Compétition de cas Défi Changements Climatiques

Compétition de cas Défi Changements Climatiques

La compétition d’étude de cas Défi Changements Climatiques (D2C) met de l’avant l’esprit d’initiative et la créativité de la relève, tout en répondant à un enjeu réel et concret lié à l’environnement. Le D2C donne l’occasion à des jeunes professionnelles, jeunes professionnels et étudiantes, étudiants universitaires de proposer des solutions innovantes, concrètes et durables pour répondre à des enjeux environnementaux réels que connaissent les entreprises, organisations ou municipalités du Québec.

Cinquième édition

La cinquième édition du D2C arrive à grands pas! Cette compétition académique, organisée par le Comité Relève de Réseau Environnement, aura lieu du vendredi 15 mars 17h00 jusqu’au dimanche 17 mars 2024 16h30 à l’École de technologie supérieure (ÉTS) !

Cette année, le cas portera sur les enjeux du textile au Québec. Repenser la filière textile: Tisser les liens d’un futur circulaire est organisé en partenariat avec RECYC-QUÉBEC, un leader dans la transition vers un Québec sans gaspillage.

Des participant.e.s provenant de domaines diversifiés sont invités à participer à la compétition d’étude de cas. Les inscriptions ouvriront début janvier 2024.

Il est bientôt temps de former une équipe et de relever le défi du D2C!

 *Vous avez des questions sur le D2C ? Écrivez-nous à [email protected]

Dates importantes :

Qu’est-ce que la compétition D2C vous offre ?

  • 23 février : fin des inscriptions
  • 15 mars : Lancement du D2C à l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal, dans les locaux de travail collaboratifs de la bibliothèque (Pavillon A, 1100, rue Notre-Dame Ouest)
  • 17 mars : Dépôt du livrable avant midi
  • 17 mars : Présentations orales à partir de 13h30
  • Événement de lancement de la compétition et soirée réseautage
  • Une rencontre avec le partenaire
  • Présentation finale devant un jury d’experts
  • Des prix pour les gagnants

 *À noter que tout contenu produit lors de la compétition est la propriété intellectuelle des partenaires

Foire aux questions

La compétition sera tenue du vendredi 15 au dimanche 17 mars 2024.

La compétition sera entièrement en présentiel. Les équipes sont invitées à se rencontrer en personne dans les locaux de travail collaboratifs de la bibliothèque (Pavillon A, 1100, rue Notre-Dame Ouest) de l’ETS.

Vous devez vous inscrire en équipe entre 3 et 5 participants. Ne vous inquiétez pas, nous pouvons également vous aider à former une équipe.

Écrivez-nous à [email protected]

À partir du lancement, les participants devront travailler de façon intensive durant la fin de semaine du 15 au 17 mars 2024. En dehors des journées de compétition, aucun travail n’est requis.

Aucune préparation n’est requise jusqu’au lancement de l’événement le vendredi 15 mars, moment auquel la documentation sera envoyée aux participants. Ces derniers devront lire les documents afin de mieux comprendre l’étude de cas.

Oui* : si vous aviez 35 ans en date du 30 avril, vous pouvez vous inscrire au D2C.

N’hésitez pas à nous contacter à [email protected] si vous voulez valider avec nous votre éligibilité à participer.

Pour sa première édition, la compétition était présentée par Énergir et organisée par le Comité Relève de Réseau Environnement et CAP Développement durable, en collaboration avec HEC Montréal. Elle s’est tenue du 11 au 13 mai 2018 à Montréal. Les dix équipes participantes ont ensuite présenté leurs solutions mettant en valeur les principes d’économie circulaire et d’acceptabilité sociale devant un jury composé de représentant.e.s d’Énergir, de Réseau Environnement, de Cap Développement Durable, de Cornellissen Konsult et d’un membre du corps professoral de HEC Montréal.

Les équipes étaient invitées à proposer un plan d’affaires afin d’aider Énergir à assurer le succès de la filière de biométhanisation agricole et de faire en sorte que les matières organiques résiduelles agricoles soient valorisées sous forme de gaz naturel renouvelable.

L’équipe gagnante de cette première édition était une équipe multidisciplinaire composée d’un étudiant chercheur à Polytechnique Montréal et de trois consultants et chargés de projet travaillant auprès d’organismes publics et privés. Leur proposition de solution mettait l’emphase sur un modèle de partenariat avec les agriculteurs à travers des organismes coopératifs locaux et nationaux.               

Pistes de solutions soulevées

Les pistes de solutions soulevées par les différentes équipes ont permis d’identifier des partenariats possibles avec les organismes et entreprises du milieu, d’identifier les enjeux spécifiques touchant les producteurs et les manières d’y répondre, d’optimiser la chaîne de valeur prévue, d’analyser des modèles d’affaires centralisés et décentralisés et d’étudier la faisabilité de projets d’établissement d’usines pilotes dans plusieurs sites spécifiques.

Pour cette deuxième édition, c’est en partenariat avec EnviroCompétences et la Ville de Québec que le comité Relève de Réseau Environnement a pu développer l’étude de cas et organiser l’événement. Les équipes ont travaillé les 9 et 10 mars 2020 dans les bureaux de la Ville de Québec. Elles se sont ensuite dirigées vers le Centre des congrès où se tenait le Salon des technologies environnementales du Québec (TEQ) afin de présenter leurs solutions devant les cinq membres du jury, composé de représentant.e.s de la Ville de Québec et d’experts dans divers domaines tels que l’énergie, l’économie circulaire et l’action climatique.

Le cas portait sur le projet Littoral Est situé dans la Ville de Québec. L’objectif était d’optimiser l’utilisation de l’énergie produite dans le secteur, de développer des synergies énergétiques entre les différents bâtiments ciblés et de proposer un aménagement agréable à la vie communautaire, le tout dans le respect des lois et des citoyen.ne.s.

L’équipe gagnante de cette édition était une équipe multidisciplinaire composée d’étudiant.e.s de l’Université Laval et de l’Université de Sherbrooke. Cette équipe s’est démarquée par ses propositions novatrices et sa vision holistique supportée de données complètes et d’une analyse détaillée.

Pistes de solutions soulevées

Les pistes de solutions soulevées par les équipes participantes pour le projet des synergies énergétiques ont permis d’explorer de nouvelles avenues prometteuses pour la Ville de Québec. Parmi les solutions proposées, certaines ont retenu l’attention du jury, comme par exemple, valoriser le réseau de chaleur pour chauffer plusieurs bâtiments au sein du quartier étudié en utilisant la chaleur dégagée de la vapeur produite par l’incinérateur, intégrer des serres pour la culture en utilisant également la chaleur dégagée de l’incinérateur et utiliser des dépôts à neige afin de climatiser l’hôpital.

Pour cette troisième édition, c’est en partenariat avec le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) et l’Association pour la prévention de la contamination de l’air et du sol (APCAS) que le comité Relève de Réseau Environnement a développé l’étude de cas et organiser l’événement. La compétition était initialement prévue du 30 avril au 30 mai 2021 et devait se dérouler pour la première fois entièrement en ligne. Toutefois, dû à plusieurs facteurs externes tels que le contexte pandémique, la compétition a été reportée et réorganisée sous la formule abrégée d’un deux semaines de compétition. Au total, six équipes se sont inscrites et ont travaillé à distance du 17 septembre au 2 octobre 2021. Cinq d’entre elles ont ensuite présenté leur solution devant les sept membres du jury en visioconférence le dimanche 3 octobre.

Le cas portait sur la transition énergétique au Québec, supportée par l’aménagement du territoire. L’objectif était de se glisser dans la peau d’un élu municipal d’une municipalité choisie, et de développer une stratégie pour les 10 prochaines années proposant une transition énergétique par un aménagement durable du territoire, en incluant de nouvelles sources de financement et en tenant compte des enjeux auxquels la municipalité pourrait faire face.

L’équipe gagnante du prix coup de cœur de l’APCAS et du 1e prix de 5000$ était l’équipe TranSynergie. Le 2e prix de 2000$ a été remporté par l’équipe D3T Conseil et enfin, le 3e prix d’un montant de 1000$ a été gagné par l’équipe Vaeridis.

Pistes de solutions soulevées

Les pistes de solutions soulevées par les différentes équipes ont permis d’explorer de nouvelles avenues prometteuses pour la transition énergétique d’une municipalité. Parmi les solutions proposées, celle ayant remporté la première place était constituée d’un plan de revitalisation du cœur villageois de la municipalité d’Ascot Corner et ce, afin de contribuer à sa transition énergétique. Puisque la principale source d’émissions de GES de la municipalité est le transport, les mesures d’aménagements proposées pour le cœur villageois d’Ascot Corner visaient à établir une meilleure connectivité urbaine. Ce plan avait comme objectif de réduire de 26% les émissions de GES annuellement liées au transport des Ascotois d’ici 2030 et ainsi, de fonder les bases solides de la transition énergétique d’Ascot Corner.

Pour cette quatrième édition du D2C, le comité Relève de Réseau Environnement, en collaboration avec le Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changement climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), CIMA+ et l’Association pour la prévention de la contamination de l’air et du sol (APCAS), a développé une étude de cas sur la mobilisation climatique. Ainsi, neuf équipes se sont réunies dans les locaux de l’École de Technologie Supérieure (ÉTS) entre le 17 et le 19 mars 2023, afin de résoudre une problématique soulevée par le MELCCFP, soit celle de la mobilisation de la société québécoise pour l’action climatique. La compétition s’est clôturée par la présentation de leurs solutions devant les cinq membres du jury d’experts, composé notamment de représentant.es des partenaires et de Réseau environnement.

Les équipes ont été invitées à développer des recommandations d’actions avant-gardistes visant à mobiliser différents publics de la société québécoise (citoyen.ne.s, entreprises, municipalités, etc.) au travers de l’action climatique. Leur plan d’action, composé d’environ 6 actions, devait pouvoir être porté par le gouvernement ou la société civile et être en concordance avec la Stratégie de mobilisation pour l’action climatique du gouvernement du Québec.

L’équipe gagnante de cette quatrième édition était une équipe multidisciplinaire composée d’étudiant.e.s à la maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke, au certificat en coopération internationale et à la maîtrise en affaires publiques et internationales à l’Université d’Ottawa. Ces étudiant.e.s ont présenté un plan d’action novateur mettant l’accent sur l’éducation et la sensibilisation de la société québécoise pour qu’elle soit plus outillée à se mobiliser et d’assumer son rôle dans l’action climatique.

*Photo de l’équipe gagnante de la 1ère place commandité par le MELCCFP 

De gauche à droite: Jérémie Daoust, Louis Corbeil, Sélène Suet, Jeanne Camirand du MELCCFP, Amélie Poirier-Borduas et Thomas Goudreault 

Plusieurs prix étaient offerts par les différents partenaires. Les équipes gagnantes ont su se démarquer par l’originalité et l’aspect transversal des actions proposées pour la mobilisation de la société québécoise pour l’action climatique.

Pistes de solutions soulevées

Les pistes de solutions soulevées par les différentes équipes sur la mobilisation de la société québécoise pour l’action climatique ont permis au MELCCFP de pousser plus loin sa réflexion sur l’opérationnalisation de la Stratégie de mobilisation pour l’action climatique. Parmi ces propositions prometteuses, certaines sont sorties du lot, à savoir le développement d’une plateforme proposant des actions concrètes, la création d’une convention citoyenne québécoise du climat et la modification du curriculum scolaire pour une plus grande intégration de l’éducation relative à l’environnement.

Organisé par

En collaboration avec

Jean-Nicolas Côté

Monsieur Côté détient un baccalauréat en pharmacie, une maîtrise en environnement et poursuit des études en géomatiques appliquées afin de mieux modéliser la vulnérabilité aux changements climatiques.