréquence de recommendation d’aller en Caractérisation environnementale de site Phase II baisserait dramatiquement, car il y a peu d’évidences.
Cette présentation fera le tour de ce qu’est une évidence, une preuve et une opinion à partir des sources d’information d’une évaluation environnementale de site. Voici plusieurs questions à laquelle la présentation répondra. Qu’est-ce qui dépend de l’inférence qui, elle, repose sur l’expertise? Exemple et images à l’appui, sur quoi se base le jugement de l’évaluateur environnemental de site? Quand ou pourquoi sa recommandation est faible et quand est-ce qu’elle repose sur des évidences solides? Qu’est-ce que la norme CSA Z768-01 c2016 demande et quel est le but recherché dans la réalisation d’une Phase I?
Gilles Michaud, géo., M.Sc., MGP. ÉESA, Expert inscrit MDDELCC
Jeune, il s’adonnait à l’ornithologie avec les jeunes naturalistes et de là son parcours l’amena à Katimavik, dans les Forces armées canadiennes et par la suite dans une aluminerie. Il quitta son emploi de journalier pour étudier à l’Université de la Colombie-Britannique en sciences. Il a obtenu son diplôme de premier cycle à l’Université du Québec à Montral (UQAM) en géologie – option biologie, une maîtrise en Sciences de la terre, et une seconde en Gestion de Projet de l’École des Sciences de la Gestion de l’UQAM. Débutant sa carrière en surtout en hydrogéologie, il a poursuivi comme chargé de projet en évaluation, caractérisation et réhabilitation environnementale des terrains contaminés. Il a été formateur pour le Centre Intégré en Programmes Éducatif et pour le Réseau des ingénieurs, aujourd’hui Genius 360. Il s’occupe aujourd’hui d’Envirodoc, une firme de services en environnement.
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Le poste de Président du comité régional est présentement vacant. Il n’y a donc aucun comité régional actif dans la région de la Côte-Nord.
Si vous souhaitez postuler pour devenir Président du comité régional de la Côte-Nord, veuillez contacter :
Mme Mélanie Cochut | Adjointe de direction
mcochut@reseau-environnement.com
(514) 270-7110, poste 332
Titulaire d’un baccalauréat en Anthropologie et d’une maîtrise en Environnement et développement durable à l’Université de Montréal, Geneviève David Watson poursuit un microprogramme en vérification environnementale à l’Université de Sherbrooke.
Elle est présentement coordonnatrice du secteur Sols et Eaux souterraines et volet Relève. À ce titre, elle effectue une veille reliée au secteur, maintient la liaison avec les différents intervenants et comités, et coordonne le développement de projets dans le secteur.
Elle pilote également le comité Relève, qui regroupe les étudiants et jeunes professionnels de l’Association, et met en œuvre des activités réseautages, une compétition de cas nommée Défi Changements Climatiques (D2C), un programme de mentorat et autres projets.
Courriel : gdwatson@reseau-environnement.com
Dans la foulée des efforts déployés par l’arrondissement de Saint-Léonard depuis 2011 visant l’augmentation des quantités de matières organiques valorisées, soit l’ajout du double des journées de collecte des résidus verts (RV) et l’implantation de la collecte des résidus alimentaires, l’arrondissement était particulièrement déterminé à augmenter les tonnages collectés pour les matières organiques. C’est ainsi qu’à l’automne 2017, l’équipe de la Qualité du milieu a mis en œuvre un projet-pilote avec l’Écoquartier de Saint-Léonard afin d’intervenir auprès des citoyens spécifiquement sur les enjeux de la collecte des résidus verts.
Le travail de collaboration entre les patrouilleurs de l’écoquartier et les inspecteurs de la Qualité du milieu, appuyé par les communications et l’équipe Environnement de la Qualité du milieu, a permis d’atteindre des résultats éloquents. En effet, ce projet-pilote de 12 semaines a permis d’atteindre une augmentation de 118 % de RV valorisés (426 tonnes), contribuant principalement à réduire de 5 % la quantité d’ordures ménagères de Saint-Léonard, soit 860 tonnes de moins.
Mme Esther Tremblay est chargée de projets chez Nature-Action Québec depuis 2017. Titulaire d’un baccalauréat en environnement et développement ainsi que d’un diplôme de 2e cycle en éducation relative à l’environnement, elle poursuit présentement, en formation continue, une maîtrise en gestion de l’environnement.
En travaillant pour Nature-Action Québec depuis 2011, Mme Tremblay a acquis une expérience pertinente dans le domaine de l’information, de la sensibilisation et de l’éducation (ISÉ), particulièrement sur la gestion de patrouilleurs de sensibilisation, principalement en lien avec la gestion des matières résiduelles. En plus de diriger et coordonner les activités de l’Écoquartier de Saint-Léonard, elle collabore désormais à des projets d’implantation de collecte des résidus alimentaires et de déploiement de patrouilles de sensibilisation mettant son expérience terrain à profit.
Psychosociologue de formation, Mme Mélanie Rousselle détient une expertise en analyse de la dynamique des groupes, en concertation, en animation et en gestion d’équipes de travail. Intéressée par la gouvernance et la coopération internationale, elle a collaboré à des projets d’éducation environnementale auprès des communautés africaines. Elle a su développer une excellente compréhension des dynamiques sociales, politiques et économiques liées à l’environnement et au développement durable.
Ses expériences professionnelles lui ont permis de collaborer au développement de plusieurs projets de lutte aux changements climatiques, de verdissement, de protection et mise en valeur de la biodiversité urbaine montréalaise. Depuis 2015, elle agit à titre d’agente de recherche à la Ville de Montréal, à l’arrondissement de Saint-Léonard, où elle coordonne les dossiers d’environnement et de développement durable.
Nous connaissons tous assez bien les bonnes pratiques pour optimiser les appels d’offres en gestion des matières résiduelles, la rédaction des devis et les règles d’adjudication des contrats. Mais après l’octroi, quelles sont les bonnes pratiques pour le suivi de l’exécution de ces contrats?
Cette conférence s’adresse aux responsables de la gestion des contrats et les objectifs sont :
• Simplifier le suivi des contrats
• Faciliter ce travail en proposant une démarche par étapes
• Offrir un guide des bonnes pratiques et des outils standardisés pour les pénalités, suivi des infractions, etc.
Il est essentiel de bien documenter les communications verbales et écrites échangées avec l’entrepreneur et suivre les étapes dans une approche progressive (avertissement, avis de non-conformité/pénalités, évaluation de rendement – le cas échéant). Bien qu’en théorie l’évaluation doit se faire à la fin du contrat, en pratique, l’évaluation se fait dès le début du contrat ou à partir des premiers manquements.
Titulaire de maîtrises en administration des affaires, Mme Rousselet compte plus de 28 années d’expérience en gestion municipale. De 2008 à 2011, elle a occupé le poste de directrice au Service de gestion des matières résiduelles à la MRC de Roussillon. Ensuite, pendant plus de 5 ans, elle a joint les rangs de RECYC-QUÉBEC et a assuré un service-conseil à l’intention des municipalités notamment dans la révision, mise en œuvre des PGMR ainsi que l’information quant aux aides financières.
Depuis presque 2 ans, elle travaille pour la Ville de Montréal et s’occupe principalement des contrats en gestion des matières résiduelles pour les 19 arrondissements.
Détentrice d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, Mme Isabelle Deguire travaille pour la Ville de Laval depuis 2006. Elle a joint le domaine des matières résiduelles en 2015 en tant que gestionnaire. Elle dirige l’équipe qui gère l’exécution des travaux liés aux contrats de collecte, de transport, d’élimination, de tri et de traitement des matières résiduelles. Elle a notamment développé et implanté de nouvelles procédures pour contrôler la conformité des fournisseurs aux exigences contractuelles.
Ancrée dans un désir de développement durable, la Ville de Pointe-Claire se lance en 2016 dans un appel d’offre public qualitatif pour ses services groupés de gestion des matières résiduelles. Une pondération innovante avec volet environnemental dont le prix constitue un critère d’évaluation, et non une finalité, permet à la Ville d’enfin ouvrir le marché sur son territoire. Cet appel d’offre à une enveloppe entraîne alors une nouvelle entente où se côtoient économies d’échelle, pratiques novatrices de suivi de contrat et percées en matière de pratiques durables. Le début d’une réflexion urbaine vers une gestion toujours plus responsable de nos matières résiduelles.
Mme Emmanuelle Jobidon est titulaire d’un baccalauréat en relations publiques, puis d’une maîtrise en sciences de la gestion, spécialisée en développement durable de HEC Montréal. Elle est gestionnaire en environnement depuis maintenant six ans. Elle dirige la division Environnement et développement durable de la Ville de Pointe-Claire, étant ainsi en charge des ressources humaines, financières, matérielles et opérationnelles de la division. Ses tâches englobent la création de stratégies interdisciplinaires de développement durable, la gestion des matières résiduelles, des milieux naturels, de la biodiversité, la lutte contre les espèces exotiques envahissantes, les mesures d’adaptation aux changements climatiques, la gestion des émissions de carbone de la municipalité, de même qu’une foule d’autres projets.
Elle est également l’auteur du livre Léonard et le compostage qui lui a valu la mention «Coup de coeur du jury» dans le cadre du Défi municipal de la Semaine québécoise de réduction des déchets 2017 et deux plumes d’excellence de l’Association des communicateurs municipaux du Québec (ACMQ), soit la plume d’or dans la catégorie Publication et le «Coup de coeur du jury» parmi les 114 projets déposés.
Après avoir consacré de nombreux efforts au recyclage et à la valorisation des matières organiques, il apparait de plus en plus urgent de miser sur la réduction à la source et le traitement in situ. Suite au partage d’expériences des quatre conférenciers, la table ronde vise à se questionner sur les leviers qui peuvent ou pourraient influencer les municipalités dans leurs démarches futures.
En octobre 2008, l’Université de Sherbrooke (UdeS) bannissait la vaisselle jetable de ses campus afin d’implanter un programme global de compostage. Outre les 500 000 articles de vaisselle détournés de l’enfouissement chaque année, le programme a connu un vif succès permettant l’implantation dans les mois suivants d’une plateforme de compostage sur le Campus principal. Le projet est devenu une véritable vitrine technologique permettant de démontrer les avantages des bioplastiques dans un système complet de mise en valeur des matières organiques. Fonctionnant toujours au maximum de sa capacité, ce sont 70 tonnes de matières compostables qui sont valorisées chaque année sur place.
Ce système global intègre une collecte de toutes les matières organiques du Campus principal, incluant la vaisselle compostable, un procédé de traitement en bioréacteur de 21 jours et une utilisation du compost à l’interne. Le compost « made in » UdeS est d’excellente qualité et possède un pouvoir d’amendement exceptionnel. Grâce à ce programme global de compostage, l’UdeS a été la première université à obtenir en 2009 la certification de niveau 3 du programme Ici on recycle de Recyc-Québec, soit le niveau « performance ». Elle maintient depuis une décennie un taux de mise en valeur de l’ensemble de ses matières résiduelles au-dessus de 70 %, faisant d’elle une des meilleures universités au monde dans ce domaine.
M. Patrice Cordeau est adjoint à la Vice-rectrice à l’administration et au développement durable de l’Université de Sherbrooke. Il est titulaire d’un Baccalauréat en sciences, d’une Maîtrise en environnement et d’un Certificat en santé et sécurité au travail. Il est responsable de la gestion environnementale de l’Université de Sherbrooke depuis plus de 25 ans et coordonne depuis 2008 la mise en œuvre des stratégies développement durable de l’Université.
M. Cordeau a également agi comme directeur du Service de développement durable pour les Jeux d’été du Canada – Sherbrooke 2013, qui ont été reconnu comme la référence canadienne en terme d’événement durable. Il est également fondateur et Vice-président de l’organisme FEVE, Festivals et Événements Verts de l’Estrie, qui offre des services d’écoresponsabilités aux divers événements de la région. Finalement, M. Cordeau a reçu dernièrement, le titre de « Mérite Estrien » pour ses nombreuses réalisations et innovations en développement durable.
À venir
Journaliste pendant 25 ans au Québec et ailleurs, Daniel Sanger est militant avec Projet Montréal depuis 2008. Après l’élection de Luc Ferrandez en 2009, il a travaillé comme attaché politique sur le Plateau-Mont-Royal pendant 8 ans, principalement avec les mandats d’apaisement de la circulation, de verdissement et de parcs. Pendant ces années, il a aussi mis sur pied un projet novateur de compostage communautaire utilisant les composteurs rotatifs Jora. Le programme desservait 2400 foyers avec 85 composteurs distribués sur une cinquantaine de sites dans un des quartiers les plus densément peuplé au Canada.
Le projet pilote de la collecte intelligente impliquait 300 résidences réparties dans trois municipalités, soit les villes de Beauceville, de St-Joseph-de-Beauce, ainsi que la municipalité de St-Victor. Les bacs à déchets ont été munis de puces utilisant la technologie RFID dans le but de mesurer le nombre de levées. Les citoyens étaient invités à utiliser au maximum les moyens alternatifs au bac à déchets. Les participants ayant placé leur bac à la rue moins de 50% du temps ont participé à un tirage. Des caractérisations des bacs de déchets et de matières recyclables ont été réalisées au début et à la fin du projet.
Les participants ont été rencontrés au début de l’expérience et des séances d’information pour tous les citoyens ont été tenues dans les trois municipalités pour présenter les résultats. Nous avons réalisé que plus de 60% des matières placées dans le bac à ordures peuvent être détournées de l’enfouissement. En moyenne, les participants ont placé leur bac en bordure de la rue 50% du temps et la quantité de déchets des participants au projet a diminué en moyenne de de 21%. Les municipalités analysent les résultats dans le but d’établir les actions futures.
M. François Roberge est diplômé en administration des affaires de l’Université McGill et en gestion municipale de l’ÉNAP. Il travaille en environnement depuis 1990, sauf durant trois ans. Directeur d’un centre de tri de matières recyclables pendant 9 ans durant les années ’90, il a aussi travaillé pour une entreprise privée de collecte des matières résiduelles et pour une régie intermunicipale de gestion des déchets. Il occupe le poste de coordonnateur en environnement à la MRC Robert-Cliche depuis 2006. Il est responsable de la préparation et de la mise en œuvre du PGMR ainsi que de la mise aux normes des installations septiques et de la vidange des fosses septiques. Il assure aussi la gestion des ententes de collecte et de traitement des matières résiduelles de la MRC. Il agit également comme personne-ressource pour les maires et les employés des municipalités locales de la MRC.
Hélène Gervais et Jérôme Cliche effectueront une première présentation de 30 minutes :
Avec plus de 1,6 milliard de tasses de café consommées chaque jour dans le monde, le choix du contenant peut avoir tout un impact! La bonne nouvelle, c’est que plusieurs organisations l’ont compris et ont déjà posé des actions concrètes pour favoriser l’utilisation de vaisselle et de tasses durables. Afin d’en apprendre davantage sur les démarches de ces organisations innovantes et proactives et d’en inciter d’autres à emboîter le pas, RECYC-QUÉBEC a mandaté Équiterre pour documenter des cas inspirants d’institutions, de commerces et d’événements, que nous vous invitons à venir découvrir lors de la présentation. Cette démarche sur la vaisselle et les tasses durables est l’une des nombreuses actions concrètes réalisées dans le cadre du Chantier sur la réduction à la source de RECYC-QUÉBEC. On vous y attend, et n’oubliez pas d’apporter votre tasse réutilisable!
Blaise Rémillard et Aurore Courtieux-Boinot poursuivont avec une seconde présentation de 20 minutes :
Quelles alternatives s’offrent aux milliards de gobelets à usage unique jetés annuellement dans les villes et municipalités canadiennes?
Grands consommateurs de cafés et longtemps adeptes de la culture du jetable, le gobelet à usage unique est devenu un objet phare pour les Nord-Américains. Or, cet objet requiert une quantité non négligeable de ressources naturelles et énergétiques, avant de terminer sa très courte vie dans un site d’enfouissement. Dans une logique de réduction des GES et du volume de matières résiduelles, plusieurs villes et municipalités dans le monde luttent actuellement contre les gobelets à usage unique. C’est dans cette perspective que fut créée La Tasse : le tout premier système québécois de dépôt remboursable pour les gobelets de café.
Lancée le 30 aout 2018 dans un réseau de cafés du quartier Villeray, l’initiative entend se déployer sur tout l’ensemble du territoire québécois. La conférence reviendra sur les exemples d’alternatives au gobelet à usage unique dans les villes et municipalités, et détaillera les bénéfices environnementaux, économiques et sociaux générés par un tel système.
Titulaire d’un baccalauréat en Communications – Relations humaines, profil international de l’UQAM ainsi que d’une maîtrise en Environnement de l’Université de Sherbrooke, Hélène Gervais œuvre au sein de la société d’État RECYC-QUÉBEC depuis 2006, à titre d’agente de développement industriel. Son expertise en gestion des matières résiduelles, combinée à ses connaissances en économie circulaire, ont été mises à profit sur divers dossiers dont la réduction à la source, la collecte sélective, le recyclage des plastiques ainsi que le programme de reconnaissance ICI ON RECYCLE !. Elle travaille actuellement à la mise en oeuvre du plan d’action sur la réduction à la source et au dossier de l’économie circulaire. Hélène est également chargée de cours en économie circulaire, à la maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke.
M. Jérôme Cliche œuvre dans le domaine de la prévention et de la gestion des matières résiduelles depuis une quinzaine d’années. Il possède une formation en sciences biologiques de l’Université de Montréal, un baccalauréat en sciences de la consommation de l’Université Laval et une maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM.
À l’emploi de RECYC-QUÉBEC depuis 2003, monsieur Cliche a, entre autres, pris part au déploiement de différents programmes dont ICI ON RECYCLE! et VISEZ juste!. Il est en outre le répondant expert du secteur de la mise en valeur des textiles résiduels et il prend part à la mise en œuvre du plan d’action sur la réduction à la source.
M. Blaise Rémillard s’est illustré en innovation écosociale à titre de cofondateur de Villeray en transition (2011) et de la coopérative de solidarité La Remise, bibliothèque d’outils (2015), récoltant la première place du Concours québécois en entrepreneuriat dans la catégorie économie sociale pour la région de Montréal. Diplômé en stratégies de production culturelle et médiatique (2006), il a œuvré en développement d’affaires dans le domaine de la musique avant de se consacrer au développement social et écologique avec le Regroupement des tables de concertations de La Petite-Patrie, la Table de quartier Hochelaga-Maisonneuve et l’Éco-quartier Villeray.
Après plusieurs années en gestion d’évènements, Mme Aurore Courtieux-Boinot évolue depuis 2012 dans la gestion de projets environnementaux au sein de l’Éco-quartier Villeray ou encore chez GEEP (leader en fin de vie de matériel électronique). Elle développe alors de solides connaissances sur la gestion des matières résiduelles en contexte québécois. Diplômée en communication et relations publiques de l’Université d’Édimbourg (2009), elle clôture actuellement une maîtrise en gestion de l’environnement de l’Université de Sherbrooke.
Basé sur l’approche de synergie industrielle et d’économie circulaire, la Synercité a comme point de départ la maison mère du plus important centre de tri au Québec, Tricentris. Les matières reçues et triées par le centre de tri sortent de l’usine pour ensuite voir une première, deuxième et même troisième transformation sur le site de la Synercité. D’autres matières, par exemple les textiles, qui ne sont triés chez Tricentris sont aussi possibles. Des produits recyclés au Québec, transformés au Québec puis revendus dans le monde entier. La Synercité, un espace ou rien ne se perd et tout se crée. Nous souhaitons présenter le l’historique du concept de l’espace industriel, son fonctionnement, son centre de recherche, d’incubation et de Fablab, ainsi que son plan urbanistique.
Détenteur d’une Maîtrise en géographie physique et d’un Certificat en gestion de projets, M. Benoît Gravel cumule près de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’environnement et dans le secteur municipal, dont cinq ans à titre de directeur général de l’organisme de bassin versant de la rivière du Nord (Abrinord). Il est actuellement en poste en tant que directeur général de la Ville de Lachute.
Mme Karen Dixon, commissaire au développement économique, accompagne les entrepreneurs dans leurs projets d’affaires depuis près de 10 ans. Titulaire d’un baccalauréat en conservation des sols, son double cheminement en développement économique et en environnement lui a permis de développer un intérêt particulier pour la gestion des matières résiduelles et de son potentiel économique pour le Québec.
Une crise peut générer, selon sa gravité, une attention médiatique négative sur l’entreprise, entacher sa réputation durement gagnée ou encore questionner son intégrité et celle de ses parties prenantes. D’abord faut-il même être capable d’identifier une crise… Une atteinte potentielle à sa réputation peut avoir des impacts sur sa situation financière, ses ressources humaines et même nuire à la poursuite de ses opérations. Ce constat peut s’appliquer autant à une organisation municipale, à une ville ou à une institution. Dès qu’une situation problématique survient, une préparation efficace peut faire la différence entre une crise bien gérée, circonscrite à l’intérieur d’une période définie, et une crise incontrôlée, qui s’étire dans le temps et qui entache la réputation de l’organisation, pouvant parfois être fatale.
Êtes-vous prêts à faire face à une crise qui peut survenir à tout moment, par un média traditionnel ou numérique, dans un environnement médiatique de culture du scoop ? Que faire lorsqu’une crise en provenance de l’extérieur ou des marchés internationaux remettent en question la confiance du public dans les institutions publiques?
Fort de plus de 20 ans d’expérience en affaires publiques et en communications, M. Daniel Matte agit comme conseiller stratégique et gestionnaire de projets. Il comprend rapidement les enjeux qui touchent les entreprises, tant sur le plan des retombées médiatiques que pour les décideurs gouvernementaux.
Passionné de communications, M. Matte a développé au fil des ans une expertise en gestion d’enjeux, gestion de crise et gestion de l’image.
L’expertise de Daniel est mise à profit par des entreprises telles que MEC, St-Hubert, Brasserie Labatt, Couche-Tard, Énergir et Merck pour n’en nommer que quelques-unes. Il a également fait sa marque en orchestrant la campagne qui a mené à des changements législatifs permettant le prolongement des heures d’ouverture des supermarchés.
Certains sujets importants reviennent souvent dans l’actualité. Pour faciliter la tâche des porte-paroles, l’AWWA a établi sa position sur une trentaine de ces sujets. Parmi ces sujets, voici une liste dont AWWA s’est positionnée : la gestion du patrimoine, la formation continue, les raccordements croisés, la qualité de l’eau de consommation, la rémunération des employés, la fluoruration, la tarification, le comptage de l’eau, la certification des opérateurs et le contrôle de la qualité de l’eau en réseau. Ces prises de position peuvent être consultées sur le site Web de l’AWWA. Notons que le processus pour établir ces opinions prend sa source dans un ou des comité(s) pour se terminer au Conseil d’administration de l’AWWA.
La plupart des inscrits reçoivent chaque mois sur papier et par courriel le magazine Opflow et le AWWA Journal.
Opflow : c’est la revue des opérateurs et des responsables du traitement et de la distribution d’eau. Il est possible de consulter en ligne les résumés des articles des derniers 12 mois. Les participants ont accès au texte intégral. Les non-membres peuvent les acheter en ligne.
Le AWWA Journal : c’est un périodique prestigieux, mais accessible, dans lequel on retrouve des articles scientifiques, des rapports de visites sur le terrain, des entrevues, etc.
Les guides de terrain sont des outils détaillés concernant le travail du sol avec des photos, des détails de calculs et des conseils. Écrits pour être lus et appliqués par le personnel de terrain.
Réseau Environnement a traduit en français l’un des documents de ce style, le Manuel de procédures d’évaluation des filtres à media granulaire.
Lorsqu’il est question de terrain, quoi de mieux qu’un vidéo pour comprendre et apprendre une technique poussée. D’une durée de 15 à 40 minutes, ils expliquent les bases aux nouveaux initiés. Il s’agit d’un complément estimable des guides de terrain et des documents de formation. Quelques sujets présentés dans les vidéos: la détection des fuites, la désinfection des conduites, le rinçage unidirectionnel. Un DVD en français sur les techniques de surveillance des filtres est disponible sur le site de Réseau Environnement.
Rédigés par les comités spécialisés qui regroupent les meilleurs praticiens en Amérique du Nord, ils sont faciles à utiliser et à comprendre.
Réseau Environnement a fait la traduction vers le français de plusieurs manuels.
Vous en utilisez déjà certaines, mais elles couvrent davantage de ce que l’on croit en général. Les médias de filtration, les produits chimiques utilisés en coagulation, la désinfection, le contrôle de corrosion, le contrôle de goûts et odeurs sont des exemples de sujets souvent oubliés lorsque nous pensons aux normes. Les règlements sur les conduites font aussi partie des classiques (fonte ductile, acier, béton, ciment-amiante, plastique).
Les normes sur la désinfection des conduites et des réservoirs sont disponibles en français. Elles ont été traduites et produites par Réseau Environnement, la Section québécoise de l’AWWA.
La réglementation en vigueur au Québec exige qu’une vérification et une mise à l’essai soient effectuées sur les dispositifs antirefoulement. En effet, selon l’article 2.6.2 Mesures d’anti-contamination du Code de construction du Québec – Chapitre III, Plomberie, les réseaux de distribution d’eau potable doivent être protégés contre les refoulements causés par le siphonage ou la contre-pression au moyen d’une coupure anti-retour ou d’un dispositif antirefoulement et être vérifiés après installation. Ces obligations sont également reconduites par le Code de sécurité qui lui s’applique aux bâtiments existants. L’installation et le choix des dispositifs antirefoulement doivent répondre à la norme CAN/CSA B64-10. De plus, certains dispositifs antirefoulement doivent être vérifiés au terme de l’installation, à l’occasion d’un nettoyage, d’une réparation ou d’une remise en état, à l’occasion d’un déplacement, une fois par année et selon les instructions des pouvoirs de réglementation, le tout selon la norme B64-10.1.
Population desservie | Taxes en sus |
Moins de 10 001 habitants | 1 390,00 $ |
10 001 à 25 000 habitants | 2 060,00 $ |
25 001 à 50 000 habitants | 2 815,00 $ |
50 001 à 100 000 habitants | 4 060,00 $ |
100 001 à 250 000 habitants | 5 505,00 $ |
Plus de 250 000 habitants | 6 675,00 $ |
Station supplémentaire | 1 390,00 $ |
Note : Un rabais de 15% est offert sur le second programme; lorsqu’une municipalité souscrit à deux programmes d’excellence.
Phase I : Un engagement de la municipalité (de l’opérateur jusqu’au maire) envers la qualité des extrants;
Phase II : Une compilation des données provenant des Attestations d’Assainissement pendant une année qui servira d’année de référence;
Phase III : L’analyse détaillée de la performance de la station de traitement et l’optimisation de son fonctionnement;
Phase IV : L’application systématique des meilleures pratiques dans tous les domaines; c’est la phase 4. Elle correspond à un contrôle et à des objectifs de qualité plus sévères.
Population desservie | Taxes en sus |
Moins de 10 001 habitants | 1 390,00 $ |
10 001 à 25 000 habitants | 2 060,00 $ |
25 001 à 50 000 habitants | 2 815,00 $ |
50 001 à 100 000 habitants | 4 060,00 $ |
100 001 à 250 000 habitants | 5 505,00 $ |
Plus de 250 000 habitants | 6 675,00 $ |
Station supplémentaire | 1 390,00 $ |
Note : Un rabais de 15% est offert sur le second programme; lorsqu’une municipalité souscrit à deux programmes d’excellence.
Municipalité de Saint-Henri
Municipalité de Saint-Zotique
Municipalité d’Oka
Régie d’Aqueduc Intermunicipale des Moulins
Victoriaville – Centrale de traitement d’eau
Ville de Beauharnois
Ville de Bécancour
Ville de Dolbeau-Mistassini
Ville de Drummondville
Ville de Gatineau
Ville de Joliette
Ville de l’Assomption
Ville de Laval
Ville de Lévis
Ville de Longueuil
Ville de Montréal
Ville de Québec
Ville de Rivière-du-Loup
Ville de Rosemère
Ville de Rouyn-Noranda
Ville de Sainte-Thérèse
Ville de Saint-Eustache
Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
Ville de Saint-Jérôme
Ville de Sherbrooke
Ville de Trois-Rivières
Ville de Windsor
Le responsable du Partnership à l’AWWA est localisé à Denver, CO. Il a pour responsabilité de :
Mettre à jour les outils du Partnership;
Revoir et traiter les données de chacune des stations membres;
Diffuser l’information auprès des membres;
Rencontrer annuellement les membres;
Assister le coordonnateur du Programme d’excellence.
Ce lien est important afin de maintenir une référence internationalement reconnue. Réseau environnement acquitte une redevance à l’AWWA pour chaque station membre et pour les services rendus par le coordonnateur AWWA.
L’approche présentée dans le manuel consiste en:
Une analyse des performances de chaque étape du procédé;
Une recherche des facteurs limitant les performances. Ces facteurs se retrouvent habituellement dans les domaines de la conception, de l’exploitation et de l’administration;
Une priorisation des améliorations à apporter dans ce domaine;
Une évaluation des résultats après la mise en œuvre de ces améliorations.
D’autres outils sont également développés
Phase I : Un engagement de la municipalité (de l’opérateur jusqu’au maire) envers la qualité de son eau potable;
Phase II : Une compilation de données de turbidité et de CT;
Phase III : L’analyse détaillée de la performance de la station et de l’optimisation de son fonctionnement;
Phase IV : L’application systématique des meilleures pratiques dans tous les domaines. Elle correspond à un contrôle et à des objectifs de qualité plus sévères.
Chaque année, chaque station membre compile ses résultats, démontre ses améliorations et met à jour son plan d’action. À partir de la phase 3, le travail de l’équipe de la station de traitement consiste à identifier ce qui limite la performance de la station, à en contrôler de près le fonctionnement afin de l’optimiser.
C’est avec son positivisme et son souci du détail qu’Élise a joint l’équipe de Réseau Environnement en janvier 2018. Fraîchement arrivée de la France, elle a su s’adapter à Réseau Environnement. Lors de son arrivée, elle a pu travailler sur un très gros événement, soit le Salon des teq 2018. Elle sait relever les défis qui s’offrent à elle en s’adaptant à la demande et en trouvant des solutions concrètes pour assurer un service à la clientèle hors pair.
Courriel : eprades@reseau-environnement.com
Diplômé de la maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke en 2011 et d’un baccalauréat en Science de l’environnement de l’Université McGill en 2009, Isabelle Audet est conseillère technique chez Enviro-accès depuis 2011. Par l’entremise de son poste d’expert GES chez Enviro-accès, une entreprise sherbrookoise active en environnement depuis 1993, Mme Audet travaille avec les municipalités, les institutions et les entreprises afin d’améliorer la gestion de leurs émissions de gaz à effet de serre par l’élaboration d’inventaires GES, de plans d’action de réduction et de plans d’adaptation aux changements climatiques.
Elle tient aussi le rôle de vérificatrice de déclaration GES de plusieurs distributeurs de carburants dans le cadre du Règlement québécois sur la déclaration obligatoire de certaines émissions de contaminants dans l’atmosphère (RDOCÉCA). Mme Audet est aussi membre depuis 2012 et présidente depuis 2014 du Comité régional Estrie de Réseau Environnement.
Courriel : iaudet@enerkem.com
La MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, située dans le nord de la région administrative de l’Outaouais, est caractérisée par une faible densité de population, ce qui a une forte incidence sur les coûts de gestion des matières résiduelles.
Suivant des données rendues disponibles par Eco Entreprises Québec, la MRCVG a inclus dans son PGMR 2016-2020 la volonté de regrouper et d’harmoniser les collectes de matières résiduelles afin d’en améliorer l’efficacité économique et technique. En 2018, ce sont 7 municipalités et une ville qui ont lancé un appel d’offres commun pour la collecte des déchets et des matières recyclables sur leur territoire. Le résultat fut un coût réduit par rapport aux contrats antécédents et une constance dans les collectes (fréquence, saisonnalité, matières admises, etc.).
Kimberley Mason M. Env., est directrice du service de l’hygiène du milieu – environnement de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG) depuis 2009. Elle y oeuvre à implanter des solutions opérationnelles conformes à la réglementation, mais adaptées à une région éloignée, avec une faible densité de population.
Détentrice d’un baccalauréat en agronomie et d’un doctorat en sciences des sols et de l’environnement de l’Université Laval, Julie a réalisé un stage postdoctoral au Département des sciences du sol de l’Université de la Saskatchewan. Pendant près de deux années, elle a occupé un poste de chercheuse en recherche appliquée dans un centre de recherche du gouvernement du Québec. Depuis plus six ans, elle travaille au Service du Développement durable et de l’Environnement à la Ville de Saguenay où elle occupe un poste de chef de division.
Son travail consiste à mettre en valeur les résidus organiques et minérales, la gestion des GES et le développement de projets de recherche appliqués aux différentes problématiques. Elle est également membre de l’Ordre des agronomes du Québec, présidente du comité directeur régional de Réseau Environnement et auteure de publications scientifiques et de vulgarisation.
Saint-Hyacinthe, 26 janvier 2018: un lieu et une date qui marqueront l’histoire dans le développement de l’énergie renouvelable au Québec. Pour la première fois, du gaz naturel renouvelable est injecté dans le réseau gazier d’Énergir et ce, grâce à l’usine de biométhanisation de la Ville de Saint-Hyacinthe qui est alimentée entre autres par les matières organiques des citoyens et des industries agroalimentaires de la région.
Présentée sous forme d’étude de cas, cette conférence offerte conjointement par la Ville de Saint-Hyacinthe et Énergir proposent aux participants de revenir sur les différentes étapes de planification et mise en opération de cette première usine de biométhanisation municipale au Québec. À terme, le processus de transformation des matières organiques réduira annuellement les émissions de la municipalité de 49 000 tonnes équivalent de dioxyde de carbone, ce qui équivaut au retrait de plus de 11 500 véhicules sur les routes du Québec.
Mathieu Johnson est directeur du Développement du gaz naturel renouvelable chez Énergir. Il est responsable d’une équipe dont la mission est d’accélérer le développement de la filière de gaz naturel renouvelable au Québec, notamment en accompagnant municipalités et entreprises dans leurs projets de biométhanisation. L’équipe travaille également en collaboration avec divers partenaires publics et privés dans le développement de nouvelles technologies reliées au gaz naturel renouvelable de deuxième et troisième générations.
Avant de joindre Énergir, Mathieu a travaillé en conseil en management pour KPMG-SECOR et Roland Berger au Canada et en Europe. Il a accompagné plusieurs grandes entreprises dans leur stratégie de croissance et autres problématiques de développement.
Avec l’échéancier concernant les objectifs de détournement des matières organiques des sites d’enfouissement qui approche, les ICI et tout particulièrement ceux qui transforment des aliments doivent mettre en place des solutions pour gérer leurs matières organiques. Il y a donc un besoin de modifier le mode de gestion des matières organiques résiduelles afin de valoriser ceux-ci plutôt que de les envoyer à l’enfouissement.
Solucycle™ est une entreprise spécialisée dans la gestion et la récupération des résidus alimentaires à la source. Son concept novateur permet de trier et collecter la matière organique des immeubles commerciaux et institutionnels à l’aide de systèmes installés au cœur des cuisines. Cette technologie permet de simplifier la gestion des déchets alimentaires et d’en récupérer la totalité afin de la valoriser en biogaz ou en compost. Sa liste de clients inclue entre autre des restaurants, des cuisines institutionnelles, des centres de congrès et des hôtels.
La conférence présentera cinq cas réels adressant différents enjeux dans des cuisines commerciales et institutionnelles.
Christian Rivest œuvre en environnement depuis près de 25 ans, Il détient des formations en mécanique du bâtiment et en agroenvironnement. Il a d’abord œuvré en économie d’énergie pendant une dizaine d’années. Il a ensuite fait un passage en agroenvironnement où il a participé à la rédaction de plusieurs articles en agroforesterie concernant l’effet positif des haies brise-vents.
Depuis 2007 il a participé à la conception, la mise en place et le suivi de sept stations de traitement par biométhanisation dans le secteur agro-alimentaire au Québec et en France. Il a été membre du comité réseau énergie du Centre de référence en agricultire et agroalimentaire du Québec de 2008 à 2013.Toujours actif en biométhanisation, il se joint l’équipe de Solucycle en 2016 afin de participer d’une autre manière aux changements de pratique dans la gestion des matières organiques.
La MRC des Pays-d’en-Haut, composée de 10 municipalités, a déclaré sa compétence en gestion des matières résiduelles en 2015. Suite au succès financier de son premier appel d’offres pour la collecte et le transport d’une durée de 2 ans pour 7 de ses municipalités, la MRC est allée en appel d’offres pour l’ensemble de ses municipalités et pour une durée de 5 ans. Ayant comme objectif de faire encore baisser les coûts (le 1er appel d’offres avait permis des économies moyennes de 24%) tout en offrant le meilleur service possible, la MRC a rédigé des devis intégrant les bonnes pratiques maintes fois recommandées à travers la province: flexibilité sur les jours de collecte, sur le découpage du territoire, sur le type de collecte, cartographie interactive, durée des contrats, regroupement de municipalités, etc. Résultat: concurrence des entrepreneurs et coûts à la baisse.
Joël Badertscher est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en géographie de l’Université de Genève et d’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke. Il a œuvré dans plusieurs domaines et pour plusieurs employeurs. Il a notamment travaillé dans des municipalités locales en tant que directeur du Service de l’Urbanisme et de l’Environnement. Il a également été conseiller municipal et a même enseigné dans plusieurs écoles secondaires. Il travaille depuis plus de 7 ans pour la MRC des Pays-d’en-Haut où il dirige le Service de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire.
Pro-active à l’égard de l’interdiction d’enfouir des matières organiques, prévue pour 2020, St Adrien de Ham décide de valoriser in situ 40% de ses déchets. Sa motivation est autant environnementale qu’économique.La stratégie consiste à élaborer divers outils concernant la communication, le soutien technique à domicile ainsi qu’un incitatif financier graduel.
Avec l’aide de partenaires, le déroulement du projet-pilote Compostad s’effectue de 2013 à 2015 avec un suivi ponctuel les années subséquentes. La méthode de compostage passif dite “du millefeuilles” est préconisée. Grâce à un minimum de précautions, la population est fière d’accomplir ce geste écologique concret si simple!
La municipalité voit son audace rapidement récompensée : le pourcentage de ses citoyens pratiquant le compostage domestique double pour atteindre 90%. Les résidus annuels destinés à l’enfouissement passent de 396 kg par personne à 232 kg en 3 ans. Liées à cette excellente performance environnementale, les redevances gouvernementales pour l’élimination des matières résiduelles à St Adrien ont presque doublées!
Au tonnage des matières organiques détournées de l’enfouissement correspond une réduction notable de gaz à effet de serre. Ce n’est pas négligeable quand on sait qu’au Québec 1 camion sur 5 transporte des déchets!
Fascinée par le vivant depuis son jeune âge, des études en sciences agronomiques de niveau baccalauréat confirment cette passion. S’ensuivent une vingtaine d’années d’expérience sur le terrain, particulièrement en agriculture biologique dans différents pays.
D’un apprentissage de tailleur de pierre à l’animation de chantiers de jeunes bénévoles, elle œuvre ensuite à la promotion de l’achat local (chargée de projet) et des savoir-faire traditionnels (directrice de l’OBNL Les Temps d’Arts Populaires qu’elle fonde en 2009).
Active de longue date dans la protection de nos milieux de vie, Sylvie conseille à la municipalité de St Adrien d’opter pour l’instauration du compostage résidentiel, sans bac brun ni collecte, grâce à une sensibilisation personnalisée dans chaque foyer.
Environ 63% des résidus alimentaires résidentiels que nous mettons dans notre poubelle ou notre bac brun auraient pu être mangés. Ce gaspillage alimentaire est responsable d’importantes quantités de résidus organiques qui seront appelées à être gérés par les organismes municipaux et les entreprises, générant des coûts importants.
Pour réduire à la source le gaspillage de ces aliments, un changement d’habitudes s’impose. Pour stimuler ce changement de comportement auprès des citoyens, RECYC-QUÉBEC est devenu partenaire du Conseil national zéro déchet afin d’offrir en français la campagne d’origine britannique Love Food Hate Waste (J’aime manger, pas gaspiller) à l’échelle du Canada. La présentation vous fera découvrir les leviers au centre de cette approche, les quantités potentielles pouvant être évitées, les économies observées grâce à cette campagne et comment vous pouvez participer à la diffusion de la campagne auprès de vos citoyens et clientèles.
Mariane Maltais-Guilbault détient un baccalauréat en Relations publiques de l’Université du Québec à Montréal ainsi qu’une maîtrise en gestion de l’Environnement de l’Université de Sherbrooke jumelée d’un master en ingénierie et management de l’environnement et du développement durable de l’Université de Troyes, en France.
En tant qu’agente de développement industriel chez RECYC-QUÉBEC, Mariane se concentre sur le développement de projets liés au gaspillage alimentaire et à la gestion des matières organiques. Elle collabore aussi régulièrement aux différents programmes d’aide financière offerts par la société d’État.
Les centres de tri sont un maillon central de la chaîne industrielle du recyclage. Ils font face au défi d’opérer avec un approvisionnement en matière recyclable variable en quantité et en qualité, dans un marché aux prix volatils et aux critères de qualité resserrés. Dans ce contexte, comment les centres de tri performants arrivent-ils à tirer leur épingle du jeu?
Sara-Emmanuelle Dubois, présidente de Novaxia, a accompagné de nombreux centres de tri relativement à l’optimisation de leurs opérations. Elle a récemment procédé à une revue d’un grand nombre d’ententes nord-américaines entre des organismes municipaux et des centres de tri. Elle présentera les pratiques et les dernières innovations technologiques qui soutiennent la performance des centres de tri, notamment à l’égard du taux de captage des matières, de la qualité des ballots produits ou encore du suivi de la performance.
Au cours des deux dernières années, l’équipe de Éco Entreprises Québec a visité des dizaines de centres de tri et de recycleurs en Amérique du Nord et en Europe. Ces visites ont permis de voir des approches différentes, autant au niveau des opérations de collecte et de tri qu’à l’égard des flux de matières entre les partenaires de la chaîne de valeur.
Plusieurs de ces approches contribuent au maintien d’un environnement plus résilient face à la crise actuelle des matières recyclables et nous emmènent à nous questionner sur certaines pratiques, notamment les impacts de la collecte pêle-mêle sur la performance du système, le défi du développement des marchés locaux, la spécialisation de centres de tri pour le sur-tri et le conditionnement de certaines matières, la maintenance préventive des équipements sur la performance du tri ainsi que les pratiques exemplaires de santé et sécurité. Dans cette présentation, Mme Vermette apportera un regard différent sur ces questions.
Exerçant depuis plus de 25 ans des fonctions de direction dans des organisations publiques et privées québécoises en lien avec la collecte sélective des matières recyclables, Maryse Vermette est l’une des pionnières de ce secteur d’activité aujourd’hui essentiel à la qualité de vie des citoyens et à l’essor de l’économie circulaire.
Titulaire d’un baccalauréat en urbanisme de l’Université de Montréal et d’un MBA, Mme Vermette est, depuis 2008, présidente-directrice générale de Éco Entreprises Québec (ÉEQ). Ayant siégé à plusieurs conseils d’administration d’organismes socio-économiques et de comités d’experts, elle a été nommée, en 2014, coprésidente du Comité-conseil sur les matières résiduelles et en 2018, membre du Comité de modernisation de l’industrie de la récupération et du recyclage du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
M. Jean-Louis Chamard a complété un baccalauréat en géographie de l’Université Laval, une maîtrise en science de l’environnement de l’UQAM, un diplôme en administration de l’Université Laval et un microprogramme en vérification environnementale de l’Université de Sherbrooke. Il a œuvré au sein du ministère de l’Environnement, de Serrener consultation, de Dessau Environnement et de RECYC-QUÉBEC avant de fonder le cabinet d’expertise environnementale Chamard et Associés. Aujourd’hui, il est conseiller principal au sein de Chamard stratégies environnementales.
Au cours de sa carrière, il a conseillé et accompagné les élus municipaux et les hauts gestionnaires dans l’implantation et le suivi de projets de matières résiduelles. Il a siégé sur les comités aviseurs de ministres de l’Environnement concernant la gestion des matières résiduelles. Il a travaillé à l’implantation du système public de consignation sur les contenants à remplissage unique, au financement de la collecte sélective des matières recyclables et à l’organisation de conférences socio-économiques dans le domaine de la gestion des matières résiduelles.
Il a conseillé et agit à titre de conseiller stratégique pour plusieurs clients autant du domaine privé que public. Il a conseillé des entreprises privées dans l’implantation de diverses infrastructures de gestion des matières résiduelles et dans leurs relations avec les intervenants municipaux et les ministères concernés. Auprès de municipalités ou de regroupements municipaux, il a conseillé des élus et des hauts gestionnaires dans la réalisation de planification stratégique ou d’implantation de mesures ou d’infrastructures de gestion des matières résiduelles.
En parallèle, il est impliqué dans des organisations professionnelles ou socioéconomiques, dont Réseau environnement, le 3R MCDQ et le CETEQ. Il a siégé auprès de plusieurs conseils d’administration d’entreprises privées et d’organisations à but non lucratif. Il a été président de Réseau environnement de 1997 à 1999. Par la suite, il a été secrétaire trésorier et vice-président du secteur des matières résiduelles. Il est également secrétaire trésorier du 3R MCDQ.
Courriel : jl.chamard@chamard-env.com
Courriel : cikonomidis@reseau-environnement.com
Courriel : sclermont@reseau-environnement.com
Mme Nathalie Touzin est technicienne en génie civil de formation, mais est diplômée également en tant d’officier municipal en bâtiment et en environnement (o.m.b.e.) de la COMBEQ. Présentement directrice du service de l’urbanisme et de l’environnement de la Ville de Malartic, Mme Touzin a débuté comme inspectrice en bâtiment pour la Ville de Malartic en 2002 où elle a cumulé diverses fonctions pour finalement occuper son poste actuel depuis 2009.
Passionnée de l’environnement depuis toujours, Mme Touzin a fait parti du comité régional de l’Abitibi-Témiscamingue avant d’en devenir présidente en 2016. Elle siège également sur différents comités dont l’environnement est au cœur de leur préoccupation.
Courriel : ntouzin@ville.malartic.qc.ca
Marie-Claire Dumont est coordonnatrice du secteur Air et Changements climatiques chez Réseau Environnement et conseillère pour le programme Partenaires dans la protection du climat au Québec. Détentrice d’une maîtrise en Sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal, Marie-Claire possède plus de 3 ans d’expérience en gestion de projets en environnement.
Elle a notamment travaillé au développement et à la gestion de projets en adaptation aux changements climatiques au niveau international, à l’élaboration de programmes de formation et à la mise en œuvre de plans d’action environnementaux avec différentes organisations. Au cours de ses années d’expérience, Marie-Claire a occupé divers postes auprès d’organismes à but non lucratif tels que SOCODEVI, Équiterre et le Centre québécois du droit de l’environnement.
Courriel : mcdumont@reseau-environnement.com
Diplômée d’un Brevet de Technicien supérieur en administration et ayant une solide expérience de plusieurs années dans le domaine administratif, Mélanie rejoint Réseau Environnement en 2017 en tant qu’assistante de direction et appui aux affaires corporatives.
Son engagement social et environnemental se traduit également par son implication bénévole. Citoyenne engagée, Mélanie œuvre aux côtés de plusieurs ONG afin de mobiliser, sensibiliser et informer sur les projets environnementaux et écoresponsables.
Courriel : mcochut@reseau-environnement.com
Marion Audouin est coordonnatrice des secteurs Matières résiduelles et Biodiversité chez Réseau Environnement. Marion détient une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, ainsi qu’un master en ingénierie et management de l’environnement et du développement durable de l’Université de Technologie de Troyes en France.
Par le passé, Marion a travaillé dans des milieux hétéroclites : municipalités, entreprises, organismes, hôpitaux auprès de publics variés : enfants, employés et autres. Ces expériences l’ont amenée à sensibiliser, former, mettre sur pied et gérer des projets pilotes et des programmes de grande envergure à travers le Québec dans la majorité des cas en lien avec la gestion des matières résiduelles.
Courriel : maudouin@reseau-environnement.com
Caroline Sanchez Valero est vice-présidente des projets stratégiques et relations gouvernementales chez Réseau Environnement. À ce titre, elle chapeaute les cinq secteurs techniques de l’association, soit l’eau potable et les eaux usées, les matières résiduelles, les sols et eaux souterraines, l’air et les changements climatiques et la biodiversité.
Caroline détient un baccalauréat de l’École d’environnement de l’université McGill, ainsi qu’une maîtrise en génie des bioressources de la même université. Elle suit actuellement le microprogramme en gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal.
Précédemment, elle a travaillé au Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies, ainsi qu’à Environnement Canada, principalement sur les enjeux reliés à la biodiversité et aux changements climatiques.
Courriel : csvalero@reseau-environnement.com
Diplômée d’un baccalauréat en communications relations publiques de l’Université du Québec à Montréal, Audrey Gendron a rejoint l’équipe de Réseau Environnement au printemps 2018 pour occuper le poste de coordonnatrice communications et marketing. Audrey se caractérise par sa soif d’apprendre et sa capacité de gérer plusieurs projets simultanément.
Au sein de l’équipe de Réseau Environnement, elle collabore à l’élaboration et la mise en place de stratégies de communication créatives pour les différents services et événements organisés tout au long de l’année.
Courriel : agendron@reseau-environnement.com
Christine possède 15 ans d’expérience en communication et marketing. Elle a travaillé au sein de divers ministères fédéraux, notamment au siège social de Développement économique Canada ainsi qu’à Environnement Canada, où elle a été conseillère principale en communication pour la Biosphère et les Services météorologiques du Canada, bureau du Québec. Elle a de plus occupé les fonctions de responsable des communications de la TOHU, organisme pionnier du développement durable par la culture au Québec.
Christine détient un baccalauréat en communication publique de l’Université Laval, ainsi qu’une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, lors de laquelle elle a publié un essai sur la communication des changements climatiques.
Courriel : cberube@reseau-environnement.com
Mme Élise Villeneuve œuvre en environnement et en stratégies d’affaires depuis plus de 20 ans. Après ses études en génie civil et son MBA, Mme Villeneuve travailla dans un firme en gestion des eaux usées, c’est à cette époque fin des années 90, qu’elle débuta son implication dans Réseau Environnement. De 2002 à 2014, Mme Villeneuve se consacra au passage vers la commercialisation de technologies innovantes issues de centre de recherche, d’abord pour un système de traitement par bio-filtration d’eaux usées et d’effluents fortement chargés développé par le CRIQ, puis pour un système de biométhanisation développé par Agriculture Canada.
Depuis 2014, elle est consultante associée chez EnviroRcube, entreprise spécialisée en gestion des matières résiduelles et en environnement, et consultant certifiée chez Deloitte pour des mandats en stratégie et en commercialisation des innovations technologiques. Au fil des années, Mme Villeneuve a collaboré dans plusieurs comités chez Réseau environnement dans les secteurs Eau et Matières résiduelles. De 2012 à 2015 elle fut élu Vice-Présidente du secteur matières résiduelles. Son dévouement pour l’organisation se poursuit depuis novembre 2017 en tant que Présidente du comité régional Montréal. Mme Villeneuve est aussi membre du conseil d’administration d’EnviroCompétences.
Courriel : evilleneuve@envirorcube.com
M. Nicolas Turgeon est adjoint à la direction Écoefficacité industrielle et Environnement au Centre de recherche industrielle du Québec. Il est maître et bachelier en génie civil (option environnement) et détient également un MBA, gestion pour cadre en exercice de l’Université Laval. Ses principales activités d’innovation technique et scientifique pour le CRIQ sont liées au domaine de l’air et des changements climatiques : contrôle des émissions atmosphériques industrielles, développement et adaptation des biotechnologies environnementales, marché du carbone.
De plus, il est un auteur scientifique et conférencier prolifique, cumulant une trentaine d’écrits à son actif. Il est également président de l’Association pour la prévention de la contamination de l’air et du sol et administrateur au sein du conseil d’administration de l’Ordre des ingénieurs du Québec.
Biologiste, M. Hugo Thibaudeau Robitaille, cumule 20 années d’expérience dans le domaine de l’environnement et de la gestion de la biodiversité. Détenteur d’une maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQAM, il dirige et réalise des évaluations environnementales et des plans de conservation dans le secteur des ressources renouvelables (forêts et énergies vertes) et non renouvelables (mines). Il coordonne dans le respect du devis, des échéanciers et du budget les inventaires biophysiques, évalue les impacts et propose des solutions ciblées pour réduire les impacts négatifs, protéger les écosystèmes et maximiser la qualité des projets. M. T. Robitaille a participé à plusieurs consultations publiques et a été négociateur pour l’implantation de plusieurs projets de conservation de milieux naturels ou de développement territorial durable.
Depuis 1994, il a réalisé des projets d’envergure au Québec, au Labrador, en Colombie-Britannique, en Amérique du Sud ainsi qu’en Asie. Des projets qui auront notamment permis à ses clients municipaux, gouvernementaux, institutionnels et privés d’obtenir des inventaires biologiques et physiques d’espèces floristiques et fauniques, de sol, de dépôts de surface de même que des cartes d’écosystèmes et d’habitats sensibles sur un territoire totalisant plus de 25 000 km2. Plusieurs projets complexes de restauration écologique, de conservation de la biodiversité et de gestion par bassin versant lui ont également été confiés au fil des années.
Il a finalement travaillé sur plusieurs projets de recherches sur la caractérisation des sols des régions tropicale, tempérée et nordique. Hugo T. Robitaille participe activement à la bonne gestion du secteur biodiversité de Réseau Environnement. Il est également membre de l’Association des biologistes du Québec (ABQ), de l’Association québécoise d’évaluation des impacts (AQÉI) et est tout nouvellement agriculteur.
Présidente du comité régional Bas-Saint-Laurent/Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, Mme Geneviève Pigeon est titulaire d’une technique en assainissement, d’un baccalauréat en biologie et parachève une maîtrise en gestion de projet à l’Université du Québec à Rimouski. En tant que gestionnaire à la Ville de Rivière-du-Loup depuis 2008, elle est responsable des infrastructures de traitement des eaux potable, et usées. Elle s’assure du suivi qualité et veille au déroulement du programme d’excellence en eau potable puisque la Ville y est membre depuis 2009.
Parallèlement, elle participe au développement d’outils permettant d’améliorer la connaissance sur les infrastructures en eau sur différentes tables de professionnels comme l’AQME, Réseau Environnement et les organismes de bassins versants. Elle est également membre de l’AWWA et de la WEF. Elle s’occupe aussi du PEEP régional – Bas St-Laurent depuis 2008 et est membre du comité directeur BSLGÎM depuis 2009.
Courriel : genevieve.pigeon@ville.riviere-du-loup.qc.ca
Mme Johanne Ouellet s’est spécialisée dans le domaine de l’environnement, particulièrement en changements climatiques et en énergie pour la clientèle municipale. Elle travaille pour YHC Environnement depuis maintenant dix ans. En tant que Directrice du Développement des affaires, Mme Ouellet travaille étroitement avec les municipalités québécoises et canadiennes afin d’évaluer leurs besoins en efficacité énergétique, en énergie et les guider dans leur volonté de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Elle a collaboré à la réalisation d’une série d’inventaires des émissions de GES, à l’élaboration de plans d’action et de projets en développement urbain durable (DUD) et production d’énergie renouvelable (PER) pour plusieurs villes et municipalités au Québec et au Canada. Elle a également développé une excellente connaissance des enjeux énergétiques et a été appelée à témoigner à maintes reprises devant la Régie de l’énergie du Québec dans les causes portants sur l’efficacité énergétique.
Mme Ouellet siège sur plusieurs comités d’organismes associés aux secteurs de l’environnement et de l’énergie. Depuis 2008, elle contribue au comité organisateur du Salon AMERICANA, de STEQ, du Colloque ACC et est aussi directrice du comité sur l’adaptation aux changements climatiques de RÉSEAU environnement. Conseillère politique pour plusieurs ministres et députés durant 15 ans, Mme Ouellet détient une très grande expérience dans le domaine des communications et de la politique. Elle est diplômée de l’Université de Laval en Communication et a poursuivi ses études en géographie politique.
M. Serge Cyr est actuellement le directeur du Service de l’environnement à la Ville de Victoriaville. Il est responsable de quatre secteurs, soit l’eau potable, les eaux usées, l’horticulture/arboriculture et le développement durable qui inclus l’environnement et les matières résiduelles.
M. Cyr est membre de Réseau environnement et siège sur plusieurs comités tels que, La Réglementation, le groupe Excellence et il a été représentant aux affaires canadiennes de l’American Water Works Association (AWWA). Il a également été directeur du groupe Exploitation pendant plusieurs années. M. Cyr a obtenu de Réseau environnement les distinctions suivantes : Théo J. Lafrenière (1995), William D. Hatfield (2001), Raymond Larivée (2004), Georges Warren Fuller de l’AWWA (2006), Hubert Demard (2014) et il a été médaillé du Jubilé du diamant de la Reine Élizabeth II (2013).
Marie-Caroline Bourg est cofondatrice et associée chez EnviroRcube, un bureau de génie-conseil en environnement. Ingénieure en matériaux, titulaire d’une maîtrise en chimie et d’un diplôme de vérification environnementale, elle a travaillé six ans dans le domaine de la défaillance des matériaux et de l’expertise chimique pour le laboratoire d’essais Bodycote (maintenant Eurofins). Dans le domaine de l’environnement depuis 2008, elle s’est spécialisée dans la gestion des matières résiduelles et recyclables. Elle accompagne les municipalités dans l’implantation de la tarification incitative ou la collecte intelligente, pour faciliter l’adoption du principe « Utilisateur-payeur ». Elle travaille également pour l’industrie du recyclage, qu’elle accompagne dans le développement de nouveaux marchés pour les produits recyclés.
Membre impliquée de Réseau-Environnement depuis 2010, elle a été directrice du comité sur la responsabilité élargie des producteurs (REP), du comité sur le développement de marchés des produits recyclés et du comité régional de Montréal. Elle est membre du comité d’experts sur la collecte sélective d’Éco Entreprises Québec (ÉEQ). Elle a aussi été membre du comité consultatif en environnement de la Ville de Beaconsfield qu’elle a accompagné dans l’implantation de la tarification incitative et collecte intelligente des déchets.
En poste depuis août 2014, Benoit a contribué avec le Conseil d’administration du CREDDO au repositionnement de l’organisme et au développement de sa nouvelle planification stratégique. Diplômé d’un baccalauréat en Gestion des affaires et d’un Certificat en Science de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal, il a ensuite étudié en maîtrise en Environnement de l’Université de Sherbrooke en vue d’approfondir ses connaissances des problématiques environnementales.
C’est maintenant avec détermination et conviction que Benoit mobilise les acteurs de l’Outaouais autour des enjeux de la gestion des matières résiduelles, du développement durable et de l’adaptation au changement climatique. Grandement impliqué dans sa communauté et convaincu du pouvoir collectif, il développe avec les partenaires du milieu des projets structurants pour l’Outaouais dans une perspective de développement durable.
Courriel : dg@creddo.ca